A Libreville ces derniers jours, plusieurs riverains regroupés autour du projet «Tortues Tahiti» ont lancé des activités de sensibilisation et de nettoyage de la plage du quartier Tahiti pour sécuriser la ponte et l’éclosion des tortues marines.

Les adhérents du projet «Tortues Tahiti» veulent augmenter l’espérance de vie des bébés tortues olivâtres à Libreville. © Kwata

 

Des bébés tortues pris dans les ordures sur les plages de Libreville. © D.R.

La problématique des ordures sur les plages de Libreville reste une constante dans la capitale gabonaise. Avec la saison des pluies qui correspond à celle de la ponte des tortues marines, ce phénomène inquiète davantage un groupe d’habitants, convaincus de ce que ces ordures, jumelées à la construction de bâtiments et de murets aux abords des plages sont parmi les principales cause de la baisse du nombre de tortues marines au niveau mondial.

Ces derniers mois, un groupe d’hommes et de femmes vivant à Libreville n’a pas caché son intention de se battre contre la mort prématurée des bébés tortues, particulièrement les tortues dites olivâtres. Celles-ci sont pondues sur la plage du quartier Tahiti dans le 1er arrondissement de Libreville. Ils ont lancé le projet «Tortues Tahiti».

Inscrit dans la continuité des actions entreprises les années précédentes par des associations et des individus engagés dans le domaine environnemental, à l’instar de la Wildlife Conservation Society (WCS) qui a souvent organisé des journées de sensibilisation auprès de la population urbaine à Libreville, ce projet vise deux principaux objectifs : «maintenir la plage du quartier Tahiti plus propre pendant la saison de ponte et d’éclosion des bébés tortues afin d’augmenter le nombre de tortues qui arrivent à rejoindre la mer» et «mobiliser la conscience environnementale et sociale auprès des habitants et des autorités pour combattre la problématique des ordures et promouvoir une consommation plus responsable du plastique à Libreville».

Pour ce faire, les adhérents ont commencé récemment à «semer la graine» sur la problématique «plage-tortues-déchets» dans les écoles publiques conventionnées participantes (Gros Bouquet 1 et 2, Owendo, Charbonnages). Par la suite, plusieurs élèves de ces EPC bénéficieront de visites dans certaines structures partenaires, telle que Sobraga, et feront également partie de ceux chargés du nettoyage de la plage de Tahiti, dont le lancement a eu lieu le 19 novembre pour s’étendre jusqu’au 19 décembre prochain.

 
GR
 

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