Fruit de saison : quelques jours après la résolution du Parlement européen sur la dernière présidentielle au Gabon, Séraphin Moundounga, ancien ministre de la Justice d’Ali Bongo, désormais indépendant, a été amené à s’épancher. La résolution du Parlement de l’UE, les pistes pour une de sortie de crise au Gabon, l’ONG créée à la faveur de sa dissidence avec le pouvoir, le dialogue prochain d’Ali Bongo, la Can 2017, la vague d’arrestations dans le cadre de l’opération Mamba… autant de sujets abordés avec l’ancien Garde des Sceaux.

Seraphin Moundounga. © D.R.


 
Gabonreview : Le Parlement européen vient d’adopter la résolution, tant attendue par l’opposition, sur la présidentielle du 27 août dernier. Pensez-vous que cette résolution va faire bouger l’ordre politique en place à Libreville ? Si oui, à quelle échéance ?
Séraphin Mondounga : Le Parlement européen, comme je le présageais déjà depuis le processus amorcé le 12 décembre dernier à Libreville, vient de confirmer l’universalité et l’indivisibilité des droits de l’homme et notamment le droit de choisir et de révoquer librement ses dirigeants, en l’espèce le choix porté par le peuple gabonais sur le président élu Jean Ping et, conséquemment, la révocation de l’ancien chef de l’État, Ali Bongo dont la fin, de l’obstination à ne pas accepter l’expression souveraine du peuple gabonais, est irréversible et désormais imminente, à une échéance dictée par le fait qu’il est l’unique chef d’Etat sortant, africain, à être pris la main dans le sac et les doigts à la fois dans la confiture, ainsi qu’internationalement reconnu, panafricainement et internationalement, comme battu, tel que vient de le confirmer le vote quasi unanime du Parlement européen, sur saisine des observateurs européens sollicités par l’ancien pouvoir gabonais qui ainsi décidé de tomber, spectaculairement, devant tout le monde, en présence des invités étrangers et en direct à la télévision et dans les réseaux sociaux.
Il est maintenant question d’une autre procédure visant à demander au Conseil européen d’adopter des sanctions. Croyez-vous qu’elle aura le même succès que la résolution votée au Parlement européen à 553 voix sur les 647 votants ?
La résolution votée par le Parlement européen procède de l’article 9 de l’accord de Cotonou liant l’Union européenne et ses États membres aux États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ; article dont les dispositions font de 3 valeurs démocratiques (Etat de droit, Droits de l’Homme et Démocratie) des éléments à caractère essentiel et, ainsi, dont toute violation par tout signataire de l’accord autorise les autres membres à prendre des sanctions si le dialogue politique prévu à l’article 8 dudit accord de Cotonou qui doit être engagé entre l’Union européenne, les autorités de fait ou de droit de l’Etat en cause, son opposition et sa société civile (et non ni le Dialogue national du président élu Jean Ping ni celui que préconise Mr Ali Bongo qui sollicite des prolongations comme au football) ne permet pas de mettre un terme à la violation des droits concernés et si les consultations prévues par l’article 96 du même accord de Cotonou échouent aussi. Puisqu’il s’agit d’une obligation internationale, toutes les parties sont tenues par une obligation d’appliquer tout traité ou toute convention internationale de bonne foi, en application du principe édicté à l’article 26 de la Convention de Vienne sur le droit des traités en partant du principe latin Pacta sunt servanda Les conventions doivent être respectées»). Je ne peux préjuger de la mauvaise foi d’un partenaire, car, pour moi, sa bonne foi est présumée acquise une fois le traité signé et ratifié.
L’application de l’accord de Cotonou bénéficiera de cette application de bonne foi par la Commission de l’Union européenne, par le Conseil européen comme par tous les États membres. Pour la paix et la démocratie au Gabon, mais aussi pour le triomphe du droit international et pour la sécurité en Europe et dans tout le monde libre, victimes collatérales d’immigrations massives et de la vascularisation du terrorisme, du fait des régimes tyranniques et d’États faillis dans l’étranger proche des grandes démocraties.
© D.R.
