Evalué à 463 milliards de francs CFA, le budget de la compétition a été décrypté par Mays Mouissi. L’analyste économiste s’interroge notamment sur l’opportunité de l’évènement dans le contexte économique actuel.

L’analyste économique, Mays Mouissi, au cours d’une émission télévisée. © mays-mouissi.com

L’analyste économique, Mays Mouissi, au cours d’une émission télévisée. © mays-mouissi.com

 

Quelques heures après les résultats du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017, Mays Mouissi a réactualisé une publication sur les chiffres inhérents à l’organisation de cette compétition. Dans cet article publié en avril dernier, l’analyste économique soutient que 463 milliards francs CFA ont été injectés pour cette compétition.

Les stades de Libreville et Franceville, déjà opérationnels, et ceux de Port-Gentil et d’Oyem, encore en chantier. © D.R.

Les stades de Libreville et Franceville, déjà opérationnels, et ceux de Port-Gentil et d’Oyem, encore en chantier. © D.R.

Soit 63 milliards de francs de plus que l’édition co-organisée en 2012, avec la Guinée équatoriale, qui avait coûté 400 milliards de francs aux contribuables gabonais. «Ainsi en l’espace de 5 ans le Gabon aurait dépensé 863 milliards FCFA pour l’organisation de la compétitions sportives, un montant 3 fois supérieur au budget 2016 de la République centrafricaine (259 milliards FCFA) et représentant plus de 85% du budget national du Togo (1 006 milliards FCFA)», a fait observer Mays Mouissi. Soit des «dépenses particulièrement importantes dans un contexte où les ressources budgétaires de l’Etat sont en baisse, affectées par le recul des prix du pétrole», a-t-il poursuivi.

Concrètement l’enveloppe prévue pour le Gabon, pour l’organisation de la Can 2017, a été répartie entre deux administrations : l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) avec une cagnotte de 283 milliards de francs CFA, et le Comité d’organisation de la Can (Cocan) à qui a été confiée la gestion de 180 milliards de francs.

Selon Mays Mouissi, les dépenses de la Can 2017 au Gabon ont été réparties en six grandes rubriques disposant chacune d’un budget spécifique plus ou moins important. Notamment les rubriques «Infrastructures» (283 milliards FCFA), «Evénementiel» (143,2 milliards FCFA), «Sécurité» (20 milliards FCFA), «Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences» (8 milliards FCFA), «Prise en charge médicale» (4 milliards FCFA) et «Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles» (4,9 milliards FCFA).

«En dehors de la rubrique Infrastructures placée sous la tutelle de l’ANGTI, toutes les autres rubriques sont gérées par le Cocan 2017», a précisé Mays Mouissi. S’attardant sur la rubrique infrastructures, l’économiste blogueur s’est étonné que des infrastructures construites à Libreville et à Franceville en 2012, il y a 4 ans à peine, doivent déjà être reconstruites et/ou rénovées.

«Pas moins de 8 milliards FCFA seront consacrés à ces rénovations. Ainsi 2,5 milliards FCFA seront-ils consacrés à la rénovation de l’hôtel Héliconia de Libreville et 1,5 milliard pour la rénovation des hôtels de Franceville», a fait remarquer Mays Mouissi. Dans le même registre, il a également noté qu’il était curieux que 15 milliards de francs aient été prévus «pour la connexion du stade de Franceville au réseau d’eau et d’électricité, ce qui laisse penser que ce site a accueilli les matchs de la CAN 2012 sans être connecté au réseau d’eau et d’électricité».

Présentée comme le deuxième poste de dépense de la Can 2017, la rubrique «Evènementiel» a également eu droit à quelques commentaires. Selon l’analyste, «cette rubrique permet de constater que sur les 143 milliards FCFA qui lui sont consacrés, plus de la moitié est porté au bénéfice de commissions (51 milliards FCFA) et au Haut-commissariat à l’organisation de la Can 2017 (21 milliards FCFA), lequel est directement rattaché à la présidence de la République du Gabon», a expliqué Mays Mouissi.

