Le défenseur international évoque ses  blessures récurrentes, la prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can) et… la candidature de son père à la prochaine présidentielle. 

Yrondu Musavu-King (image d’archive). © fclweb.fr

Yrondu Musavu-King (image d’archive). © fclweb.fr

 

En manque de temps de jeu à Grenade (D1 espagnole), Yrondu Musavu-King a été prêté à Caen (D1 française). Dans une interview accordée à sofoot.com, il évoque sa situation. «C’est un club que j’apprécie au niveau du style de jeu. Je commence à bien m’intégrer : je m’entends bien avec mes coéquipiers et avec le staff. J’ai fait un match entier à Bastia, puis un autre match dans son intégralité face à Lyon, malgré la défaite 3-1. C’est bien, c’est encourageant. Après, je suis prêté sans option d’achat, donc on verra bien… Le plus important pour moi, c’est que je retrouve des sensations, que j’ai du temps de jeu et surtout du plaisir», a-t-il confié.

Ayant connu une difficile période 2014-2016, le défenseur des Panthères n’a jamais véritablement pu s’imposer. En cause ? Des blessures qui l’ont trop souvent gêné. «Je me suis blessé au genou et j’ai été subi une arthroscopie en novembre (2014, ndlr). En janvier, je suis parti à la Can et je me suis de nouveau blessé. Ce qui fait que je n’ai pas beaucoup joué avec le Stade Malherbe. Ma saison avait été plombée par les blessures. À Grenade (2015, ndlr) où j’ai signé, ça a été compliqué aussi», a-t-il raconté.

Abordant des sujets moins sombres, Yrondu Musavu-King est revenu sur son installation en France. «Mon père était en stage à Dijon. On y est resté un moment avant de rentrer au Gabon. Puis, je suis reparti pour un autre stage, mais cette fois-ci celui de ma mère, quand j’avais six ans. Et je suis resté ici», a-t-il révélé, disant n’avoir pas hésité à porter le maillot du Gabon. «Je me sens vraiment gabonais. C’est du 50/50 avec la France, mais mes racines sont là-bas», a-t-il souligné.

Comme en 2015, l’international espère défendre les couleurs du Gabon pendant la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017. «On a vraiment une belle génération et c’est clair que ce serait bien de remporter ce trophée, d’autant que le Gabon n’a jamais gagné la Can, ni même atteint la finale. Mais on ne se met pas de pression pour le moment», a-t-il lancé au sujet des chances des Panthères, évoquant, au passage, l’apport d’Aubameyang. «Pierre-Emerick, c’est le haut niveau. Il a beaucoup travaillé pour être là où il est. Il est aussi important pour la sélection gabonaise que Cristiano l’est pour le Portugal ou Messi pour l’Argentine. On est vraiment fiers de l’avoir», a-t-il soutenu.

Fils d’Augustin Musavu-King, le défenseur s’est également prononcé sur la candidature de son père à la prochaine présidentielle. «C´est l’Afrique, la politique est différente par rapport à ici. Il se présente à l’élection qui va avoir lieu cette année et on verra bien. Je dois avouer que ce n’est pas mon domaine, je n’ai pas envie de m’étendre sur le sujet, je ne m’y intéresse pas du tout», a-t-il affirmé, disant ne pas envisager une reconversion en politique après sa carrière. «Non, ce n’est pas mon truc…», a-t-il conclu.

 

 
GR
 

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