Soutenue par l’association G25, l’ONG Equateur a organisé une journée de formation au bénéfice des apprenants du centre Dorcas, le 26 avril dernier à Libreville. Une formation qui donnera lieu à l’organisation d’un concours de projets, en juillet prochain.

Vue des apprenantes du centre Dorcas pendant la formation, le 26 avril 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Colette Amorissani et Raymonde Mamoundza. © Gabonreview

A l’initiative de l’ONG Equateur, soutenue par l’association G25, les apprenants du centre Dorcas ont bénéficié d’une formation sur l’autonomisation et l’entrepreneuriat, le 26 avril dernier à Libreville. En gros, il s’est agi d’informer, former et échanger avec les jeunes en leurs donnant des outils nécessaires pour entreprendre.

Une formation ayant visiblement ravie les principaux bénéficiaires. «De cette formation, j’ai retenu que pour être autonome, il ne faut pas attendre d’avoir plus d’argent pour réussir. On peut commencer par des petites choses et rêver plus grand», a lancé une apprenante du centre Dorcas à l’issue de la formation. «Moi j’ai décidé d’avoir un grand salon de beauté mais pour cela, j’ai commencé a épargné et ouvert un petit local à la maison dans lequel je fais des soins de visage, des tresses, de la manucure et pédicure», a déclaré Raymonde Mamoundza.

Par ailleurs, les initiateurs de cette journée ont saisi cette occasion pour annoncer l’organisation, en juillet prochain, d’un concours de projets financé par l’association G25, toujours au bénéfice des apprenantes du centre Dorcas. Les cinq meilleurs projets, réalisés sur la base des enseignements de la journée de formation, seront achetés par l’ONG Equateur et son partenaire. Soit trois en coiffure et deux en couture.

Le concours a ainsi été présenté, par la présidente de l’ONG Equateur, comme une compétition. «Il s’agira de sélectionner les projets innovants, artistiques en coupe et coiffure qui se distingueront des autres», a indiqué Colette Amorissani. «Il y a un besoin particulier au centre Dorcas parce que ces jeunes femmes sont livrées à elles-mêmes. Elles sont dans des situations de précarité avancé et donc l’objectif était de les rassurer, de leurs donner du courage de continuer et surtout leurs donner un débouché à la suite de leur formation dans la couture et coiffure», a-t-elle ajouté.

Pour la fondatrice du centre Dorcas, ce concours sera une occasion de booster les apprenantes, en s’inspirant notamment de l’expérience de la responsable de l’ONG Equateur. «Elle a eu des difficultés sans jamais baisser les bras. Aujourd’hui elle est heureuse parce qu’elle travaille et satisfait ses besoins», a lancé Hélène Mbadinga.

Créé en 1989, le centre Dorcas lutte contre la pauvreté galopante par l’élaboration des stratégies tenant compte des réalités locales, en alphabétisant et en formant aux petits métiers (coiffure et couture). Le centre cible essentiellement les filles-mères, les adultes et les populations désœuvrées.

Auteur : Carlyne Mamboundou

 
GR
 

1 Commentaire

  1. J3ff dit :

    Dans les pays où les politiques gouvernementales mettent l’être humain au centre de tout projet,les structures comme Dorcas bénéficieraient des subventions et les diplômées aidées à la sortie avec des micro-crédits pour les aider à se lancer .

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