Des chiffres à donner le tournis, qui ont poussé Mays Mouissi à se demander s’il était opportun pour le Gabon d’organiser cette compétition dans le contexte économique actuel. Bien malin qui répondra à cette question.

 

 
GR
 

36 Commentaires

  1. Sm dit :

    Le but n’a jamais été de jouer la CAN mais de sortir l’argent proprement et le faire disparaître comme par magie …Bienvenue au Gondwana!

    • Jacques Ollomo dit :

      Vous vous apportez beaucoup de CREDIT a ce Mays Mouissi hein?

      C est un Economiste de Pacotille.

      Il etait sur Africa 24 et Africa 24 l a chasse.

      Monsieur Mays Mouissi. Vous chiffre ce n est pas un probleme.

      Qui vous dit qu il n a pas fallu elever le niveau de securite en deployant plus d agents.

      Qui vous a dit qu il na pas fallu accroitre les depenses en logistiques.

      Dans votre esprit d Economiste pochette surprise, vous oubliez que les materiaux de construction peuvent changer.

      Votre raisonnement par les chiffres n est pas pertinent parce qu il ne presente pas references a ce que l on appelle les facteurs de production.

      Pour vus les avenant qu il pourraient y avoi dans les contrats compte tenu de tel ou de tel aspect ce pourrait etre des inventions?

      Si vous dites oui et na llez pas au bout de votre analyse, je dirai que ce que vous faites c est strictement entache de contestation politique.

      Vous savez…les Nazis avaient de tas de raisonnement economiques et scientfiques pour justifier leurs theories nazie.

      Hitler meme dans Maon Kampf en a fait des demonstrations.

      Bref…

      Vous l Economiste international il fallait faire vos critiques lorsque la France a accru son budget por l Euro 2016 et sur la coupe du Monde au Bresil.

      Pourquoi ne la vez vous pas fait?

      Monsieur de tels evenemnt s sont toujours des opportunites economiques en terme de revenus genere pour le pays qui l organise.

      Oubliez votre raisonnement il ne tient pas la route dans une logique purement economique et sociale.

      • Akébé Vite !!!! dit :

        On voit bien ce qui tient la route.Merci encore pour ce 2nd extrait remixé du sketch de « la ligue anti-alcoolique de Bourvil » Le passage sur Maon Kampf ( ???? surement un autre remix) bien que HS a mm déjà trouvé son public unique avec vous mm….

  2. Gabonais dit :

    Avec un president et un gouvernement de menteurs; voleurs; tricheurs qui se soucient plus de la fête que du developpement du pays; rien ne peut plus nous surprendre entre passation de marché de gré à gré et budgets volatilisés. Leur propre audit avait révélé que 50% du budget de l’état se volatilise chaque année. Et quand on se rend compte que notre pays n’est plus développé que le Togo que vous avez cité et qui est bien plus peuplé; on peut facilement imaginé que c’est 75% du budget de l’état que la galaxie Bongo et les membres de la court de l’état détournent chaque année.

  3. Luca dit :

    Sinon à part décrypter des tableaux Excel et zoner sur les plateaux de TV votre pseudo analyste économique jamais il ne propose « comment faire  »
    Jamais il n »apporte au débat, dire que X a coûter tant se lécher bien les babines et attendre que le buzz fasse son effet est à la portée de tout le monde.

    Tant que son mentor Jean Ping n’est pas au pouvoir il trouvera toujours un prétexte, on attend son prix d’économie les Likes et les RT ne paient pas le loyer.

    • LB dit :

      Vous feriez mieux de consulter son site au lieu de critiquer sans regarder en amont les travaux s il publie.Sans oublier des conférences qu il a animé à Lbv.

      Les chiffres parlent d eux mm. Cette Can n aurait pas du être organisée.

  4. makaya dit :

    Il aurait mieux fallu investir ces milliards dans des projets sociaux.Cette CAN,c’est juste pour leurs intérêts personnels. Rien pour le peuple. Tout pour le clan Bongo.

  5. La Fille de la Veuve dit :

    C’est ainsi qu’Ali Bongo à financé sa campagne présidentielle avec l’argent du Cocan, et Sieur Mathias Otounga, le désormais Ministre du Budget qui veut combattre la Corruption le sait parfaitement.

