Pendant 5 jours, les experts du Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international (FMI) pour l’Afrique du centre (Afritac centre) axeront leurs travaux sur le pilotage de la trésorerie des Etats de la sous-région.

Scène de l’ouverture des travaux, avec Jean-Fidèle Otandault et Paulo Drummond (au centre), le 6 novembre 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Le séminaire régional de l’Afritac centre s’est ouvert, ce lundi 6 novembre à Libreville, réunissant 9 pays (Burundi, Cameroun, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée Equatoriale, RDC, RCA, Tchad, Sao Tomé-et-Principe). Les travaux visent trois principaux objectifs : l’échange d’expériences entre les pairs sur le pilotage de l’exécution du budget et les instruments associés, l’identification des contraintes partagées et les mesures à court et moyen termes pour un pilotage optimal de l’exécution du budget, et la maîtrise des instruments de pilotage de la trésorerie de l’Etat (plan de trésorerie, plan de passation des marchés).

Des moments de l’ouverture des travaux. © Gabonreview

Ouvrant les travaux, le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics a dit attendre beaucoup de ce séminaire régional qui, a-t-il indiqué, entre dans le cadre des différentes réformes engagées ces derniers mois par les chefs d’Etat de l’Afrique centrale, y compris par le président gabonais, en vue de faire face à l’«essoufflement de nos économies, consécutivement à l’effondrement des cours de nos matières premières, notamment ceux du pétrole». «Ces réformes mettent effectivement un accent sur une meilleure prise en main de la gestion de nos finances publiques, notamment par le biais d’un véritable pilotage budgétaire», a déclaré Jean-Fidèle Otandault, disant apprécier le thème sur lequel a été organisé le séminaire.

Le thème «Pilotage de l’exécution du budget : les instruments et les responsabilités», a en effet, précisé Paulo Drummond, «s’inscrit dans le cadre du programme pluriannuel adossé sur le 3e cycle de financement de Afritac centre pour la période 2017-2021». «Les grandes orientations de ce programme s’articulent autour de la mise en œuvre des dispositions innovantes d’une part, des directives de la Cemac dont l’échéance de transposition est prévue pour le 31 décembre 2017, pour les pays de la Cemac et d’autre part du nouveau cadre de gestion des autres pays de l’Afrique centrale couverts par Afritac centre», a ajouté le directeur Afritac centre FMI.

Jusqu’au 10 novembre prochain, les participants du séminaire régional aborderont 4 sujets : les prérequis d’un pilotage réussi de l’exécution du budget, le plan des passation des marchés publics, le plan d’engagement des dépenses et la régulation budgétaire, ainsi que le plan de trésorerie et son articulation avec le plan d’engagement.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Le Bantou de "Makata ma ngoye" dit :

    Humm encore de la foutaise organisée par le FMI.Fermeture des entreprises,licenciement massif des Gabonais,augmentation du chômage des jeunes,inflation,crise des secteurs de l’éducation et de l’enseignement supérieur,politisation de la justice,accroissement des écarts sociaux,paupérisation du peuple,etc tel est le lot des maux auxquels sont confrontés la société gabonaise en perte de vitesse.Dans un tel contexte,sur quoi se fonde le FMI pour donner une appréciation positive de la situation du Gabon?Quelle analyse profonde fait-il(FMI) de ce lot des maux du Gabon?
    Nous comprenons clairement qu’il y a là une stratégie de l’Occident(France,USA,etc) de valider la gestion calamiteuse des « émergents » du Gabon.Afin de leur apporter une crédibilité de façade.Comment le FMI peut-il(FMI) fermer ses yeux devant tant de maux? Vraiment une hypocrisie occidentale!

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