Le sélectionneur national est revenu sur les principales motivations de la rencontre face au Mali, le 11 novembre à Franceville, comptant pour la dernière journée des éliminatoires du Mondial 2018. Pour José Antonio Camacho, le principal enjeu de ce match sera une victoire pour le prestige des Panthères, les deux équipes étant déjà éliminées.

José Antonio Camacho, son interprète et Didier Ovono lors de la conférence de presse d’avant-match, le 10 octobre 2017 à Franceville. © Gabonreview

 

A 24 heures du coup d’envoi Gabon-Mali, comptant pour la dernière journée des éliminatoires du Mondial 2018, le sélectionneur du Gabon s’est exprimé sur cette rencontre, le 10 novembre à Franceville. Si les deux équipes sont déjà éliminées, José Antonio a estimé que cette confrontation comportait tout de même un enjeu.

Vue d’ensemble des officiels. © Gabonreview

«C’est un match international et le principal enjeu est de défendre les couleurs nationales et prendre les trois points. C’est une rencontre pour le prestige : nous avons là l’occasion de nous faire pardonner après notre élimination», a affirmé le technicien espagnol. «La tactique sera la même, nous ne changerons pas grand-chose. Nous jouerons à domicile, il faudra montrer de l’envie : nous donnerons tout pour sortir vainqueur», a-t-il ajouté.

Un état d’esprit partagé par Didier Ovono, capitaine des Panthères lors de cette rencontre. «C’est un match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde, il y a trois points en jeu. Le fait d’avoir joué six matchs à Franceville est un avantage psychologique. Nous sommes dans une réorganisation de l’équipe, beaucoup de jeunes joueurs disputeront leur premier match à Franceville. Nous devons  leur transmettre cette faculté de ne pas perdre ici», a déclaré le portier gabonais.

A l’instar du sélectionneur, Didier Ovono a assuré que ses coéquipiers et lui mouilleront le maillot pour remporter les trois points face au Mali. «Nous allons tout faire pour gagner ce match, pour notre fierté et celle du pays», a-t-il affirmé, espérant au passage que le stade sera plein. Pour cette rencontre, le Gabon sera privé notamment de Pierre-Emerick Aubameyang, Didier Ibrahim Ndong, Mario Lemina et Denis Bouanga.

Un aspect sur lequel José Antonio Camacho a botté en touche. «J’essaie de convoquer les meilleurs joueurs. S’ils ne répondent pas présents, ce n’est pas la responsabilité du sélectionneur. Par ailleurs, et c’est une réalité, les meilleurs joueurs de la sélection jouent hors du Gabon», s’est-il défendu. Et ce dernier de couper court aux rumeurs de clash entre lui et la Fédération gabonaise de football (Fegafoot).

«Je n’ai aucun problème avec la fédération. Je ne me concentre que sur les joueurs répondant présents. Le reste, je ne m’en préoccupe pas. J’ai l’obligation de suivre les joueurs, avant et pendant les matchs de la sélection. Et après le regroupement, j’établis un rapport. Mais ça, c’est strictement privé», a conclu le sélectionneur les Panthères.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. josimar ferreol dit :

    l’orsqu’on se décide d’arrêter,avec l’équipe nationale il faut tenir à sa parole et être serieux!

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