  6. lepuant dit :

    Après lecture de cette analyse faite de fort belle manière par Mr Mays Mouissi , ceci démontre à suffisance que le gabon est dirigé et gouverné par des CRIMINELS .

  7. bonga pierre dit :

    La France est en crise et pourtant elle sollicite l’organisation des JO 2024. Le Brésil n’avait-il pas organisé les JO 2016 dans un contexte de crise. Aucun effort intellectuel de la part de Mays, son analyse est une reprise in-extenso de la thèse de V. Matheson selon laquelle l’effet net sur l’économie d’un méga-événement est négligeable en moyenne, que ce soit au niveau de l’emploi ou du revenu, qui lui reprend une idée de JM KEYNES:la construction de grands stades et d’infrastructures permet de booster l’emploi et l’économie d’un pays. Il faut bien comprendre que ces dépenses, bien qu’elles contiennent un effet keynesien possible, demeure des dépenses et donc ne peuvent être financées que de trois manières (1) par la hausse du déficit public, (2) par la hausse des impôts ou (3) par une diminution d’autres dépenses publiques. Il faut donc absolument prendre tout cela en compte : la construction d’infrastructure pour accueillir un évènement n’est réellement bénéfique que si cela représente la meilleure alternative de dépense publique pour un gouvernement. Il est faux de conclure que la construction d’un grand stade a permis de relancer l’économie et l’emploi, si ce même argent aurait pu être utilisé ailleurs pour construire un hôpital ou des écoles qui auraient amené davantage de retombées positives pour l’économie locale (en économie, on mesure alors de coût d’opportunité), ou bien sans prendre en compte le fait que cela soit financé par une hausse de taxe avec donc un impact négatif sur la consommation. Je m’appelle BONGA Pierre, j’habite à Nzeng Ayong, je réponds de mes actes/propos

    • LB dit :

      Vous aussi…pourquoi comparer des états qui sont incomparables ? Le Gabon est une République bananière qui n a rien à voir avec le Brésil et encore moins avec la France. En France, les besoins primaires sont satisfaits malgré la crise. En France, il n y a plus de salle de classe avec des effectifs de 100 élèves….arretez un peu.

      Faites des comparaisons avec des pays qui nous ressemblent. Contrairement à ce qu on veut nous faire croire nous sommes toujours en voie de developpement je dirai mm pauvre vu les comportements et les réflexions de certains.

      • najaol dit :

        c’est vraiment incompréhensible de pouvoir faire de tel sorte comparaisons…bref,à peine 1,8 millions d’habitant et un budget qui n’as rien à envié aux budgets d’autres état de la sous region,pourtant le gabon rencontre des problèmes que l’on observe dans des pays à tres forte population tel que:le manque de logement,le manque d’etablissement digne de se nom et je m’en passerais d’autre. En l’espace d’un mandat presidentiel nous voila organisé 2 can qui ferons sortir de terre pres de 5 stades qui une fois cette competition achevée n’aurons plus aucune utilité en revanche aucun établissement n’as vue le jour… quedal.on brise les futures intellects pour preuve notre fameux pays enregistre le le taux le plus faible d’admission en classe supérieur n’en parlons pas des examens une cata de magnitude 7,5 sur l’échelle de Richter.l’incompétence régne au dessus de nous,ce n’est point parce qu’ on c’est aligné une succession de mots avec ça langue qu’on a la capacité de diriger un pays.quelque chose d’idiot mais j’aimerai voir toute cette clique dirigé un pays tel que le nigeria …mdr

    • GABON D@ABORD dit :

