Ouvert le 24 août courant, le 14e forum international de l’African growth and opportunity act (Agoa) sous le thème «Agoa 15 ans : pérennisation du partenariat pour le commerce et l’investissement entre les Etats-Unis et l’Afrique», est aussi une occasion d’interroger la capacité du pays à capitaliser son accès au marché américain.

Une vue des produits gabonais exposés au 14è forum de l’Agoa à Libreville. © Gabonreview

Une vue des produits gabonais exposés au 14è forum de l’Agoa à Libreville. © Gabonreview

 

Destiné à encourager le développement économique et les réformes en Afrique, favoriser un accès et des possibilités accrues pour les investisseurs et les entreprises en Afrique subsaharienne tout en encourageant la diversification de l’économie, le programme Agoa, pourtant bien défini, paraît encore difficile à appréhender. Quinze ans après son lancement, 92% des 39 pays éligibles au programme ont toujours du mal à en cerner les objectifs. Selon certains observateurs, seule une poignée d’États arrive à tirer profit de cette opportunité et à dominer les échanges. Il s’agit du Nigeria, de l’Angola et de l’Afrique du Sud. À eux seuls, ces trois pays concentrent la quasi-totalité des exportations africaines vers les États-Unis et vice-versa.

Eligible depuis mai 2000, le Gabon n’existe que par le commerce du pétrole et ses dérivés. Selon le ministre du Commerce, il est temps de saisir cette opportunité pour développer l’exportation et la commercialisation des sculptures de bois, de la pâte d’arachide et du miel vers les États-Unis. «Nous sommes dans une dynamique de réforme de notre économie et l’Agoa est un outil qui tombe au moment où les pays africains sont embarqués dans l’ère de la réforme. Cela est pour nous une occasion de nous approprier cette opportunité», a affirmé Gabriel Tchango, assurant : «Nous ne voulons plus rester dans cette dépendance des produits carburés, nous voulons varier avec les richesses du pays».

Selon un participant Ivoirien, Kouamé Kouyate, l’heure est à la recherche des impacts sur la création d’emplois et l’éradication de la pauvreté. Pour ce faire, plusieurs années sont nécessaires en vue de tirer avantage de ces accords. «Le Gabon a une opportunité de croissance et d’amélioration des conditions de vie de sa population. Cependant, pour être compétitif, il faut avoir de bonnes infrastructures, des législations souples, et une production en quantité permettant de couvrir le marché local d’abord et américain ensuite», indique-t-on.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. tres beau dit :

    au vue de quelques photos , je vois de très belles choses , mais surement trop cher, pas facile d’acheter des décoratifs purement nationaux , oblige daller à petit Dubaï

  2. Powè powè dit :

    Le Gabon produit d’abord quoi pour exporter aux Etats-Unis ? Peut-être la Régab en canette, oui ! Ou bien la carpe, le « Sans-nom » ou le nkoumou.

  3. Le Patriote dit :

    Où pourrait-on se procurer la liste des produits exportables vers les USA grâce à l’AGOA?

    j’ai cherché en vain sur le net sans succès. . .

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