D’aucuns disent : ces différentes résolutions n’auront aucune prise réelle sur le pouvoir de Libreville. Ne pensez-vous pas qu’ils ont raison, au regard des exemples congolais ou burundais ?
D’abord, comparaison n’est pas raison. Ensuite, grâce aux sanctions européennes et internationales, le processus politique qui a failli se figer en RDC s’est décanté pour empêcher un troisième mandat anticonstitutionnel tel que désormais en bonne voie, pour que ce pays-frère puisse connaître une paix durable ; là où au Burundi la crise est née des divergences entre l’interprétation de la Constitution, prenant ou pas en compte la période de transition dans l’inventaire des mandats présidentiels eu égard à un accord politique ayant ouvert la voie à la transition de l’époque. Pour le Gabon, le cas est tout aussi différent des deux autres pays qu’il l’est de toutes les situations en Afrique subsaharienne, de tentative de fraude particulièrement inintelligente que tous les fraudeurs sont publiquement «éventrés». Les sanctions ciblées comme l’interdiction, aux membres du coup d’État politico-militaro-juridicio-constitutionnel, d’entrée dans le territoire des États membres de l’Union européenne, du survol de l’espace aérien européen ainsi que le gel de leurs avoirs et la mise sous scellés de leurs biens dans tout le monde libre, contribueront à accélérer le processus de retour à la paix au Gabon par le triomphe de la volonté populaire exprimée le 27 Août 2016 et la répartition de toutes les graves violations des droits de l’homme depuis le 31 Août et qui se poursuivent chaque jour.
Vous avez été identifié comme l’une des figures de proue du lobbying ayant amené à l’obtention de la résolution du Parlement européen. Que pouvez-vous en dire ou encore quelles ont été les actions menées ?
Ma volonté à contribuer au triomphe de la volonté souveraine du peuple gabonais est une constante de mon action politique amorcée comme Député à 26 ans et ce jusqu’à ce jour, notamment en refusant le 30 août 2016 d’alléger un imaginaire hacker des résultats électoraux pourtant non informatisés, tel que je l’avais dénoncé en publiant le même jour un communiqué sur ma page Facebook. Aussi, toutes les démarches menées par l’ONG UNITÉ, depuis son lancement à Libreville, le 5 septembre 2016, jour de ma démission et la formalisation de cette démission, le 6 septembre, ainsi que de la création effective de cette ONG le même jour, ne sont que des modestes contributions aux efforts fournis par tous les leaders politiques et ceux de la société civile pour libérer le peuple gabonais de la tyrannie et faire entendre les appels des Gabonaises et des Gabonais à être secourus par la communauté internationale, invitée à appliquer le principe de la responsabilité internationale de protéger un peuple en danger soit en raison d’accords particuliers comme l’accord de Cotonou, soit sur autorisation du Conseil de Sécurité des Nations Unies comme ce fut le cas en 2011 lorsque le Gabon, dirigé par Ali  Bongo, avait voté la résolution des Nations Unies ayant sauvé le peuple libyen contre les atrocités de Mouammar Kadhafi.
En dehors du lobbying que vous menez tambour battant auprès de l’Union européenne, avez-vous d’autres solutions pour sortir le Gabon de la crise sociopolitique actuelle ; mieux, faire respecter le verdict des urnes que continue de réclamer Jean Ping ?
Il ne s’agit pas d’une seule réclamation du président élu Jean Ping . Il s’agit de faire triompher la volonté souveraine du peuple gabonais, exprimée le 27 août 2016, pour que quiconque sera désormais appelé à exercer une quelconque fonction publique, élective au Gabon, demeure à l’écoute et au service du peuple, en s’interdisant de s’en servir et de l’asservir, conscient et convaincu que le peuple qui l’a choisi est en droit de le révoquer. Aussi, le recomptage transparent de votes semble être la principale piste de sortie de crise; des alternatives pouvant être :
– la reprise partielle du vote dans les zones litigieuses du Haut-Ogooué et du deuxième arrondissement de Libreville mais sous protection internationale et sous non plus simple observation internationale mais supervision internationale ;