      Cela se voit que n’est pas tres intelligent car cela m’aurait surpris que la presidence prennent des gens tres éveillés pour les défendre sur les reseaux sociaux. MIIIINCE, MON DIEUUUUUU, COMPARER UNE CRISE EN FRANCE A LA SITUATION DU GABON EST EXTRÊMEMENT GRAVE ! LA GABON EST-IL EN CRISE ? LA FRANCE EST-ELLE EN CRISE ? Est tu sur de ce que tu avance ? La crise du Gabon est une mal gouvernance chronique composée de crimes, de vol, de détournements, d’injustices,….au point ou elle n’est même pas quantifiable. La France connait des déficits structurels, une récession identifiable, quantifiable,…Ils savent exactement a quoi elle est due mais ils ne disposent pas de tous les leviers pour l’enrayer. des gens comme vous devraient être éloignés de PC pour avoir sortir autant de conneries a la seconde. Citer les theories de Keynes sont une heresie dans notre contexte car dans la pratique car les dossiers de la France et du Bresil sont parfaitement inconnus par toi. D’abords en ce qui concerne l’investissement : Une CAN n’aura pas les mêmes retombées économiques que les jeux Olympiques, ainsi le niveau de confiance des investisseurs n’est pas le même . Ensuite les partenariat public – prive, La France ou le bresil, selon leur niveau de Gouvernance, cédera une partie de l’investissement et du financement a des partenaires prives qui savent qu’ils rentreront dans leurs fonds. Venir évoquer les dépenses, le déficit et la qualité de la dépense alors que l’état ne communique OFFICIELLEMENT pas ou encore ce budget n’est pas discute au cours d’une commission technique émet des doutes sur votre probité morale et intellectuelle.

      • bonga pierre dit :

        S’il y a un imbécile entre nous deux, c’est bien toi. Voici les infos que nous donne le figaro magazine à propos de la situation économique de la France:

        INFOGRAPHIES – Chômage galopant, croissance nulle, déficit et dette publics qui se creusent, la situation économique de la France est critique. Le Figaro fait le point en sept graphiques.
        • Chômage
        Le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A à Pôle emploi a dépassé le demi-million de personnes à la fin du mois de septembre: +508.600 exactement, en 29 mois de mandat. Durant cette période, il n’a baissé que trois mois, non consécutivement (bug SFR d’août 2013 compris). Cette progression importante représente à mi-mandat 80% de la hausse enregistrée sur cinq ans lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy, où le nombre de chômeurs avait bondi de 600.000 entre mai 2007 et avril 2012.
        Si l’on en croit les prévisions plutôt fiables de l’Unedic, l’inversion de la courbe du nombre de chômeurs inscrits en catégorie A ne devrait pas intervenir avant la fin 2015. Le régime d’assurance chômage anticipe en effet 96.000 chômeurs de plus en catégorie A l’année prochaine, après une hausse de 150.000 attendus cette année.

        • Chômage des jeunes
        Pour tenter de réduire le chômage des jeunes, une des promesses de François Hollande, le gouvernement a mis en place les emplois d’avenir, des contrats aidés dédiés aux décrocheurs. A ce jour, plus de 150.000 jeunes sont entrés dans ce dispositif, et 75.000 entrées sont prévues pour 2015. L’exécutif a également créé la garantie-jeune, qui offre à des 18-25 ans en grande difficulté une allocation équivalente au RSA en échange d’un engagement d’insertion. Le nombre de bénéficiaires passera de 10.000 en 2014 à 50.000 en 2015 et 100.000 en 2017. Las, malgré cette politique, le chômage des jeunes (en incluant ceux effectuant des petits boulots) a augmenté de 1% entre septembre 2013 et septembre 2014.

        • Chômage des seniors
        Le chômage des seniors a explosé depuis l’arrivée de François Hollande à l’Elysée. Il y avait fin septembre en France métropolitaine quelque 802.400 demandeurs d’emploi de plus de 50 ans sans aucune activité (en catégorie A), contre 594.000 en janvier 2012. Et toutes catégories confondues, ce chiffre atteignait 1,14 million de personnes. La France figure parmi les mauvais élèves en Europe en termes d’emploi des seniors, avec un taux de 46% en 2013, alors que l’objectif dans l’Union européenne est à 50%. Le chômage de longue durée est un fléau pour les seniors, avec des durées d’inscription à Pôle emploi supérieures à 534 jours. Fin juin, le plan Rebsamen a prévu de doubler les aides aux entreprises qui embaucheront un senior d’au moins 55 ans et un jeune de moins de 26 ans dans le cadre des contrats de génération. Mais ce dispositif phare de François Hollande ne décolle pas. En 18 mois, seules quelque 40.000 demandes d’aides ont été adressées à l’administration.

