L’ancien coordonnateur des jeunes de l’Union nationale (UN) s’est dit favorable à la main tendue d’Ali Bongo, non sans soutenir la démarche d’Estelle Ondo, nouvelle  ministre de l’Economie forestière, sous le coup d’une procédure disciplinaire au sein de l’UN.

 

 

Ghislain Ledoux Mbovoue Edou, ancien coordonnateur des jeunes de l’Union nationale. © D.R.

Ghislain Ledoux Mbovoue Edou, ancien coordonnateur des jeunes de l’Union nationale. © D.R.

Considéré comme l’un des plus radicaux parmi les jeunes militants de l’opposition, Ghislain Ledoux Mbovoue Edou a récemment montré des signes de tiédeur. Président du mouvement panafricain «Le citoyen conscient», l’ancien coordonnateur des jeunes de l’Union nationale (UN) appelle désormais à une nouvelle pratique de la politique au Gabon et à la mise «à plat des dispositions de la loi qui ne garantissent pas la sincérité du vote, l’expression démocratique et le rendu de la justice». «Il n’y a pas meilleure occasion qu’un dialogue avec les acteurs de la société politique et de la société civile» pour parvenir à cet objectif, a-t-il affirmé le 7 octobre 2016, à la faveur d’une sortie à Libreville.

Au sein de l’opposition, notamment à l’UN, le nouveau positionnement du jeune leadeur politique est loin de faire l’unanimité. Certains l’accusent d’avoir «retourner sa veste» après avoir été «reçu par le palais du bord de mer», quand d’autres regrettent qu’il n’ait pas choisi de s’exprimer sur l’incarcération de Firmin Ollo Obiang, son successeur, incarcéré depuis plusieurs mois à la prison centrale de Libreville. S’il s’est défendu de militer pour le pouvoir en place, pour Ghislain Ledoux Mbovoue Edou, son positionnement est l’expression d’un malaise ressenti au sein de son parti depuis ces derniers mois. Il dit regretter «la prise d’otage d’une certaine opinion bien pesante», dont il exhorte les dirigeants de l’UN d’en sortir. Difficile de ne pas voir une pique à l’endroit de Jean Ping et certains de ses soutiens lors de la dernière élection présidentielle.

Le jeune leader politique n’a d’ailleurs pas manqué de voir dans cette «prise d’otage» la principale raison de l’entrée au gouvernement d’Estelle Ondo, jusqu’à lors 4e vice-présidente de l’UN. «En répondant à l’appel du président de la République (…) Estelle Ondo ne trahit pas ses convictions, elle ne trahit pas non plus ce peuple qui continue d’espérer au changement», s’est-il exprimé avant de s’en prendre vertement au dirigeant de son propre parti. «Plutôt que de brandir, comme un épouvantail, une procédure disciplinaire (…), l’Union nationale doit engager sa responsabilité au sens sémantique du terme, obligeant son directoire à accepter sans complexe, malgré les états d’âme légitimes, l’ouverture d’un dialogue politique qui lui permettra d’en sortir grandi et redynamisé». Pour Ghislain Ledoux Mbovoue Edou, «insister dans l’impasse conduira le parti à une implosion ou à une explosion indubitable». Visiblement, Gérard Ella Nguéma a fait des émules au sein du parti d’André Mba Obame. Mais de quelle envergure ?

 
GR
 

13 Commentaires

  1. Nkembo dit :

    C’est ce que vous deviez demander
    depuis. Je prie que ce dialogue
    aboutisse à un code électoral blindé
    que Guy Nzouba Ndama et ses acolytes
    ne pas modifier quelque soit la menace
    de leurs intérêts.

  2. La Fille de la Veuve dit :

    Vous aussi !

    Un article pour un Charlot comme celui-la !

    Bientôt on aura aussi droit à un article sur « les jeunes de cocotiers » sont pour le dialogue!?

    Laissez ça a Gabon 24 et RTPDG.