– la mise en place d’une transition à la durée et aux modalités à déterminer, avec quels acteurs et pour quel rôle à faire jouer – sous protection et supervision internationale – au président élu Jean Ping et au contestataire Ali Bongo qui s’agrippe quoique très cerné de partout, pour aboutir à la révision de la Constitution et un rééquilibrage institutionnel promoteur de tous les 3 pouvoirs, tout en instituant une démocratie à la fois participative et interactive, pour mieux marquer la centralité de la société civile dans tous les processus politiques destinés à promouvoir les valeurs et la prospérité pour tous. Cette transition devrait aboutir à des nouvelles élections présidentielles suivies par les législatives, si ce n’est en même temps.
© D.R.
Les animateurs et artisans du régime d’Ali Bongo et même certains observateurs s’étonnent de l’espoir investi par l’opposition en l’Union européenne et se demandent qu’aurait fait l’opposition si le pouvoir de Libreville n’avait littéralement pas créé cette opportunité en invitant les observateurs de l’UE à la dernière présidentielle. Avez-vous une idée de ce qu’aurait fait l’opposition sans l’investissement a posteriori de certains députés européens, à l’instar de l’Allemand Jo Leinen ou de la Bulgare Mariya Gabriel ?
Je ne peux, faute de compétence, présager ce que ferait ou ne ferait l’opposition gabonaise car l’ONG UNITÉ n’est pas au service des particularismes mais s’est mise au service du peuple gabonais pour faire triompher sa volonté souveraine et contribuer à la paix. Pour le reste, j’observe que plusieurs leaders politiques et de la société civile sont très actifs dans la conduite d’actions non violentes permettant de passer, aisément et sûrement, de la dictature à la démocratie, tel que préconisé par le Professeur Gene Sharp qui déconseille, par ailleurs, d’accepter de négocier avec un dictateur sauf si c’est pour lui ménager la piste de sortie vers un pays d’exil comme on vient de le vivre en Gambie. Gene Sharp interdit aussi des actions violentes, convaincu, comme au sein de l’ONG UNITÉ, que toutes les actions non violentes passées, actuelles et futures, menées par nous tous et par chacun partout où nous nous trouvons, vont contribuer à désintégrer la tyrannie, sans délai .
Comment pourriez-vous expliquer l’atonie actuelle de l’opposition sur le terrain purement gabonais ?
En répondant à la précédente question, il me semble que cous pouvez, en fouillant, trouver la réponse à votre présente question. Sauf si je l’ai mal comprise. Auquel cas je sollicite votre indulgence pour pardonner ma lanterne.
Sans doute révélateur de l’état moral des troupes, croyez-vous que l’appel au boycott de la Can 2017, lancée par certains leaders, notamment de la société civile, ait été suivie ?
La réponse donnée ci-haut me paraît aussi partiellement applicable ici. Pour ce qui est de la participation des Gabonaises et des Gabonais à la fête ou au deuil de la Can, en dépit des billets d’entrée qu’on leur a payés pour mieux les infantiliser, au lieu de les rendre solvables en payant leurs arriérés de salaires et primes et indemnités multiformes, nous avons tous constaté qu’on a tenté de remplir les stades avec des mineurs ainsi gravement instrumentalisés en violation des conventions internationales sur les droits de l’enfant ; le remplissage par des étrangers et immigrés clandestins promis à une régularisation massive de situation de séjour au Gabon n’ayant pas suffi.
Vous avez porté sur les fonts baptismaux, une ONG dénommée Unité. Où en est-elle ? quelles actions entreprises depuis sa création ?
L’ONG UNITÉ, lancée le 5 septembre 2016 et dont la création a été formalisée par une assemblée générale, le lendemain 6 septembre à Libreville, nous a amené à agir en son nom pour faire entendre la voix du peuple gabonais, opprimé par un tyran, devenu sanguinaire, auprès du monde libre et épris de paix et des valeurs démocratiques, en France en Belgique, en Allemagne et États-Unis, avant d’aller très prochainement au Canada et au berceau de la de la démocratie et de la République en Grèce, ainsi que partout où nous sommes soit sollicités soit admis à notre demande. Notre activité doit davantage prendre d’ampleur depuis la légalisation de l’ONG UNITÉ en France par enregistrement ayant donné lieu à une codification par les autorités compétentes françaises, avec un numéro SIREN ; ce qui confère, depuis le 27 décembre 2016, une personnalité juridique, morale, à notre ONG à tous, nous tous, les épris de paix et de valeurs démocratiques partout où nous nous trouvons dans le monde. On peut avoir plus de précisions sur l’ONG UNITÉ (Union pour la Nation, l’Intégrité, le Travail et l’Egalité) en visitant le site web www.unitegabon.com
