Proposée par les opérateurs du secteur au cours de la réunion de travail organisée par le ministre d’Etat en charge de l’Économie numérique, ce mardi 20 novembre, cette semaine permettrait, entre autres, de vulgariser les TIC et de montrer leur apport dans l’économie nationale.

Le Gabon évoque le projet de créer une Semaine nationale du numérique en 2019. © D.R.

 

Des représentants d’opérateurs numériques, lors de la réunion de travail du 20 novembre 2018, à Libreville. © Gabonreview

En réunissant ce mardi les opérateurs du secteur numérique, Guy-Bertrand Mapangou souhaitait les inviter à la réflexion sur la meilleure façon de promouvoir les efforts des autorités et les leurs dans l’augmentation de la contribution du numérique au PIB national. «Ce que vous faites pour l’économie gabonaise n’est pas assez connu, a déclaré le ministre d’Etat en charge de l’Economie numérique à leur endroit. Je veux que vous soyez reconnus, que mon gouvernement soit reconnu pour les efforts entrepris dans le domaine du numérique ces dernières années.»

C’est donc logiquement que de façon unanime les deux parties ont convenu de la mise en place d’un comité piloté par le secrétariat général du ministère de tutelle et l’Arcep, censé travailler sur la proposition du format permettant le mieux de répondre à l’attente du ministre.

Les conclusions de ces travaux devraient intervenir en janvier 2019. Il s’agira notamment de voir entre l’organisation d’un salon, d’un forum ou d’une table-ronde, ce qui convient le mieux.

En attendant, la proposition du patron de Digital TV Gabon d’organiser une Semaine nationale du numérique en 2019 a semblé trouver l’adhésion du plus grand nombre. L’idée, a précisé Auguste Méviane, est d’instituer un rendez-vous annuel greffé sur la célébration, chaque 17 mai, de la Journée mondiale des télécommunications. Au cours de celle-ci pourront être organisés des conférences, un forum, des salons et des programmes télévisuels dont le principal objectif sera, à l’entendement d’Alain Ba Oumar le président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), de «vulgariser l’apport du numérique dans la vie des populations».

A quelques mois de la première édition de cette semaine dédiée au numérique, tous les acteurs du secteur conviennent, à l’instar du directeur général d’Airtel Gabon, Alain Kahasha, que «ne pas communiquer, c’est de l’autoflagellation». Pour la représentante de la Banque mondiale, Alice Ouédraogo, et le DG de Gabon Telecom, Abderrahim Koumaa, cette communication sur les points positifs du numérique au Gabon «peut avoir un impact dans la sous-région», où le pays est déjà classé parmi les plus avancés dans le domaine.

A la proposition du patron de Gabon Telecom d’avoir «un baromètre annuel de l’évolution de la pénétration des TIC au Gabon, qui permettrait d’avoir le positionnement réel du pays par rapport aux autres», Lin Mombo propose «la création d’une Commission de développement et d’optimisation des TIC». Pour le président de l’Arcep, cette «commission de veille composée de spécialistes» pourrait naître lors de la première Semaine nationale du numérique.

 
GR
 

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