Certainement absent en match amical face à la Zambie, le 4 juin à Libreville, le capitaine des Panthères pourrait aussi manquer le match face au Mali, le 10 juin, comptant pour les qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019. Deux probables absences diversement commentées.

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Alors qu’elle entame dans quelques jours sa campagne de qualificative pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019, la sélection gabonaise pourrait être privée de son capitaine. Dévoilant la liste des 23 joueurs retenus pour affronter la Zambie, le 4 juin à Libreville, le sélectionneur national ne se fait pas d’illusions sur la présence de Pierre Emerick Aubameyang à ce match. José Antonio Camacho a également émis des réserves sur la présence de l’attaquant dans le groupe face au Mali, le 10 juin à Bamako, pour l’ouverture des éliminatoires de la Can 2019.

A défaut d’excuser l’hypothétique absence du joueur à ces deux confrontations, il convient de souligner, tout de même, que le capitaine des Panthères est très «pris». En effet, Pierre Emerick Aubameyang est actuellement engagé, dans les tractations inhérentes à un éventuel transfert vers le PSG (D1 française). C’est du moins ce qui est avancé dans l’entourage du sélectionneur national et, dans une moindre mesure, du côté de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot).

A y regarder de près, cet argument tient-il vraiment la route ? Oui, serait-on tenté de dire. Mais pas dans l’absolu. En effet, la présence du joueur n’est nullement indispensable dans les négociations d’un transfert. Ce dernier peut aisément se faire représenter, notamment par son agent. Dans le cas de Pierre Emerick Aubameyang, ce rôle est dévolu à son père. L’attaquant aurait donc pu aisément se «dessaisir» des pourparlers de son transfert, et en confier l’entière responsabilité à son père. D’autant que le joueur a été sollicité par son pays, pour affronter la Zambie et le Mali.

Bien évidemment, d’aucuns évoqueraient le fait que l’attaquant est en vacances, après son énorme saison. Ce qui serait compréhensible. Si tel est le cas, pourquoi l’avoir sélectionné ? Un argument tenant peu la route donc, car il est applicable à l’ensemble des joueurs, eux aussi éprouvés par leur saison. Jouissant d’un statut «à part» en sélection, Pierre Emerick Aubameyang peut se permettre de «zapper» l’équipe nationale, sans en être inquiété.

Sa non-présence aux deux prochaines sorties des Panthères, découle-t-elle de son statut privilégié ? De ses vacances après son énorme saison ? Ou encore, des négociations relatives à son transfert ? Peut-être. Mais toujours est-il que les langues se délient dans l’entourage du joueur, où l’on mettrait en avant le désamour de l’attaquant pour la sélection nationale. Non pas que Pierre Emerick Aubameyang rechigne à défendre les couleurs nationales. C’est plutôt l’atmosphère, où plutôt l’ambiance, au sein et autour de la sélection.

Il se murmure, en effet, que le capitaine des Panthères, lui-même, se serait plaint de la gestion «opaque» de la sélection. Et qu’il aurait encore en mémoire la mini-crise, Fégafoot-Camacho, ayant douché l’ambiance de groupe, quelques jours avant le coup d’envoi de la Can 2017, en janvier dernier. Vu sous cet angle, le «patriotisme» du joueur n’est donc pas en cause.

Si cette posture de Pierre Emerick Aubameyang était avérée, elle traduirait simplement une situation décriée depuis des lustres. Plusieurs fois en effet, des voix se sont élevées pour dénoncer une situation très décriée au sein des sélections nationales sportives : le lobbying. Et ce, avec l’implication supposée de la présidence de la République dans les affaires courantes de l’équipe nationale de football, notamment.

Si tant est que ces derniers éléments sont avérés, il convient de réfléchir sereinement sur ces questions, afin de laisser le football aux footballeurs. Le tout, dans un climat garantissant des résultats et l’épanouissement de la sélection nationale. Car, il devient redondant que l’échec des Panthères à tel match ou telle compétition repose en grande partie, sur des éléments extra-sportifs.

 
GR
 

16 Commentaires

  1. cocotierBeach dit :

    Ah ça incroyable !

  2. messowomekewo dit :

    C’est normal que Pierre Emerick boude la sélection,celle-ci est gérée comme tout le pays, par des amateurs. Ils se mêlent de tout et ont leur mot à dire sur tout. Aucun pays au monde ne peut briller sur la scène internationale ,quel que soit le domaine, sans la contribution de ses élites. Au Gabon ,les émergents pensent tout savoir et peuvent se substituer à tout le monde, les résultats (les mauvais) sont là…

  3. natty dread dit :

    Aubameyang est à un autre niveau, revenir au Gabon est un appel vers le bas, que ne comprenez-vous pas?

  4. LE CHE dit :

    Souvenez vous de ses humeurs vis a vis de qui vous connaissez à la dernière CAN et son retour en Europe en… Alors qu’il a un parent et des compatriotes torturés dans les prisons des emergents PEA est un patriote/retenez le/

  5. Pas Possible dit :

    Oui vaut mieux. Ce sont tous des tricheurs, des féticheurs et autre. PEA tu dois te reposer afin de briller encore l’année prochaine et nous décrocher le ballon d’or. Laisse national, eux même se mangent déjà et ils veulent te manger ausii

  6. St.Michael dit :

    Ce professionnel talentueux a quand même quelque chose dans la tête car il a enfin compris que le biafrais l’entrainerait dans les abimes.
    Si PEA veut continuer à voler avec ses propres ailes il doit prendre ses distances avec l’usurpateur sanguinaire venu d’ailleurs….WHATCH OUT !

  7. matoutoulanikolopilatolokikajakila dit :

    si péa veut eviter la guigne qu il laisse d abord cette selection ,

  8. learny bible dit :

    Je ne sais pas si les sportifs internationaux lisent nos commentaires. Mais si c’est le cas, qu’il sache que où la politique a échoué le sport (le foot, Aubameyang…) peut réussir. Le sport peut réussir au nom des valeurs transmises par vos parents et l’Église.

  9. oloumianyma dit :

    POURQUOI TOUT RAMENER A LA POLITIQUE?messowomekewo hein je sens que tu es borné car rappel toi que le Cameroun a vécu et vit même encore une crise au sein de leur sélection nationale, mais cela ne les a pas empêché d’être champion d’Afrique.
    Donc,il faut arrêter un moment et penser a d’autres strategies.j’ai l’impression que vous êtes le genre de personne qui reste cloisonné aux vielles méthodes. Autant il y’a de problèmes,autan on en trouve des solution, il suffit de trouver la bonne …et c’est du bon sens…

    • messowomekewo dit :

      Je suis peut être borné comme vous l’affirmez si ben et c’est pour cela que je persiste à croire que ce sont les émergents qui sont à l’origine des malheurs du pays, ce sont eux qui politisent tout, la gestion du football dans notre pays est confiée à des compatriotes qui font nécessairement allégeance au système, c’est même ce critère qui est primordial. La conséquence est que ceux qui sont trop indépendants d’esprit ou qui sympathisent avec l’opposition politique sont ignorés quand bien même leur expertise pourrait s’avérer utile pour le rayonnement sportif du pays.Vous faites une comparaison assez surprenante avec le Cameroun voisin; ce pays frère bien que situé à coté a une histoire et un palmarès en football,entre autre ,l’impact psychologique n’est pas le même quand une équipe doit rencontrer le Gabon ou le Cameroun,c’est justement à ce niveau que jouent leur palmarès et leur histoire avec le football…

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