© D.R.
Ali Bongo appelle à un dialogue que vous déclinez. Frederik de Klerk et Nelson Mandela étaient pourtant radicalement opposés, mais ils ont fini par s’entendre sur un minimum commun pour créer la nation arc-en-ciel. N’est-ce pas une leçon de l’histoire dont le Gabon peut s’inspirer ?
Je constate simplement que vous ne dites pas que je n’ai pas aussi participé au Dialogue national convoqué et déjà réuni par le président élu Jean Ping. Pourquoi alors participer à un Dialogue convoqué par un individu que les Gabonaises et les Gabonais ont souverainement et notoirement révoqué et dont il confirmé qu’il n’est pas légitime, par la communauté internationale, depuis les déclarations de toutes représentations diplomatiques d’États démocratiques au Gabon, jusqu’aux rapports d’observation des élections par l’UA, par la fondation américaine NDI, la mission d’observation de l’Union européenne puis désormais le Parlement européen ? On a un accord avec l’UE, l’accord de Cotonou. Il devrait être appliqué par la procédure souple du Dialogue politique de l’article 8. Nous constatons tous que la junte politico-militaire d’Ali Bongo, par le porte-voix que je ne peux nommer et par le biais d’une Chambre qui représente les collectivités locales et non pas le peuple, faute d’une Assemblée nationale élue mais au mandat prorogé par une Cour constitutionnelle qui a cessé de rendre justice au nom du peuple gabonais, que la junte politico-militaire qui écume et sévit au Gabon, refuse le dialogue politique de l’article 8 de l’accord de Cotonou. Il reste à l’Union européenne et aux États européens de passer à l’article 96. Puis, si sans nouveau résultat, aux sanctions ciblées auxquels tout le monde libre est en droit de s’associer et ce avant la mise en œuvre, sur autorisation du Conseil de sécurité des Nations Unies, du droit de la responsabilité internationale de protéger un peuple en danger, le peuple gabonais.
Last but not least, en tant qu’ancien ministre de la Justice Garde des Sceaux que pensez-vous de la vague d’arrestations dernièrement intervenue au Gabon dans le cadre de l’opération Mamba en vue de l’assainissement des finances publiques ?
Dans une tyrannie personne n’a aucun droit. Car, seul le tyran a des droits tel qu’enseigné par Étienne de La Boetie en ces termes :
– le tyran qui le devient par une élection traite le peuple comme un taureau, un buffle qu’il faut dompter ;
– le Tyran qui s’impose par les armes grâce à une guerre ou même à un coup d’Etat, traite le peuple comme un trophée de chasse, une proie, un gibier ;
– le tyran devenu tyran par hérédité ou dévolution successorale, ainsi «né et nourri au lait» sortant du sein «de la tyrannie, regarde le peuple comme composé de cerfs reçu en héritage», un troupeau d’esclaves dont le salut passe, exclusivement, par le refus, tôt ou tard, de la servitude volontaire, en désobéissant au tyran, tous et partout, jusqu’à la naissance de la démocratie sur les cendres de la tyrannie. L’article 78 de la Constitution est sans ambiguïté. Les membres du gouvernement comme les responsables d’institutions constitutionnelles, ne sont responsables des faits allégués, au moment de leur commission, d’être des délits ou des crimes, rien que devant la Haute Cour de justice, qu’il faut réunir, y compris pour toute personne concernée par lesdits faits. Mais est-ce qu’il y a État de droit dans une tyrannie puisque le peuple n’a aucun droit ? Les «collabos» actuels l’apprendront un jour à leurs dépens quoiqu’ils s’en glorifient aujourd’hui et qu’ils tentent d’intimider même des leaders et personnalités qu’ils connaissent pourtant inintimidables et insusceptibles d’être pervertis par des biens matériels et autres prébendes.
 