        • Pouvoir d’achat
        En 2012, le pouvoir d’achat du revenu disponible brut a reculé de 0,9%. L’an dernier, il n’a pas progressé. Certains trimestres, sous le coup de la mauvaise situation de l’emploi et des hausses d’impôts, il a même reculé. L’année 2014 pourrait finir sous de meilleurs auspices, en hausse de 0,8%, en raison d’une baisse de l’inflation plus forte qu’attendue. Et parce que les impôts et cotisations, bien que toujours en hausse, seraient «moins dynamiques» (+2,7%, après +4,2% en 2013).
        • Croissance
        La progression du PIB ne devrait pas dépasser 0,5 % cette année. L’Insee anticipe une toute petite progression de l’activité de 0,1 % aux troisième et quatrième trimestres, après la stagnation de la première moitié de l’année. Ni l’investissement, ni la consommation ne repartent. Au mieux, la croissance atteindrait 1% l’an prochain. Les prévisions de campagne de François Hollande ne se sont jamais réalisées. Elles prévoyaient en effet 2% de croissance cette année, puis 2 à 2,25% à partir de l’an prochain et jusqu’à la fin du quinquennat.

        • Déficit public
        La France se débat avec un déficit en hausse par rapport à l’an dernier, à 4,4 % du PI B. Il sera à peine amélioré l’an prochain, à 4,3%. Paris, qui avait été obligé de négocier une première fois avec Bruxelles le report de son engagement en 2015, va être obligé de réitérer sa démarche. La Commission européenne doit rendre son verdict à la fin du mois sur la trajectoire pluriannuel de finances publiques de la France, qui ne prévoit plus le retour sous la barre des fameux 3% qu’en 2017. «Je ramènerai les finances publiques à l’équilibre, en respectant l’engagement de 3% de déficit par rapport au PIB en 2013», promettait François Hollande lors de la campagne présidentielle.

        • Dette
        La dette publique a précisément augmenté de 605,4 milliards lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Selon la Cour des comptes, les deux tiers sont dus à des raisons conjoncturelles (la crise, et notamment au plan de relance de 2009 qui avait porté le déficit à 150 milliards cette année-là) et un tiers à des causes structurelles (essentiellement le financement des dépenses courantes). Depuis l’élection de François Hollande, la dette a encore enflé de 158,9 milliards (donnée au 30 juin 2014). Selon le rythme actuel de progression, la hausse pourrait avoisiner les 400 milliards sur l’ensemble du quinquennat, soit le même montant que celui enregistré sous les cinq années du second mandat de Jacques Chirac. L’héritage Hollande serait donc équivalent aux deux tiers de celui de Nicolas Sarkozy, la crise de 2008/2009 en moins (la France a notamment connu une forte récession en 2009 avec un PIB en repli de plus de 3% cette année-là)…

        • Défaillances d’entreprises
        Selon le spécialiste de l’assurance-crédit, Euler Hermes, il devrait encore y avoir quelque 62.000 faillites de sociétés en 2014. Seul point positif, les défaillances des entreprises qui réalisent plus de 15 millions d’euros de chiffre d’affaires pourraient amorcer un repli de l’ordre de 10% cette année. Le coût des défaillances s’élève à 4,7 milliards sur un an, ce qui représente 0,25 point de PIB et quelque 181.000 emplois menacés. Les secteurs les plus touchés sont la construction, le commerce et la réparation automobile ou encore l’hébergement et la restauration. Depuis le début de la crise, deux années ont été particulièrement noires en termes de faillite pour l’économie française: 2009, avec le record historique de 63.204 défaillances et 269.000 emplois menacés. Et 2013, avec 63.100 faillites (dont plus de 42.700 dans des structures de moins de 2 personnes).

