Le championnat national de football pourrait reprendre le 21 mars prochain, à condition que l’Etat règle les arriérés des salaires des joueurs.

© D.R.

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A l’arrêt depuis le début de saison 2014-2015, le championnat national de football pourrait reprendre le 21 mars prochain. C’est du moins ce qu’a annoncé, à la faveur d’une conférence de presse tenue le 21 février à Libreville, le président de la Ligue nationale de football (Linaf). Selon Joël Anicet Birinda, cette reprise du National-foot sera effective à condition que l’Etat règle les arriérés de salaires des joueurs, qu’il s’était engagé à payer pour la période 2012/2017.

Accusée d’être à l’origine des blocages de la compétition, la Linaf a livré sa part de vérité. On a ainsi appris que le retard dans le démarrage du championnat observé pour la saison 2012-2013, était consécutif au déblocage tardif des moyens financiers mais aussi à l’accumulation d’arriérés, les clubs ayant été contraints de verser les émoluments des joueurs avec trois mois de retard. «En mai 2013, ils avaient perçu les arriérés de janvier, février et mars», a-t-il fait savoir, avant d’ajouter : «La même situation s’était reproduit pour la saison 2013-2014 où le championnat, censé démarrer en août, avait été lancé le 22 décembre 2013 faute de règlement des arriérés des mois d’avril, mai et juin de la saison précédente». Pour sauver la saison 2014-2015, le bureau exécutif de la Linaf propose de réduire son budget de fonctionnement de 50%, non sans convenir avec les clubs de première division de jouer la phase aller avec uniquement les arriérés de salaires de la saison 2013-2014, estimés aujourd’hui à plus de 2,5 milliards de francs.

La Linaf a présenté un programme qui prévoit le démarrage du championnat le 21 mars prochain avec la fin de la première phase programmée le 20 mai 2015 et le début du second tour le 30 mai 2015, alors que la fin du championnat est prévue pour le 26 juillet 2015. «Le respect de cette énième programmation dépend du règlement, à brève échéance au moins, de la totalité des arriérés de la saison 2013-2014. Faute de quoi, la Linaf sera dans l’incapacité d’organiser le championnat et les clubs dans l’incapacité de maintenir en activité les joueurs et personnels d’encadrement administratif et technique», a conclu Joël Anicet Birinda. Il ne serait pas vain de noter que le Gabon s’expose à des sanctions de la Fédération internationale de football association (Fifa) si la suspension du championnat se poursuit.

 

 
GR
 

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