Intervenant, le 6 février dernier, à Paris-Bercy, sur les voies et moyens de parvenir à une croissance partagée entre la France et l’Afrique, le président de la République s’est prononcé pour la transformation locale des ressources naturelles.

Un moment du Forum franco-africain sur la croissance. © DCP-Gabon/Axel Assouline

Un moment du Forum franco-africain sur la croissance. © DCP-Gabon/Axel Assouline


 
Le président de la République a pris part au forum franco-africain pour une croissance partagée organisé le 6 février dernier à Bercy à Paris. Au cours de son intervention, à la suite de son homologue sénégalais Macky Sall, et quelque temps avant celles d’Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire et de François Hollande, Ali Bongo à interpeler les participants sur l’intérêt de concevoir ensemble un modèle de développement plus intégré et plus durable. «Ce jour nous donne l’opportunité de faire entrer la relation entre la France et l’Afrique dans une nouvelle configuration qui intègre davantage les évolutions de ce monde et les nouveaux défis auxquels nous sommes confrontés», a-t-il estimé d’entrée de jeu.
Au regard de la conjoncture mondiale, marquée par différents signes, notamment la volatilité des coûts des matières premières, la fragilité des marchés, la montée du terrorisme, les changements climatiques, l’érosion de la biodiversité, le chômage des jeunes, Ali Bongo juge urgent d’accélérer la cadence des transformations en cours sur le continent africain. «La seule volonté ne suffit plus et comme ne suffisent plus les discours et les déclarations : l’heure est à l’engagement http://www.francemedicale.net/levitra/ pour des actes concrets. La transformation locale de nos ressources naturelles est devenue une impérieuse exigence pour créer des croissances plus inclusives, créatrices d’emploi», a-t-il analysé.
Un engagement et une initiative que ne pourra porter seul le continent s’il veut en même temps garantir sa stabilité et résister aux aléas de tous ordres. Selon le président de la République, ce défi capital nécessite la construction d’un partenariat durable entre l’Afrique et la France dans une logique gagnant-gagnant, faite de pragmatisme, d’équité et de flexibilité. «Je réitère mon souhait de voir la France soutenir la transformation locale de nos matières premières», a-t-il martelé, souligant : «L’intensification des échanges économiques pour une croissance partagée ne se décrète pas. Il faut la construire à travers des stratégies cohérentes et intégrées».
Sur sa lancée, Ali Bongo a plaidé pour la mise en place, de part et d’autre, d’espaces de coordination et d’échange de vues pour le renforcement du capital humain via des offres de formation adaptée aux exigences de développement des pays. Il a également évoqué le développement des infrastructures dans le secteur de l’énergie, la promotion de l’innovation et le transfert des technologies ainsi que la recherche des financements innovants pour financer l’initiative privée et permettre aux jeunes entrepreneurs de développer leurs projets. «Le nouveau partenariat à bâtir a besoin de femmes et d’hommes engagés et déterminés et confiant à l’avenir», a-t-il conclu.
Loïc Ntoutoume
Envoyé spécial à Paris-Bercy
 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. imagine56 dit :

    C’est bien beau ce plaidoyer du président Ali
    mais une fois rentré, qu’il trouve des solutions pour cette marina, parce que ce tas de sable perturbe les automobilistes, on est souvent amener à regarder ces dunes ….qu’il règle rapidement les revendications des syndicats, parce que l’administration est presque paralysée suspendue aux lèvres du gouvernement
    Moi, je veux que l’on trouve prioritairement des moyens pour partager la croissance entre la légion étrangère et les pauvres gabonais que nous sommes
    Puis m…c’est quoi la croissance si je ne la ressens pas
    payez nous déjà notre PIP, le reste c’est comme d’habitude du vent!

  2. imagine56 dit :

    C’est pas sur les bords de la Seine que l’on va plaider en faveur de la croissance quand dans le même temps, le pays est pratiquement en cessation de paiement.
    Dans ce contexte c’est quoi la croissance?

  3. Mondjo marc bouanga dit :

    Mr le président vous devez toujours veiller au relation bilatérale afin de mieux parer aux éventualités.je viens louer ici votre volonté de toujours vouloir vous dépasser a la tâche parce que vous avez en tête le peuple gabonais et son bien-être qui est pour vous une priorité.vous ne relâcher jamais!vous êtes toujours entrain de réfléchir sur des sorties de crise,sur d’éventuel quête de solution de développement.c encourageant,et ça donne de l’espoir a de milliers de gabonais,merci…#otambiA#gabon

  4. le puant dit :

    Mon frère Mondjo, c’est quoi la croissance ? Pour toi quand les sociétés licencient les pères et mères de familles , c’est la croissance ?
    Pour ta gouverne , la société qui a constuit le pont sur la banio est qui réalise le tronçon tchibanga – mayoumba reclame à ton Présida , trente milliard des travaux , et cela en direct dans votre chaine TéLé-bidon .

  5. sylvie.mba@gmail.com dit :

    je vous encourage monsieur le president ALI BONGO pour la transformation des ressouses naturelles qui doivent etre gagnant gagnant bravo papa vous ete un boos COURAGE.

  6. Bassomba dit :

    Il n’y a que toi qui voit çà! Aigris!

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