 
GR
 

21 Commentaires

  1. Faustino Nze Ondo dit :

    Monsieur Moundounga serait candidat a la prochaine présidentielle qu’il ne s’y prendrait autrement.

  2. Monsieur MOUDOUNGA tu es libre de dire ce que tu penses.Mais c’est quand même honteux de ta part.après avoir passé 7 ans au gouvernement et volé l’argent de l’État,c’est maintenant que tu constate que le Président ALI BONGO est tout ce que tu décris? les gabonais vous demanderons les comptes.

  3. Célestin Ngue Bie dit :

    Merci cher compatriote pour cette limpide et courageuse contribution comme d’habitude. Les Gabonais sont tous debout pour faire rentrer le Gabon au sein des nations civilisées par la non violence et la force des arguments. Celui qui est à court d’arguments fait appel à l’argument de la force.

  4. abel koumba dit :

    Digne de sa grandeur.

  5. Nkembo dit :

    Je n’arrive pas que c’est l’interview que M oundounga que je.viens de lire. Cet homme a vraiment une conscience? Pourra t-il fixer les enseignants et les magistrats?
    Réalise t-il qu’il a foutu le bordel partout où il est passé?
    Bien fait pour Ali qui croit qu’ aimer c’est flatter.

  6. Le Griot dit :

    Le Gabon a besoin de leader de vrai pas de leader de ventre nous sommes fatigué trop de milliard pour achat de consciences ,notre pays est en danger, notre bien commun est bradé sous nos yeux,qui faire confiance ? bonne analyse de la situation pour que sa finisse comme les accords de paris!!j’ose croire à votre nouveau positionnement on verra.

  7. lepositif dit :

    Si les Agondjo, Oyono Aba’a, Nzoghe, Mamboundou pouvaient lire cette interview, ils se retourneraient dans leur tombe. C’est ca la, les nouveaux oppositions? Le pire, c’est qu’il parle comme s’il est dans l’opposition depuis qu’il est circoncie. Un produit 100% PDG et un des Emergents les influents et les plus zeles. En 2-4-6, il vient faire etalage du grand democrate qu’il est. Et il se trouve des gens pour l’applaudir. Pauvre Gabon.

    • Jean Charles MASSE dit :

      Et oui bien cher @lepositif, ainsi que cela transparaît à la lumière de votre analyse, Sieur Moundounga s’est résolument engagé sur le chemin emprunté en son temps par ces compatriotes défunts listés dans votre propos, connus pour s’être soustraits avec bravoure du clan des « imbéciles » qui semblent se complaire dans le statut-quo, réputés inaptes par confort personnel « …à changer d’avis…. » en vue d’un meilleur destin au plus grand nombre !
      Manifestement, M. Moundounga n’est pas un… »imbécile »….CQFD !
      Patriotiquement.

  8. jo fi dit :

    Qui a trahi, trahira! Tant pis pour les ping et autres.un simple instituteur qui a gravi les échelons jusqu’à ministre grâce aux coups bas et vol de diplômes! S il ajoute un an la bas, il aura en fictif le post phD. ..Tchouooh le traître!

