En lançant ce mardi le paiement des frais de production, la direction générale du Groupe Gabon Télévisions tente d’apaiser les tensions nées la semaine dernière, suite à la grève initiée par le Syndicat des professionnels de la communication qui en revendique plus.

La Maison Georges Rawiri, en proie en de fortes tensions ces derniers jours. © Gabonreview

 

Perçu pour les responsables du Syprocom comme «un des directeurs généraux les plus incompétents qu’on ait connus» à la tête du Groupe Gabon Télévisions, Jean-Lié Massala tente ces dernières heures de ramener le calme au sein de la Maison Georges Rawiri. Ce mardi 14 août, le DG a lancé le paiement intégral des frais de production, comptant pour la période fin-2017 au premier semestre 2018. Le montant total estimé pour le règlement de cette dette a été arrêté à 56,3 millions de francs CFA. Le paiement sera effectué jusqu’au 24 août prochain.

S’il ne nie pas que ce règlement soit déjà une avancée dans la prise en compte de leurs revendications exprimées depuis plusieurs mois, le Syprocom se dit tout de même insatisfait. Le syndicat en veut plus, tout comme il semble tenir fermement à sa nouvelle revendication : «le départ des DG, DAF, chargés d’études et chef du personnel ayant listé et fait brutaliser les agents grévistes».

Sur sa page Facebook, le numéro 2 du Syprocom, Edgard Nziembi Doukaga, indique que «le paiement total des frais de production n’est pas le principal acquis du combat» de son organisation syndicale. Il rappelle que leurs réclamations concernent toujours «le paiement de la prime de rendement, ainsi que la remise sur la table du statut particulier des communicateurs».

Depuis fin avril 2018, date de leur précédente entrée en grève, les professionnels de la communication exigent des autorités «l’organisation et les attributions des conseils d’administration (et) des directions générales» des Groupes Gabon Télévisons et Radio Gabon, ainsi que l’adoption des textes règlementaires jugés «indispensables à l’application des décrets modifiant et supprimant certaines dispositions portant création, organisation et fonctionnement» des deux groupes de médias publics.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. AIRBORNE dit :

    « Depuis fin avril 2018, date de leur précédente entrée en grève, les professionnels de la communication exigent des autorités «l’organisation et les attributions des conseils d’administration, ainsi que l’adoption des textes règlementaires jugés «indispensables à l’application des décrets », alors que font les idiots et les ignars misent à la direction de cette entité, il tourne les pousses, va et vient, passent son temps dans les salons feutrés à prendre du petit lait, ne font pas le boulot pour lesquels ils sont payés, c’est vraiment minable.Ils faut que les gens se mettent en greve pour avoir un semblant de satisfaction.

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