Dans le cadre de stage de formation au Centre de Presse Afrique-Chine (CPAC), des journalistes africains ont visité les locaux du All-China Journalists Association (ACJA) le 17 avril à Beijing, en Chine.

Les journalistes suivant l’exposé de Rong Changhai au All-China Journalists Association. © Gabonreview / Brice Bandoma

 

Le directeur Rong Changhai, lors de l’échange avec les journalistes. © Gabonreview / Brice Bandoma

Visant la formation des journalistes venant d’Asie et d’Afrique, le programme d’étude-diplomatique du Centre de presse Afrique-Chine (CPAC) a immergé ces derniers, le 17 avril à Beijing, dans les locaux du All-China Journalists Association (ACJA). Il s’agit de l’association des journalistes de Chine, regroupant toutes les entités de presse et de communication du pays et des régions autonomes de l’Empire du Milieu.

Au menu : prise de contact, discussions et échange avec le directeur du département international de l’ACJA. Comprendre comment vit et travaille le journaliste chinois ou étranger en Chine ? Comment les entreprises du secteur s’organisent ou encore comment faire face à la censure ou l’autocensure ? Autant de questions abordées avec le patron de l’ACJA.

Selon Rong Changhai, l’ACJA est une sorte de confédération de plusieurs associations, regroupements de chercheurs, experts, universitaires du secteur des médias. Forte d’un million de membres, elle veille au respect des règles de la profession, aussi bien dans la presse dite traditionnelle (télévision, radio, presse écrite), généralement acquise au pouvoir, que dans les nouveaux médias à l’exemple de la presse en ligne ou les réseaux sociaux, plus frondeurs.

Photo de famille au terme de la rencontre. © Gabonreview / Brice Bandoma

«Le développement prodigieux de la communication en Chine nécessite un environnement sain. Il doit offrir à tous une bonne formation en respectant les normes de diffusion, notamment avec les nouveaux médias qui ne cessent de croître et dont le public suit de près. En effet, selon le rapport annuel 2016 de cette institution, 500 millions de Chinois, sur une population de 1.4 milliard s’informent aujourd’hui par le mobile», a déclaré Rong Changhai.

Pour lui, l’Internet joue un grand rôle. «Il faut donc que les professionnels du métier, que ce soit les locaux ou les étrangers exerçant sur le territoire national aient des outils et des connaissances nécessaires», a-t-il souligné. La vocation de l’ACJA est de mieux réguler l’espace médiatique, en mettant à la disposition des hommes de medias des outils de soutien qui vont de l’organisation du secteur, la gestion d’espace de travail à la formation, en passant par la détection des talents.

Auteur : Brice Bandoma

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Koumbanou dit :

    ça c’est le pompom ! La Chine qui va apprendre au Gabonais le journalisme.
    C’est comme si le cul de jatte voulait apprendre à marcher à l’unijambiste 🙂

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