Les membres du gouvernement se sont réunis à Libreville, le 25 juin 2018, autour du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, dans le cadre d’un séminaire gouvernemental axé sur les Partenariats public-privé (PPP).

Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet entouré des membres du gouvernement lors du séminaire sur les Partenariats public-privé. © Gabonreview

 

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Le ministère de la Promotion des Investissements et des Partenariats public-privé a organisé, le 25 juin, un séminaire sur l’appropriation du mécanisme du Partenariat public-privé (PPP).

Conçu avec l’appui de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI-Gabon), ce séminaire gouvernemental est destiné au renforcement des capacités des membres du gouvernement dans la maîtrise du périmètre de compétences de cet outil. Il s’agit de permettre aux «membres du gouvernement, premiers décideurs de l’administration», affirme Issoze Ngondet, d’appréhender «les contours juridiques, économique financier et technique de ce mécanisme».

Le séminaire a été animé par deux experts du Cabinet CPCS recrutés par la Banque mondiale, Jean-François Arsenault et Patrick Sergant, respectivement Managing partner et Expert légal.

Plusieurs thématiques ont été abordées par ces experts : «Politique et stratégie PPP : quel est le rôle des PPP dans le développement des infrastructures au Gabon ?» ; «Identification et priorisation des projets : quels projets prioriser pour un développement en PPP et pourquoi ?» ; «Gestion des suivis : comment garder la maîtrise publique du projet ?» ; «Soutenabilité budgétaire et financière : Comment assurer la maîtrise de la dette publique et mettre à profit les véhicules existants ?», etc.

Pour le Premier ministre, ce mécanisme est pertinent en ce que «son principal avantage est de ne pas accroître l’endettement de l’Etat», et de renforcer «le rôle et la place du secteur privé, aux côtés de l’Etat», a-t-il soutenu, ajoutant que «la construction et la gestion de certaines infrastructures, notamment les bâtiments publics, les routes, les aéroports et les ports, sont directement financées par le secteur privé».

Dans ce contexte, assurent les experts, un contrat optimal des PPP doit répondre à une triple contrainte : réaliser des investissements publics dans un contexte budgétaire tendu, bénéficier des capacités des entreprises privées et assurer une répartition équitable des risques entre partenaires publics et privés.

«Bien que les PPP représentent un outil de choix pour le développement des infrastructures au Gabon, l’outil n’est pas nécessairement adapté à tous les projets et il est important d’en saisir les atouts, mais aussi les inconvénients, avant de le déployer à grande échelle», a averti Jean-François Arsenault.

Les travaux de ce séminaire devraient permettre le renforcement du cadre juridique et institutionnel des PPP, de même que la capacité d’élaboration d’un portefeuille projets en PPP, le renforcement des acteurs en charge de ce mécanisme au Gabon et l’opérationnalisation de l’Unité PPP.

 
GR
 

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