Afin de prévenir tout débordement et assurer le confort des spectateurs lors du match Gabon-Angola, les normes de sécurité ont été renforcées.

Gendarmes Angolais appelés en renfort en Guinée Equatoriale lors de la Can 2012. © nw.nl
Gendarmes Angolais appelés en renfort en Guinée Equatoriale lors de la Can 2012. © nw.nl

 

Au lendemain du décès du footballeur camerounais de la JS Kabylie, Albert Ebossé, décédé des suites d’un traumatisme crânien, le 23 août, après avoir été touché à la tête par un projectile lancé des tribunes lors du match entre son club et l’USM Alger, le débat sur la sécurité dans les stade est relancé. Soucieux de la sécurité et du confort des supporters, la Commission nationale d’organisation et de gestion des évènements et manifestations à caractère national et international (CNOGEMCNI), se mobilise en vue de la rencontre Gabon-Angola du 6 septembre prochain. «Nous avons des difficultés pour faire appliquer et respecter les règles de sécurité. Les règles sécuritaires évoluant, nous sommes, pour le moment, en phase de planification et de préparation devant nous permettre de mettre en place, le jour du match, un dispositif sécuritaire efficace», a déclaré le commissaire de sécurité du CNOGEMCNI, Jean-Pierre Boussougou, relayé par le quotidien L’union. «Parce que l’organisation d’un match officiel répond à des règles internationales. Pour que ces règles sécuritaires fonctionnent, il faut que tout le monde, dès à présent, s’approprie ces restrictions, afin d’éviter les frustrations nées souvent des incompréhensions», a-t-il ajouté.

En effet, face à la multiplication des débordements dans certains stades, les instances mondiales du football ont décidé de durcir les normes de sécurité dans ces enceintes. C’est dans cette optique que plusieurs objets ont été interdits d’accès au stade par le CNOGEMCNI. Sont ainsi prohibés les récipients en verre, boîtes, canettes, aiguilles, seringues, boissons alcoolisées, drogues et autres produits stupéfiants, allumettes, briquets, cigarettes, pipes, casque de grande taille (casque de moto ou de chantier par exemple), cornes d’animaux, gourdins, frondes, caoutchouc, armes (à feu ou blanches), sacs de grande dimension (sacs de randonnée, sacs de sport, valises, etc.), matériel explosif (fumigènes, cierges magiques, torches, torches indigènes, bougies, feu de Bengale, pétards, bombes fumigènes, fusées), chaussures de sécurité (coquées), barres, boîtes métalliques, bouteilles plastiques de plus de 0,5 litres, tracts, banderoles ou badges à vocation politique, idéologique, philosophique ou commerciale. Sont également prohibés les animaux (exception pour les chiens guide d’aveugles ou auxiliaires de motricité), caméscopes non accrédités, fruits pouvant servir projectiles, laque et déodorisant vaporisateurs.

Du reste, Jean-Pierre Boussougou prévient que «le détenteur d’objets interdits se verra contraint de les y déposer en échange d’un ticket permettant de récupérer son bien à la fin du match. En cas de refus, l’accès au stade lui sera interdit, sans possibilité de remboursement du ticket du match». Ces mesures sont cependant jugées radicales par certains qui estiment qu’elles sont de nature à limiter l’ambiance dans le stade.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Le petit émergent dit :

    Communiquez dessus à la TV pour éviter des désagréments aux personnes qui viendraient au stade avec des objets prohibés sans le savoir. Je dis ça parce que chez nous on garde toujours l’information pour soi et ça cause des disputes après.

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