  9. le sage dit :

    Alors si je comprends bien,il fallait que MOUNDOUNGA soutienne le coup d’état électoral,qu’il n’arrête pas de voler pour certains.Ne dit-on pas qu’ il y’a qu’un imbécile qui ne change pas? je suis heureux de constater que nos compatriotes ne veulent pas des dirigeants qui prennent conscience de la situation critique du pays.Avançons ensemble.

  10. AndrémbaConbilaMambondubongo....... dit :

    Que celui que n’a jamais pèche,l’écrive…Vous n’êtes point des exemples aux yeux de Dieu,donc vous êtes pas à même de juger M.Moundouga.Il a fait du mal,oui,aujourd’hui ,il veut se racheter,pas à vos yeux,mais aux yeux de Dieux.Que Dieu soit notre juge à tous…Je réitère devant Dieu que,personne n’est un exemple d’homme honnête dans sa famille,ou dans son domaine professionnel.Si je me trompe,prouvez-le…LA PROPHÉTIE A PARLE

  11. jean - jacques dit :

    Tous ceux qui ont mangé , pillé le Gabon sous l’ere OBO meritent d’être exterminer politiquement pour que les gabonais conscients soient en paix.leu place se trouve en prison.

  12. Laura Sagesse dit :

    être instruit n’est pas égal à être intelligent. On peut ne pas aimer une personne, mais être au moins objectif lorsqu’elle pose des actes positifs. Mr Moudounga a peut être un niveau d’instituteur sans bac, mais là, il pourrait même enseigner ceux qui ont soit disant, des doctorats en je ne sais quelle domaine, et qui sont incapables de soutenir une conversation digne de ce nom et de répondre aux questions très complexes devant de grands journalistes de renom comme le fait Mr Moudounga aujourd’hui de par le monde pour défendre son pays et le peuple auquel il appartient.De son passage aux affaires, je ne peux pas dire que j’appréciais ses prises de positions et ses décisions compte tenu de ce qui nous était souvent relaté par les médias; mais, je dois bien admettre qu’il cloue le bec à ses nombreux détracteurs. Qui l’eut cru? Mr Moudounga continuer sur votre lancée, ceux qui savent lire entre les lignes, reconnaissent la valeur et la somme de travail que vous abattez pour un Gabon nouveau et digne d’envie.

  13. jean - jacques dit :

    Laura sagesse, sincerement les individu comme vous, le pays ne peut pas avancer, moudounga a fait quelle interview? il ne faut pas raconter vos betises, les gens comme les moundounga merite les poursuites judiciaires et une prison avis. Aujourd’hui il devient votre dieu par c equ’il dit le mensonge sans pruves que votre vieillard a gagné une election que ce dernier a bien perdu? c’est pas moundoga qui etait ministre de justice , s’il etait un defenseur de droit de l’homme, ou il etait solidaire avec le peuple gabonais, il afait quoi sur les crimes rituels? au Gabon rien et rien. moudounga est un traitre et tous les tritres qui´ont l’argent qu’ils fuient en France c’est grace au pdg et BONGO qu’ils insultent mais Dieu ne pardonne pas tous ses traitresm crimnels vont le payer dure. c’est une question de temps.Tous auront la constipation à cause de manger du pain à la boite sardine en prison.

  14. BIOMAPHY dit :

    Laura sagesse, merci pour le soutien non au Dr Moundounga mais à L’ONG Unité, juste une précision il est maintenant Docteur en droit.
    Jean Jacques, dis mois tu veux que Dr Moundouga ne réagisse pas a la situation du pays. Tu es qui pour le juger, il est né de nouveau et veux défendre le peuple quel est ton problème.Pour ton information, l’argent n’appartient pas ni à Ali ni o PDG mais c’est celui du Gabon. Donc avec toi il faudrait qu’ali soit o pouvoir et pas de changement radical?

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