Suite à la reconduction de la grève des enseignants, les cours sont suspendus à l’Ecole normale supérieure (ENS). La situation inquiète les étudiants qui interpellent le gouvernement.

L’Ecole normale supérieure de Libreville (archive). © Gabonactu.com

L’Ecole normale supérieure de Libreville (archive). © Gabonactu.com

 

L’année académique 2016-2017 n’a jamais véritablement démarré à l’Ecole normale supérieure (ENS). Pourtant, rien ne montre que des efforts sont faits pour que les choses s’arrangent dans cet établissement spécialisé dans la formation des enseignants du secondaire. Pis, une grève du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec), reconduite le 21 novembre 2016, est à l’origine de la suspension des activités académiques depuis des semaines. Inquiets de cette situation, les étudiants ayant manifesté leur colère le 24 novembre ont interpelé le gouvernement.

Pour Chris Issembi, le président de la mutuelle des étudiants de l’ENS, la situation est d’autant plus préoccupante que l’année 2015-2016 n’a pas encore été achevée. En décidant de fermer l’accès à leur établissement, les étudiants espèrent attirer l’attention du Premier ministre et du ministre de l’Enseignement supérieur. Pour eux, une discussion franche avec les enseignants grévistes permettra de donner les chances à l’école de démarrer ses activités afin d’éviter un nouveau retard dans le programme de l’année.

S’ils ont dit comprendre les inquiétudes des étudiants, les enseignants n’ont pas moins confirmé la poursuite de leur grève jusqu’à satisfaction de leurs différentes revendications qui, ont-ils assuré, ont été portées à la connaissance des autorités. Toutefois, ils ont indiqué que le blocage enregistré depuis le début de l’année ne résulte pas uniquement de leur grève. Depuis l’annonce de la rentrée par le gouvernement, le personnel atos de l’ENS revendique aussi de meilleures conditions de travail et de traitement.

Le 24 novembre, une réunion a été organisée par le ministre de la Fonction publique, à laquelle ont pris part le ministre de l’Enseignement supérieur et celui de l’Education nationale, la double tutelle de l’ENS. Le principal objet de la rencontre : le fonctionnement de l’établissement.

 
GR
 

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