En dépit de leur échec au Grand Prix de l’Excellence, les finalistes malheureux pourraient se voir présenter des pistes de financement pour leurs projets.

Le débriefing  avec les perdants du dernier concours. © JA Gabon
Le débriefing avec les perdants du dernier concours. © JA Gabon

 

Au lendemain des déjeuners et débriefing avec les lauréats du Grand Prix de l’Excellence, Junior Achievement Gabon a organisé, le 17 décembre dernier, une rencontre avec les finalistes malheureux. «Nous avons pensé qu’il ne fallait pas délaisser les perdants, car ils sont quand même arrivés en finale», a expliqué la directrice exécutive de JA Gabon. «L’idée était donc de faire un point de la situation. Tout porte à croire qu’ils ont tiré des leçons de cette expérience et je pense qu’ils vont très bien rebondir», a poursuivi Radia Garrigues. Ces derniers ont, en effet, été amenés à se prononcer sur l’expérience acquise à l’issue de ce concours, comment ils avaient vécu le fait de n’avoir pas remporté de prix et à évoquer leur l’avenir.

Bien évidemment, l’ensemble des finalistes malheureux dit sortir grandi de cette expérience «très enrichissante». Certains disent avoir appris la rigueur, l’esprit de synthèse, la rédaction d’un business plan, la discipline, la gestion du stress, etc. Aussi, sont-ils tous déçus et frustrés de n’avoir pas remporté de prix. Sans pour autant s’apitoyer sur leur sort, ils entendent bien aller de l’avant, notamment en recherchant d’éventuels «sponsors» à leur projet. Une attitude bien perçue par JA Gabon, qui entend les soutenir dans ce sens. A cet effet, Radia Garrigues a rappelé que lors de la cérémonie de remise des prix, la présidence de la République a annoncé la mise en place d’un fonds d’investissement hébergé par l’incubateur. «Nous sommes donc en train de monter ce fonds pour soutenir les jeunes entrepreneurs du Grand Prix de l’Excellence, avec une priorité aux finalistes malheureux», a-t-elle indiqué. «Actuellement nous mettons en place procédures et process, ainsi que les montages financiers de ce fonds, afin qu’il soit accessible fin janvier au plus tard», a-t-elle encore fait savoir. Une logique dans laquelle s’inscrit également le Projet de promotion de l’investissement et de la compétitivité (PPIC) de la Banque mondiale, dont l’unité de coordination va se retourner vers l’Agence pour la promotion des investissements et des exportations (Apiex), pour voir si elle a prévu des dispositions pour réétudier certains dossiers qui pourraient être repêchés. La question lui sera donc posée, pour permettre aux candidats malheureux d’avoir des pistes de financement.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Davy Paterne MOUBAMBA dit :

    À ce jour, ce fond n’a jamais vu le jour. Aucune communication n’est faite sur le sujet. JA reste sourd à nos sollicitations. Pouvez-vous les interoger sur le sujet ?

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