        • Fiscalité
        Le début du quinquennat de François Hollande restera marqué par l’expression «ras-le-bol fiscal», utilisée par Pierre Moscovici, l’ex-ministre de l’économie, avant que Manuel Valls n’évoque récemment le «haut-le-cœur fiscal». L’actuel exécutif a massivement augmenté les impôts, alors que le seuil d’exaspération était déjà atteint. Les mesures nouvelles ont représenté 18 milliards en 2011, 22 en 2012 et 29 en 2013. Soit 69 milliards de hausses d’impôts en 3 ans! En 2014, l’augmentation des prélèvements obligatoires est certes limitée, mais la baisse pour les entreprises est compensée par un alourdissement pour des millions de ménages. L’an prochain, le gouvernement a prévu d’alléger de 12 milliards encore les charges et la fiscalité des entreprises. La baisse doit atteindre 41 milliards entre 2014 et 2017. Quant aux ménages, 9 millions de foyers fiscaux bénéficieront en 2015 de la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu. Le taux de prélèvements obligatoires, lui, ne devrait que stagner l’an prochain, aux alentours de 44,7% du PIB.
        • Impôt sur le revenu
        Les mesures décidées en 2013 et en 2014 ont entraîné cette année une hausse de près de 8 milliards d’euros de l’impôt sur le revenu, dont près de 6 milliards est supportée par 20% des Français, les plus aisées. Et près de 5 milliards par les 10% de hauts revenus. Parallèlement, 4,2 millions de foyers modestes bénéficient cette année d’un coup de pouce fiscal de 1,3 milliard d’euros. Parmi eux, 2,1 millions sont devenus non imposables ou ont évité d’entrer dans l’impôt. Conséquence, moins d’un foyer fiscal sur deux (48,5%) paie cette année l’impôt sur le revenu. Le geste fiscal de 2014 et la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu prévue pour l’an prochain devraient bénéficier à 9 millions de personnes, dont 3 millions échapperont à l’impôt.

  8. esther menie dit :

    on fait quoi de ça??? j’ai 04 mois sans salaire …et les panthères vont se faire corriger de façon historique comme d’habitude ! Des milliards à n’en plus finir pour le paraître…des talents du football sont 10 ois sans salaires, des stressés à qui on va demander de décupler les performances … et on va s’enrager parce que les enseignants, élèves et parents d’élèves sont à bout du système éducatif…prions !

  9. florie dit :

    Vraiment ils n’ont aucune priorité incapables de construire les lycées et écoles primaire tout cet argent pourquoi? Rien ils ont préféré transformé les écoles primaire en collège où iront les enfants de ces ecole qui était déjà dans certaines classe plus d’une centaines

  10. CANTON LEYOU dit :

    Quels gâchis.
    Patriotiquement.

  11. Mankwel dit :

    J’ai une question, au vu du montant des dépenses nécessaires pour organiser la CAN 2017 : est-ce que c’était prévu dans le PSGE d’organiser l’édition 2017? et sinon pourquoi alors faire un tel détournement de projet? comment convaincre qu’on va arriver à l’émergence en 2025 si on n’arrive pas à s’en tenir à sa planification initiale?

