Front social : Ça gronde à l’hôpital Albert Schweitzer

Le personnel de l’hôpital du «Grand Blanc» de Lambaréné est une nouvelle fois entré en grève pour réclamer, entre autres, le paiement des cotisations à la CNSS et le paiement de 23 trimestres d’allocations familiales.

Initiée en mars 2017, la précédente grève du personnel qui avait abouti des semaines après à une suspension du mouvement n’avait finalement pas permis de répondre aux différentes attentes du personnel de l’hôpital Albert Schweitzer de Lambaréné. Ces derniers jours, ceux-ci sont à nouveau montés au créneau. Leurs revendications sont restées les mêmes, en plus du «climat délétère» qui se serait installé au sein de la structure hospitalière. Désigné comme le principal responsable de cette nouvelle atmosphère, le Dr Arnaud Flamen, coordinateur et conseiller du directeur général, est dans le collimateur des grévistes. Le personnel exige son «départ non négociable».

Si le personnel de l’hôpital Albert Schweitzer ne fait plus confiance au bras-droit du DG, c’est parce que ce dernier n’aurait pas milité en leur faveur depuis le début de leur mouvement. Une démarche qui se justifie par la non satisfaction des revendications portées à la connaissance de la direction générale depuis bientôt un an. Il s’agit notamment du paiement des cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), de 23 trimestres d’allocations familiales, de l’allocation de rentrée scolaire, des indemnités journalières de maternité et du paiement des indemnités liées aux accidents et maladies professionnels.

Ces dernières années, l’hôpital Albert Schweitzer de Lambaréné est en proie à de sérieuses difficultés financières, alors que la Fondation éponyme n’a cessé d’appeler l’attention du gouvernement sur l’insuffisance de la subvention allouée chaque année à la structure.