Une vingtaine d’observateurs sera incessamment déployée au Gabon par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) en vue de la supervision de l’élection présidentielle du 27 août prochain.

Ahmad Allami-Mi et Abou Moussa (archive). © centrafrique7.rssing.com

Ahmad Allami-Mi et Abou Moussa (archive). © centrafrique7.rssing.com

 

Lors d’une interview accordée jeudi à Libreville à l’agence Xinhua, le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allami-Mi, a fait état de l’envoi à Libreville d’une vingtaine d’observateurs, dans le cadre des élections présidentielles du 27 août prochain au Gabon.

«La CEEAC, comme elle l’a fait d’ailleurs dans les différents États, membre qui ont connu des élections cette année, le fera aussi pour le Gabon. Les dispositions ont été prises : une équipe a été mise sur pied de veille», a laissé entendre Ahmad Allami-Mi, avant d’ajouter : «la mission principale de la CEEAC est, évidemment, d’abord d’observer les élections pour s’assurer qu’elles sont libres, transparentes et justes et qu’elles se déroulent dans une atmosphère apaisée». Dirigée par l’ambassadeur Abou Moussa, un Tchadien ayant déjà servi à Libreville comme représentant de Ban Ki-moon au bureau des nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca), cette équipe de veille devrait arriver incessament arriver à Libreville. Elle a également pour mission de contribuer à l’apaisement du climat électoral «par des conseils aux uns et aux autres, le cas échéant».

«Nous sommes là pour éviter les attitudes violentes ; pour éviter une violation de la Constitution ; pour éviter les coups d’Etats et autres, afin que les élections se déroulent dans une atmosphère apaisée, dans le respect et la l’égalité », a indiqué Ahmad Allami-Mi.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. John dit :

    Bonjour, Mr. Allami-Mi est très surprenant dans son propos lorsqu’il fait comprendre que la CEEAC envoie 20 observateurs  » pour éviter les attitudes violentes ; pour éviter une violation de la Constitution ; pour éviter les coups d’Etats et autres, afin que les élections se déroulent dans une atmosphère apaisée, dans le respect et la l’égalité ». Lorsque ce Diplomate émérite dit ça je me demande s’il est vraiment sérieux. La Constitution est violée depuis son article 10 et même bien d’autres. Que faut-il a ce monsieur Allimi-Mi pour qu’il reconnaisse que la Constitution Gabonaise est violée?? La CEEAC fera mieux de nous proposer une Constitution qu’elle se sentira capable d’observer avec 20 observateurs dans une élection où il y aura plus de 2000 bureaux de votes. Quelles dispositions prendront ses observateurs pour empêcher le Coup d’État Electoral? Mr Allami-Mi doit dire qu’il a envoyé 20 observateurs pour venir valider tout ce qui se fera car ces 20 observateurs n’observeront rien depuis leurs chambres d’hôtel. Leurs rapports étant déjà préétablis ils auraient pu les envoyer depuis leurs résidences et ils auraient été toujours validés. Dommage que ça soient toujours des Africains qui condamnent toujours l’Afrique a la régression. Bonne carrière mon très cher Allami-Mi.

  2. SEMA dit :

    C’est la même chose que ceux de UE.Ils sont là pour suivre le processus avant,pendant et après les élections….Et ils arrivent après que la CENAP et la CC aient « validées » la candidature d’Ali avec toutes les irrégularités que nous savons et n’ont pas trouver à redire. À celui-là de la CEEAC de quoi est il fière lorsqu’il soulève sont expérience dans les autres Etats? Il va nous dire qu’au Congo Brazzaville ça s’est passé dans les normes démocratiques, et pour ça le Général MUKOKO est en prison? Qu’au Tchad, Guinée Equatoriale ça s’est bien passé?
    Vous ne nous trompé pas/plus.Sans respect,allez vous faire voir ailleurs.Nous on sait ce qu’on a à faire,notre sang versé avec les balles que ceux venu d’ailleurs ont achetées avec notre argent libérera notre terre.

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