Les membres de la confédération patronale gabonaise (CPG) ont échangé avec le vice-président et trésorier de la Société financière internationale (IFC) le 8 février à Libreville. La rencontre s’inscrit dans le cadre de la recherche des financements alternatifs entamée par le patronat gabonais pour redynamiser le secteur privé.

Le Vice-président et trésorier de la Société financière internationale (IFC), Jingdong Hua au cours de l’échange avec les membres de la Confédération
patronale gabonaise CPG, le 7 février 2018.© Gabonreview

 

Les membres du patronat gabonais ont reçu le vice-président et trésorier de la société financière internationale (IFC), Jingdong Hua. Cette rencontre avec le représentant du Groupe de la Banque mondiale avait pour objectif d’explorer les pistes de coopération pour les financements du secteur privé.

Cette démarche constitue pour Alain Bâ Oumar, «un autre type de mécanisme de financements alternatifs que souhaite imaginer la CPG auprès d’une structure dotée d’une grande expérience, pour redynamiser le secteur privé, au vue de la situation économique difficile à laquelle font face ses membres», a expliqué le président de la CPG.

Cela devrait aboutir, selon Alain Ba Oumar, à la mise en place par «la CPG d’un Fonds d’investissement ou de garantie qui constituerait une source de financement alternative pour ses adhérents».

Pour sa part, le vice-président et trésorier du groupe de la Banque Mondiale s’est félicité de cette rencontre. Cet échange a permis à Jingdong Hua de voir dans quelle mesure «l’IFC pourrait éventuellement aider les entreprises à se fiancer sur les marchés des capitaux, à travers notamment le renforcement des capacités mais aussi le renforcement de l’environnement règlementaire», a-t-il déclaré.

Pour y parvenir, Jingdong Hua compte sur l’expértise de l’IFC. En effet, implantée dans une centaine de pays dans le monde, L’IFC investit en moyenne 20 milliards de dollars par an, à travers le monde dont 5 milliards de dollars en Afrique subsaharienne. Au Nigeria notamment, l’IFC investit en moyenne 1,5 milliards de dollars par an. C’est ce que souhaite faire le groupe de la banque mondiale au Gabon.

«Notre mandat est de réduire la pauvreté et d’augmenter la prospérité partagée dans tous nos Etats membres c’est pour cela que nous regardons le Gabon. Et nous espérons qu’avec la CPG, nous réussirons à booster le secteur privé», a affirmé Jingdong Hua.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

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