  12. Spirit dit :

    Bonjour pierre,
    La problématique est de savoir quelle est la pertinence de l’organisation de pareil événement? Le peuple gabonais a-t-il en urgence besoin de la CAN? c’est de cité la France, le Brésil. …etc ce sont des pays développés mais pas le Gabon.
    Ne me dis pas qu’en France les enfants apprennent dans des toilettes, et que par improvisation les écoles publiques deviennent des lycées, et on envoient balader enfants et parents des dits écoles primaires ? Et que les effectifs pléthorique oscillent les 235 élèves par classe au primaire et 175 eleves au secondaire.
    Pierre, un philosophe ne disait t-il pas que  » le bon sens est la chose la mieux partagée » , l’analyse de cet économiste éveille ton bon sens, d’abord d’humains et ensuite de citoyen. Pierre, tu es témoin et nous étions ensemble lorsqu’on a fait le constat que la manne de la CAN 2012 n’a pas profité ni à l’état ni au peuple. Rappelle toi où tu me disais à l’époque : <>Pierre, ce jour là, tu t’étais plaint…Et aujourd’hui, pour 2017,rien n’a changé.
    Pierre mon frère, le Togo a une compagnie aérienne, et nous rien ! Le Togo accueille les gabonais dans leurs centres de formation professionnelle et nous, où sont les nôtres aujourd’hui ? Hier encore, à nôtre époque L’uob était un pool d’éducation et de formation des intellectuels dans la sous région, où on accueillait des malgache, des Burkinabe, des saotomeens,des centrafricains, des camerounais et aujourd’hui, il n’y a plus rien. L’uob tout tombe en ruine, depuis 1975, on a plus jamais construit un seul pavillon pour accueillir les étudiants. Elle ressemble à un champ de guerre. Les voiries laisse à désirer et rendant la circulation impossible. Nos petits frères apprennent sous des tentes, à défaut de bâtir des infrastructures de très grande capacité d’accueil. . . Etc. Un politologue disait : <, pierre, en toute humilité, au regard de ces qlq fresques d’exemples , où est la prévoyance de l’éducation par nos dirigeants ? Les stades valent-ils mieux que l’instruction et la formation des cadres de demain ? Assez ces emplois à durée très déterminé EDTD le temps de la réalisation d’un stade et après bonjour le chômage. . .
    Un pays normale qui se soucis du peuple , investis dans : l’éducation-formation, la santé, les logements, l’emploi. . . Etc
    Pierre, ne me parle « d’un jeune,un métier » Car toi et moi, on s’était interrogé de savoir que, comment des formations formation qui au minimum 1 an dapprentissage on forme nos enfants en 3 mois ? Des formations bâclées! Mais on crée au Gabon, une classe de prolétaires à très grande échelle et aux yeux de tous! Pierre,pourquoi tu as enlevé tes enfants au public (comprend que je parle en bantou car j’inscris tes neveu, les enfants de yaya Ô. ) pour le privé ? Parce que ça ne va plus au public comme à notre époque : mon Dieu, toi même tu me l’a confié
    En clair, quand tu vois des économistes comme notre frère Mays, émettre des analyses pertinentes on se tait ! Car un proverbe de la bible dit que :<>. Bonne journée à tous. Nb:
    GR arrêtez de me censurer mes écrits ! Lol

  13. Spirit dit :

    * un proverbe de la bible dit que :  » l’insensé lorsqu’il se tait, paraît sage « 

  14. Spirit dit :

    * lire un politologue disait :  » gouverner, c’est prévoir « 

  15. lepositif dit :

    Notre economiste a volontairement oublie qu’une bonne partie de cet argent revient aux entreprises personnes physiques prestataires de services qui emploient et ont du embaucher pour l’occasion. La vie de certains compatriotes (dont moi-meme) qui ont proposes des services et des projets a changee apres cet evenement. On attend impatiemment cette CAN pour nous refaire une sante financiere avec nos projets, continuez a critiquer. Chacun recolte ce qu’il a seme. VIVE LA CAN2017.

    • LB dit :

      Sans préjugés, vous êtes certainement l un des rares gabonais chanceux. Malheureusement cette manne n est pas accessible à tous les entrepreneurs gabonais et pour avoir bosser avec le cocan ….ce n est pas une vérité absolue.

      Ce que je souhaiterai c est que comme Mays Mouissi,

      vous fassiez preuve de transparence quant a l attribution de tel ou tel marché. Les appels d offre ne sont pas lancé que déjà le cocan par exemple vous répond que c est déjà verrouillé.

      Je souhaiterai que l État soit capable de nous dire que cette compétition a créé tels emplois, que cela a généré telle richesse d ou un impact sur notre croissance de tant.

      Or déjà en 2012 c était un flou artistique.
      Notre démographie, la cherté de la vie au Gabon (billet d avion coût de l hôtel restauration), ne permettent pas de rentabiliser ce type d investissement.

      A long terme il faudra entetenir des stades que nous ne pourrons pas exploiter. Après cette compétition combien de matchs internationaux ou mm nationaux se joueront à Pog a oyem et mm a Franceville en sachant que le championnat national est au ras des pagrettes.