  3. natty dread dit :

    mais M.Ledoux ne dit pas qui doit gérer ce type de dialogue et ne questionne pas la légitimité des parties prenantes? en quoi un acteur qui est rejeté par la majorité du peuple peut-il être un interlocuteur credible? nos acteurs politiques cèdent trop facilement à la peur et à la manipulation devenant ainsi de simples acteurs, nous avons besoin de leaders courageux et consequents. Aucun de vous ne parle de l’arme référendaire qui est un attribut du Président de la République et qu’il est en droit d’utiliser vis-à-vis du peuple sur la ou les questions cruciales du moment. Faudra-t-il arriver à une implosion sociétale avant que vous n’ouvriez les yeux?

  4. OMO dit :

    Vraiment ces gens cherchent quoi en politique? Quelle incohérence dans votre positionnement. Incroyable !!

  5. tara dit :

    Très bon raisonnement mon frère tu n’en sortira que grandit et ceux qui ne comprennent pas aujourd’hui ce positionnement le comprendront un peu plus tard demain se prépare aujourd’hui.

    ceux qui veulent rester cloîtrer dans leurs bottes ne le font pas pour le pays mais pour des causes personnelles.

  6. okoss dit :

    Le BBM de L union Nationale???
    Vas y fiston, la soupe est bonne

  7. Shaka Loubedi dit :

    Mr Mbouvoue Edou,

    En quoi le dialogue d’aujourd’hui sera-t-il different des pseudos dialogues de l’apres 1993, 1998, 2005? Et pourquoi accepter le dialogue d’un tyran qui a refuser de dialoguer pendant 7 ans? Ce que vous sembler vouloir consciemment ignorer c’est que c’est le people gabonais dans sa majorite qui ne veut pas de dialogue car cela ne se fera pas dans son interet. Ce sont des policards comme vous qui contribuer a faire du Gabon une risee mondiale. Meme des grandes fondations comme la foundation Mo Ibrahim reconnait que lq les dirigeants Gabonais ont depasser le ridicule en trichiant au vu et au su de tout le monde.
    COntenter vous de vos malettes et postes dans le gouvernement de l’emergence. Moi je me refuse de sacrifier mes enfants pour mes propres interest presents car ils ne seront pas les interest de mes enfants dans 20 ans.

  8. Foulou-Menou dit :

    Il a besoin d’un poste en fait.

  9. Le Griot dit :

    Le dialogue c’est pour les politiques, le peule na rien dedans le pouvoir dépense des sommes d’argents pour acheter des opposants au lieu de construire des écoles 600 millions par ci 600 millions par là

  10. mourir debout.Que de vivre a genoux dit :

    Ledoux est simplement un usurpateur,il est fataliste et ne croit plus au changement.C’est tout simplement de la résignation étant donné la désillusion du peuple du changement a la dernière élection présidentielle.Il se dit qu’Ali est repartit pour 7 ans,donc pour lui 7 autres années de combat c’est trop.Obligé d’aller a la soupe de l’émergence.Aussi son machin de conscience citoyenne de représente rien au niveau des adhérents.C’est ce genre de jeunes leaders qu’on ne veux plus,parce que la politique Gabonaise depuis 90 n’a été résumée que par des compromissions d’arrière boutique entre hommes politiques pour leur propre intérêts.Et le peuple n’a rien gagné dans ses fumeux dialogues.Le peuple a choisit un président le 27 août dernier,qui est le Président de tous les gabonais.La Cenap et la cour constitutionnelle en ont décidés autrement.La seule lutte qui vaille la peine d’être menée est celle de permettre a ce que Le président Ping retrouve son fauteuil.Le dialogue se fera a son initiative.

  11. Mobble01 dit :

    Ce type a été viré de la mairie. Il passe des moments difficiles et apparement l UN ne lui viens pas en aide . Un poste de DirCab est au bout de ce volteface!

  12. Doane essatouck dit :

    il veut simplement attirer l’attention sur lui. simplement ca!!

  13. le chef traditionnel dit :

    C’est son droit. Au fait , ce niakouet de ping doit reconnaitre sa défaite et dialoguer avec le pouvoir.

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