La deuxième session du 114e congrès américain invite le gouvernement à respecter les principes démocratiques durant la prochaine élection présidentielle.

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La deuxième session du 114e congrès des États-Unis d’Amérique a adopté, le 12 juillet dernier, la résolution n° 821 aux termes de laquelle les pouvoirs publics gabonais sont invités à organiser une élection présidentielle transparente, pacifique, libre et équitable. Défendue par les parlementaires Smith du New Jersey, M. Engel, M. Royce, et M. Meeks, cette résolution vise à assurer la stabilité et la croissance à long terme du Gabon. Du moins, selon ses promoteurs.
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Renvoyée à la commission des Affaires étrangères et formulée en quatre grands points, cette résolution s’appuie sur la contestation de la légitimité des résultats de l’élection présidentielle anticipée de 2009 et les protestations contre le cadre juridique. Elle vise à promouvoir le respect de la Constitution, l’indépendance des institutions, la limitation du nombre de mandats, et la représentation de la société civile dans les organes de gestion des élections. « L’élection de 2009 a été marquée par des manifestations violentes, des violations des droits de l’homme, des irrégularités dans les listes électorales, des sondages truquées, une censure injuste, une couverture biaisée des événements et des violences post-électorales», indique-t-on en substance au département d’Etat américain.
Dans son assignation, visant à mettre les autorités gabonaises face à leurs responsabilités, le congrès américain appelle au respect et à l’application de la Constitution dans toute sa rigueur. La chambre des représentants (équivalent de l’Assemblée nationale –ndlr) demande au gouvernement gabonais d’organiser une élection présidentielle transparente, pacifique, libre et équitable en août 2016. Pour cela, elle lui recommande une participation équitable et ouverte de l’opposition ainsi que la liberté de parole et de réunion pour tous les citoyens. Elle encourage, en outre, la poursuite des efforts vers la consolidation de la démocratie à travers le renforcement du dialogue et des actions concrètes pour améliorer le cadre constitutionnel et juridique.
À travers cette résolution, le congrès américain invite les citoyens gabonais à participer pleinement et pacifiquement à l’élection présidentielle et demande aux États-Unis et à d’autres partenaires internationaux de participer à la création d’un environnement garantissant la liberté d’expression, des élections libres et régulières, encourageant la participation des électeurs et favorisant une société civile forte.
La résolution n° 821 de la deuxième session du 114e congrès des USA ramène au souvenir de ce qu’à peine accréditée comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des Etats-Unis d’Amérique près la République gabonaise, Cynthia Akuetteh, avait effectué, le 12 janvier 2015, une déclaration à travers laquelle elle se prononçait sur le climat politique au Gabon, indiquant que les USA «condamneront fermement toute tentative de changement de gouvernement par des moyens extraconstitutionnels» et souhaitant que «la prochaine phase de (l’) histoire (du Gabon)», donc l’élection présidentielle de cette année, soit organisée dans «le respect des lois gabonaises et des normes internationales de transparence». Une déclaration alors analysée par Gabonreview et qui nous avait valu bien de javelots. (Lire :«Déclaration de l’ambassadeur des USA : Entre convenances diplomatiques et non-dits»).
 
 
 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Diana calendre dit :

    IBUBU,
    Si tu as les oreilles écoutes bien ce que les puissants de ce monde veulent que tu saches. Aucune grande puissance ne te soutiendra, ces avertissements c’est pour te dire que tu es prévenu en cas de fraude. Mais, comme tu es un taureau qui n’écoute personne, continues sur ta lancée mais le réveil sera brutal. Nous gabonais resterons éveiller pour assister à tes dernières heures de gloire et pour vivre cette année qui restera à jamais ancrée dans l’histoire de notre bien aimé pays le Gabon.

    • Missu bala dit :

      @Diana calendre
      Ne nous leurrons pas. Ce type a vendu son âme au Diable pour le pouvoir, il ne compte que sur le vaudou de son gourou Accrombessi.
      S’il avait des oreilles qui écoutent, il ne se serait pas entêté à présenter sa candidature pour un 2ème mandat. C’est un « guignol » (dixit SIKKA TV) entre les mains d’Accrombessi. Le Gabon court un grave danger : Accrombessi pousse son « guignol » vers la démence ; il va utiliser l’armée pour réprimer les Gabonais dans le sang.
      Le temps n’est plus aux paroles, aux résolutions et autres. La communauté internationale devrait passer aux actes dès maintenant pour empêcher à ce type là et sa légion étrangère de massacrer les vrais Gabonais. L’heure est grave ! ABOGHE ELLA et MBOURANTSOUO ont livré le Gabon à un dictateur sanguinaire.

  2. Pour ces hors la loi qui nous sert de dirigeants, les mots ne suffisent pas. Il faut des actes mes amis des USA!

  3. Venance Pambou dit :

    Où est le fameux L »observateur qui avait tant critiqué Roxane sur l »article en lien à la fin ?

  4. Jean nzela dit :

    Opinion internationale, congrès , syndicat ne vous agités pas. Les élections seront organisées dans la très haute transparence pour éviter tous recours et contestations.

  5. Pierre-Lotti Mezui Ondo dit :

    Je pense que Dieu travaille au travers des Hommes et qu’Il a par ce congrès exaucé les cris de nos cœurs et les misères de nos âmes. Ali Bongo tu sais que Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais ,sa conversion. Pourquoi t’obstines-tu à continuer dans l’erreur? Dieu te donne encore le temps de te ressaisir avant qu’il ne soit trop tard. Que celui qui a les oreilles …..Bonne libération de mon cher pays et que la main du Très-Haut éloigne le Gabon de toutes conspirations. Je vous remercie

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