Echaudée par les conditions de licenciement de plusieurs employés au sein de la société pétrolière, l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) entend déclencher un mouvement d’humeur.

© Gabonreview/Shutterstock

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En réponse au licenciement d’une vingtaine de salariés par Baker Hughes, l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) a lancé un préavis de grève qui s’est achevé le 7 juillet courant. Rappelant les faits, l’Onep souligne que le 4 février dernier, le directeur général de Baker Hughes avait transmis aux délégués du personnel, un projet de licenciement de 24 personnes pour raisons économiques. «Le 4 février, dans leur réponse à votre transmission, les délégués du personnel vous demandaient de mettre à leur disposition, avant la tenue de la réunion de concertation, le complément de renseignements utiles sur les licenciements projetés (…) pour examen objectif et efficace», a expliqué l’Onep dans son préavis daté du 1er juillet dernier. En dépit de cette collaboration, les délégués du personnel ont tout de même réitéré leur demande. «Sur l’insistance de votre refus d’accéder à leur demande, les parties se sont séparées sans que l’objet de la réunion ne soit abordé», constate l’Onep, qui déplore qu’il n’y ait pas eu d’échanges sur les avis, suggestions et propositions des délégués du personnel, ainsi que sur le calendrier prévisionnel des licenciements, accusant l’entreprise d’avoir violé «les dispositions procédurales prévues à l’article 59 du Code du travail».

En effet, les dirigeants de Baker Hughes avaient saisi l’inspecteur spécial chargé du secteur pétrolier (Istrap) aux fins du licenciement de 24 salariés. Une demande rejetée par l’administration, au motif qu’elle ne disposait pas de l’ensemble des éléments lui permettant d’apprécier la situation. Et la société pétrolière de saisir la direction générale du Travail, qui a accédé à sa demande de licenciement, matérialisée par le limogeage de 15 salariés. Lésés, ces derniers ont observé un mouvement d’humeur du 24 au 29 juin dernier. «Nous ne saurons l’accepter et demandons aujourd’hui que toute la procédure ayant conduit à ce licenciement économique soit revue», a lancé un délégué du personnel.

L’Onep exige ainsi la présence effective d’un interlocuteur investi du pouvoir d’engager la société Baker Hughes, la mise en place des mesures d’accompagnement pour les licenciements économiques et la clarification de la situation des neufs employés dont l’autorisation de licenciement n’a pas été accordée à la suite du recours hiérarchique de l’employeur.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Gaboma power dit :

    Pour ma part ce que j’espère cette situation trouvera très vite une solution

  2. Jean nzela dit :

    Les employeurs doivent respecter les conditions de licenciement des employés . Toujours se référer au code du travail et surtout aviser l’inspection du travail avant rotule rupture de contrat.

  3. Michaxe dit :

    Je compatir et j’espère que cette situation trouvera rapidement une solution

  4. Le Gabonais dit :

    Au refus de suivre les procédures en matière de droit du Travail en république Gabonaise, la même Loi prévois des sanctions pour tout avanturié venant à les violés.

    question :
    si l’inspecteur spécial chargé du secteur pétrolier a rejeté une demande de licenciement pour défaut de procédure, comment es-ce possible que sa tutelle l’aie approuvée ?

  5. mouss dit :

    Ce normal le système est corrompu, ils rejet le dossier et comme la personne qu’ils on envoyé pour régler ce problème à des parents au sein de du ministère ils ce crois tous permis,ils quittent de chef comptable pour chef du personnel,

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