Alors que le sommet sur le climat, organisé par l’Organisation des Nations unies doit se tenir ce 23 septembre, une grande marche a été organisée dans les rues de New York.

Les manifestants sur l’avenue «The Americas» de New York. © GabonreviewGabonreview/Griffin Ondo Nzuey

Les manifestants sur l’avenue «The Americas» de New York. © GabonreviewGabonreview/Griffin Ondo Nzuey

 

Prévu pour se tenir ce mardi 23 septembre 2014 dans le cadre de la 69e session de l’Assemblée générale des Nations unies sous le thème «Accélérer l’action», le sommet sur le climat a été précédé d’une grande marche, dans la journée du dimanche 21 septembre, initiée par de nombreuses ONG, associations et autres défenseurs de l’environnement dans les rues de New York (USA). Si la marche s’est déroulée à travers plusieurs pays du monde, dans la ville abritant le QG de l’Organisation des Nations unies (ONU), c’est plus de 300 000 manifestants, à en croire les organisateurs, qui ont fait entendre leur mécontentement quant à l’absence d’une véritable politique internationale pour la préservation de l’environnement. «C’est la planète dans laquelle vivront les prochaines générations. Il n’y a donc pas de plan B, parce qu’il n’y a pas de planète B», a déclaré Ban Ki-Moon qui espère préparer au mieux la Conférence mondiale sur les changements climatiques prévue pour 2015 à Paris (France).

Des manifestants devant le siège de l’ONU, le 21 septembre 2014. © Gabonreview/Griffin Ondo Nzuey
Des manifestants devant le siège de l’ONU, le 21 septembre 2014. © Gabonreview/Griffin Ondo Nzuey

Pour le secrétaire général de l’ONU qui prenait lui-même part à la marche aux côtés de nombreuses personnalités politiques et du milieu cinématographique, à l’instar de Bill de Blasio, du maire de New York, d’Al Gore l’ancien vice-président des USA et de Leonardo DiCaprio, il s’agit d’amener les dirigeants du monde à une plus grande implication dans la préservation de l’environnement par le biais d’un accord les engageant au respect des clauses relatives à la réduction de la pollution. Une ambition qu’a réitéré l’édile de la «Grosse pomme», en marge de la manifestation, en annonçant la mise en œuvre d’un nouveau plan en vue de la réduction de 80% des émissions de gaz à effet de serre dans sa ville, d’ici 2050. Une décision qui est loin d’être prise en compte par un grand nombre de dirigeants des pays développés, a regretté le maire. En effet, si l’Inde et la Chine, au même titre que les Etats-Unis, font partie des plus grands pollueurs, l’on rapporte pourtant que les chefs de gouvernement des deux nations ne prendront pas part au sommet. Toute chose qui interroge sur la prise de responsabilité de chaque Etat face à l’urgence.

Le Gabon pour sa part, engagé dans la préservation de l’environnement depuis plusieurs années, devrait être représenté par son président, qui est accompagné de 2 membres du gouvernement, précisément Nelson Messone, ministre des Eaux et Forêts, et Emanuel Issoze Ngondet, ministre des Affaires étrangères. Les autorités gabonaises prendront notamment part aux travaux répartis en sessions selon différents thèmes tournant autour du climat, de la santé, de l’emploi, l’agriculture, les transports, la construction et le développement des villes, les polluants et l’énergie. Ali Bongo réitérera la position du Gabon sur la question du réchauffement climatique et les efforts entrepris par le pays dans le domaine. De nouvelles mesures devraient être annoncées au cours de l’intervention du chef de l’Etat, rapporte son entourage.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. IPANDY dit :

    Je félicite les autorités du Gabon, dont le premier est le chef de l’état pour la politique mené en ce qui concerne la préservation de l’environnement. Face à au langage de sourds muets entre les pays pollueurs, l’onu et les pays, comme le Gabon qui se battent pour préserver l’environnement, je pense que les humains ont plus que besoins de l’éternel Dieu pour trouver des solutions définitives à ces problèmes.

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