    • LB dit :

      Et Dieu merci heureusement que beaucoup de gabonais n attendent pas que la can 2017 pour se refaire une santé financière ils risquent d être déçus.

    • GABON D@ABORD dit :

      VOICI LE GENRE DE RAISONNEMENT PROPRE AUX PARTISANS DE ALI. La courte vue ! L’egoisme, le chacun pour soi ! On parle de centaines de milliards depenses dans un projet non urgent….Voila un monsuer encore paye par les sbires du pouvoir pour debiter des conneries. Vous preparez la place de PING !!!

  16. lepositif dit :

    LB,aucun pays ne rentabilise un tel evenement (JO, Coupe du Monde,CAN), ca profite a ceux qui saisissent les opportunites. Ca booste l’economie et cree des emplois meme temporaire. Je connais un jeune de mon quartier qui poussait les brouettes a Mont-Bouet avant d’etre retenu comme volontaire, avec son argent il a reussi a monter une petite affaire et retaper les vieilles maisons leguees par ses parents et y a mis des locataires. Sa vie a changer. Un autre faisait la location de voiture avec les 2 voitures de ses parents et d’autres qu’il empruntait avec ses amis et connaissances, a la fin de la CAN 2012, il a son agence de location avec un parc de 17 voitures lui appartenant. Ca depend de ce que vous avez propose et de vos capacite a prefinancer, parce qu’il a fallu que je prefinance mon projet avant d’etre paye 3 mois plus tard. Ce que baeucoup d’entrepreneurs gabonais n’arrivent pas souvent a faire. Il met 1 million le matin et veux gagner 2 l’apres-midi. VIVE LA CAN 2017!!!

    • ponguivenceslas@gmail.com dit :

      sa creer des emploi a long terme ou a court terme ?

    • LB dit :

      Si c est aussi simple et transparent, je réitère ma question qu est ce que la can2012 a généré au final comme création d emploi comme richesse ? Combien de visiteurs (hors équipe journalistes et caf) avons nous reçu? Combien ont ils consommés en moyenne ? La vente des billets et autres gadgets ont généré tant ?

      L État depense de tels montants. Il faut aussi qu Il se pose ces questions basiques qui permettent de faire un bilan.

      Quelles sont les perpectives de cette can 2017 ?

      • lepositif dit :

        LB, vous voulez des chiffres qui n’ apporteront rien a votre existence, posez vous la question de savoir ce que vous pouvez faire ou proposer comme projet.A moins que faire la critique vous semble plus aisée qu’entreprendre.

        • LB dit :

          Perso sans vouloir me vanter en dehors de statut de salariée je fais tourner 3 pme et contrairement à vous je n attends pas que la can pour fonctionner.

          Cet économiste parle macro. On a besoin de chiffres pour jauger des réels impacts sur notre économie.

          Vous ne faites pas avancer le débat car vous pensez que des cas particuliers pour justifier l injustifiable.

          Je vous souhaite un excellent week end.

  17. ponguivenceslas@gmail.com dit :

    ni ecole ni logement ni alcool ni pensemment voila les problemes sociaux du gabon,bongo et sa bande nous amene la can pour ruiner encore plus les gabonais a qui profite cette organisation

  18. LIBOTA WONGO dit :

    La Vanité est la chose la mieux partagée au Gabon. Excusez moi, je voulais plutôt dire, le culte de la médiocrité est la chose la mieux partagé dans le pays des cancres, donc au Gabon.

  19. Obiang nguema dit :

    Nous peuple Gabonais ne voulons pas de cette CAN qui n’apporte absolument rien au pays.
    RESTEZ DANS VOS PAYS ET NE VENEZ SURTOUT PAS AU GABON car nous avons des problemes plus grave a gérer!

  20. GABON D@ABORD dit :

    NOUS NE VOULONS PAS DE LA CAN.
    QUE CEUX QUI N’ONT ENCORE RIEN COMPRIS OUVRENT LES YEUX….NOUS N’EN VOULONS PAS !!!

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