Depuis le 30 mars dernier, les enseignants des écoles publiques conventionnées (EPC) revendiquent de meilleures conditions de vie et de travail.

L’école conventionnée des Charbonnages lors dune précédente grève. © Gabonreview

L’école conventionnée des Charbonnages lors dune précédente grève. © Gabonreview

 

Depuis la semaine dernière, les enseignants gabonais des écoles publiques conventionnées (EPC) ont décidé d’entamer un mouvement de grève illimitée afin de réclamer de nombreux avantages parmi lesquels leur reclassement dans la catégorie A2 de la Fonction publique en tant que professeurs adjoints de l’enseignement normal ou conseillers pédagogiques. Ils exigent également la délivrance d’attestations de mise en stage et de fin de stage.

«Nous ne reprendrons le travail qu’après l’aboutissement de notre dossier conformément aux conclusions contenues dans le procès-verbal de la commission technique mise en place au mois de décembre 2014», ont expliqué ces enseignants, réunis le 30 mars dernier au siège du Syndicat de l’Education nationale (Sena). Ils estiment que, depuis quatre mois, leurs dossiers n’ont toujours pas été transmis à la Fonction publique alors que des instructions auraient été données dans ce sens. Se démarquant de la Dynamique unitaire, ils n’en dénoncent pas moins les intimidations, menaces et autres intrigues dont ils seraient l’objet.

Selon le quotidien L’Union du 31 mars 2014, les revendications de ces enseignants sont «illégitimes». S’appuyant les textes de la Fonction publique et particulièrement sur l’article 10 de la convention révisée en 2010, le directeur de l’Enseignement primaire fait savoir que les enseignants sont affectés dans les EPC pour une période de cinq ans. A en croire ses dires, il n’est nullement fait état de l’exigence d’un concours. Félicien Kimbirima explique qu’aucune disposition légale ou réglementaire n’oblige le gouvernement à se soumettre à un processus de sélection, d’autant plus que l’affectation pure et simple est tout à fait permise. Pour lui, les enseignants gabonais affectés dans des EPC versent dans l’«amalgame». Car, leur formation ne leur donne aucun droit au reclassement. «(Ce) qu’ils réclament est impossible du point de vue juridique», assène-t-il. Si tel est le cas, le gouvernement gagnerait visiblement à mieux sensibiliser les personnels sur le contenu des textes…

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Michelyne dit :

    Tchuip je me demande ce qu’ils ont tous à faire des grèves tchouoooooooo c’est pas vrai ça!

  2. simon bingoumba dit :

    les enseignants des écoles publiques conventionnées ont repris les cours ce jour, 1er avril 2015 sur l’ensemble du territoire. le communiqué publié au JT de 20 heures par GABON TV en fait foi.il existe encore dans ce pays de vrais patriotes qui mettent en avant pas leurs intérêts mais plutôt ceux de leurs compatriotes et du pays. que d’autres gabonais épris d’amour pour nos enfants fassent comme eux pour éviter une année blanche à nos tout-petits.

  3. Miss T dit :

    Oui à la grève. Les Bongo nous prennent pour des cons! Et si vous êtes quelqu’un de nature couarde et que vous acceptez d’aller dans votre établissement, faites semblant de bosser, n’enseignez pas. Et nous savons, de sources certaines, que c’est quelques personnes font. Pour l’heure le pays reste paralysé dans les 4 coins du Gabon.

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