L’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois (AEAFFB) a présenté le 17 septembre 2018 aux opérateurs économiques, un système approprié pour la traçabilité du bois gabonais.

Le ministre des Eaux et Forêts, Jaques Denis Tsanga et le directeur général de l’AEAFFB, Harnold Jean-Marie Ntoutoume lors de la présentation du système de traçage du bois gabonais. © Gabonreview

 

Le ministère des Eaux et Forêts, à travers l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois (AEAFFB) a présenté aux opérateurs économiques le nouveau système de traçabilité pour la filière bois. Présenté conjointement avec le Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE), ce nouveau système intégrant les technologies modernes de l’information et de la communication permet l’identification des arbres aussi bien sur pied que coupés et acheminés.

Cet outil représente une avancée notable dans la gestion efficace et durable de la forêt gabonaise. «La validation va avoir certainement lieu. Mais il s’agit avant tout de maitriser tous les contours administratifs, techniques et financiers. Nous allons donc poursuivre les discussions avec tous les acteurs concernés pour qu’une solution idoine soit trouvée», a indiqué ministre des Eaux et Forêts, Jaques Denis Tsanga.

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Selon le directeur général de l’AEAFFB, Harnold Jean-Marie Ntoutoume, «Il s’agit du système national de traçabilité porté par l’Etat pour apporter un peu plus de transparence, de cohérence, de clarté afin de rassurer les investisseurs qui souhaiteraient venir faire des affaires au Gabon».

L’objectif est d’amener les opérateurs à maîtriser cette traçabilité qui repose sur toutes les informations relatives à l’existence du bois. C’est-à-dire que les données recueillies permettront de savoir à quel moment le bois a été coupé, transporté et livré, si le fournisseur a une bonne visibilité de sa chaine d’approvisionnement. Cet outil permet également de savoir si le bois vient d’ailleurs pour les usines gabonaises, ou encore si le bois récolté localement a été mélangé à celui venant d’ailleurs.

Pour le Coordinateur général du BCPSGE, Liban Soleman, ce système de traçabilité et de légalité du bois du Gabon concourt à l’amélioration de la productivité et de la compétitivité de la filière.

Si les partenaires économiques se sont réjouis de l’initiative, il reste que la déléguée générale de l’Union des forestiers industriels du Gabon et aménagistes (Ufiga), Françoise Van De Ven a indiqué qu’«aujourd’hui, il y a déjà plusieurs sociétés, surtout celles qui sont certifiées, qui ont des systèmes de traçabilité interne». Pour ces sociétés, a-t-elle dit, «un système national ne sera pas inaccessible dans la pratique. La seule chose qu’il faudra, c’est une passerelle pour les connecter au système national».

La représentante de l’Ufiga a également souhaité la dématérialisation des formulaires, des documents qui nécessitent des tampons, des cachets et des signatures. Ce qui permettrait un gain de temps, dans toutes les étapes, entre l’abattage et l’exportation.

 
GR
 

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