Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Billie-By-Nzé, a présenté le 7 septembre les priorités de son département.

Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Billie-By-Nzé, présentant la feuille de route de son département, le 7 septembre 2017. © Gabonreview

 

Pour sa première sortie en tant que ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, après le remaniement ministériel du 21 août, Alain-Claude Billie-By-Nzé a annoncé un changement dans le format de la communication gouvernementale. Si les précédentes conférences de presse lui donnaient l’opportunité de commenter l’actualité nationale et parfois internationale, d’expliquer les pans de l’action publique, notamment les activités des autres départements ministériels, il reviendra désormais à chaque membre du gouvernement de se présenter devant les journalistes pour parler des priorités et de l’actualité de son département.

Le ministre de l’Economie numérique, de la Culture et des Arts et Traditions, chargé de l’Instruction civique, Porte-parole du gouvernement, a été le premier à passer devant les hommes des médias, pour présenter les priorités de son ministère.

La priorité phare des responsables de ce département est de faire de l’Economie numérique d’ici à 2025, au plus tard, un secteur porteur de l’économie gabonaise, avec une contribution de 11 % du Produit intérieur brut (PIB). Pour y parvenir, Alain-Claude Billie-By-Nzé a tricoté trois textes de Lois pour mieux réguler ce secteur.

Ces textes devraient permettre l’amélioration de la régularisation du secteur de la téléphonie, de l’économie électronique. «Il faut réglementer les transactions électroniques pour encadrer le commerce en ligne, les transferts…», afin de faire en sorte que «les clients soient protégés», a expliqué le ministre de la Communication.

La cyber-sécurité intègre également ce programme, avec la définition d’un cadre juridique approprié pour que «le Gabon protège sa population».

Le développement de l’économie numérique passe également par la densification du réseau de la fibre optique dans le pays. Le ministère prévoit la création d’un incubateur d’ici à janvier 2018 à Libreville, pour générer des emplois dans ce secteur. Par ailleurs un Conseil national du numérique sera mis en place pour une meilleur régulation du secteur.

Sur le volet communication, la promotion du Code de la communication, notamment la redevance audio-visuelle qu’il instaure constitue une priorité de premier ordre. Selon le ministre de la communication, les fonds issus de cette redevance permettront de financer les medias de service public, le fonds de la presse et l’industrie cinématographique locale.

Le ministère envisage également l’ouverture d’une Ecole de formation aux métiers de journalisme et de la Communication, pour la rentrée académique 2018-2019.

Si une chaîne thématique pour la promotion des œuvres gabonaises est en gestation, deux salles de cinéma, d’environ 1800 places chacune, devront, quant à elles être construites à Libreville et à Port-Gentil. Par ailleurs, toujours sur le volet culture, des travaux sont en cours pour la définition du statut des artistes, mais également pour restructuration des droits d’auteur.

Pour les événements culturels, «Gabon 9 provinces» sera officiellement institué et un texte sera pris dans ce sens, selon Billie-By-Nzé. En ce qui concerne l’Education populaire, le ministère envisage d’intensifier l’enseignement, aux enfants, de leurs droits et devoirs envers eux-mêmes et envers le monde qui les entoure. Globalement, le ministère de la Communication et de l’Economie numérique a un chantier titanesque, Saura-t-il le financer ?

 
GR
 

3 Commentaires

  1. AGORA dit :

    Pardon….ce gars parle trop!!!

  2. Mimbo dit :

    Ah il a volontairement oublié de dire qu’il est l’administrateur des crédits de Gabon télévision en lieu et place du Directeur général.Au temps béni du parti unique Zacharie Myboto n’y pas parvenu.Tout ceci se passe sous le nez et la barbe d’Ali Bongo.

  3. Zozla dit :

    Incubateur par ci, par là. Il faut plutôt soutenir les PME existante en facilitant leur accès aux marchés.
    Que deviennent toutes ces solutions innovantes tant vantées ?

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