La saison 2015-2016 devrait finalement être sauvée avec la reprise annoncée du championnat le 13 mai courant, après plus de deux mois d’interruption.

Le CF Mounana sera à l’affiche du match avancé de la 14e journée de championnat. © info-afrique.com

Le CF Mounana sera à l’affiche du match avancé de la 14e journée de championnat. © info-afrique.com

 

Le championnat national de football de Première division reprendra le 13 mai courant. Un ouf de soulagement pour les clubs et la Ligue nationale de football professionnelle (Linafp), hantés par le spectre de l’arrêt définitif de la compétition. Principale cause de cette pause, la question de la subvention a été finalement aplanie à l’issue d’une séance de travail, le 11 mai dernier à Libreville, entre la Linafp et l’Association des clubs de football professionnel (ACFP). «Nous avons eu ce matin de bonnes informations. Il y a un support, une traçabilité, qui démontre que le décaissement de la subvention, dont le montant est de 2 milliards de francs, est prêt. Le souci financier a donc été levé», s’est réjoui le président de l’ACFP, relayé par L’Union. «Tout est rentré dans l’ordre», a assuré Alaba Fall. Un soulagement partagé par le président de la Linafp. «Nous avons été saisis par les responsables financiers du Budget. Nous pouvons confirmer que l’Etat a mis à la disposition des clubs les 2/3 de la subvention, soit 2 milliards de francs», a confirmé Brice Mbika Ndjambou.

Cette reprise implique la reprogrammation du match avancé de la 14e journée entre le CF Mounana et Akanda FC. Elle fait les affaires du CF Mounana, qui aura l’occasion de se mettre en jambes avant son échéance à venir face à l’Etoile du Sahel en Coupe de la Confédération africaine de football (Caf).

La subvention est la seule source sûre de financement du championnat national de football, qui souffre d’un manque de sponsors et de faibles droits d’entrée au stade. Il y a trois ans, la subvention de l’Etat s’élevait à 10 milliards de francs. Elle a été ramenée à 3 milliards. L’une des premières conséquences de cette situation est la réduction des salaires des joueurs, qui passent de 400 000 en moyenne à 150 000 francs.

 

 
GR
 

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