Le directeur général adjoint du Fonds national d’action sociale, Constant Assari, a lancé le 18 avril à l’hôtel de ville de Libreville, le programme de renforcement des capacités des femmes commerçantes, dénommé «Diboty».

Signature du contrat de prêt d’argent entre le FNAS et les commerçantes des communes de l’Estuaire. © Gabonreview

 

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Une cohorte de 100 femmes commerçantes des communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum ont reçu le 18 avril, leurs contrats de prêt à taux bonifié octroyé par le Fonds national d’action sociale.

D’une valeur totale de 50 millions de francs CFA, l’enveloppe de ce programme sera répartie entre les membres de cette cohorte. La somme perçue est remboursable sur 12 mois par chacune des commerçantes. Selon le directeur général adjoint du FNAS, Constant Assari, ce programme vise à accompagner et accroître l’appui à l’insertion socioéconomique de ces commerçantes, par la mise en place d’un réseau commercial pour la vente des produits vivriers, afin de lutter contre la pauvreté.

«Le programme Diboty lancé ce jour au bénéfice de nos compatriotes en situation difficile, a pour but d’accompagner et de pérenniser le commerce sur table de ces dames commerçantes des communes de l’Estuaire. Il s’agit également d’étendre la chaîne de distribution des produits issus des activités génératrices de revenus et le canal de distribution alimentaire de grands groupes représentés localement», a déclaré Constant Assari.

Espérant que les bénéficiaires du programme Diboty parviennent, grâce à ce financement, à diversifier et intensifier leurs activités, le maire du 4e arrondissement de la commune de Libreville, Axel Jesson Ayénoue, a invité les bénéficiaires à faire bon usage de ce qui est mis à leur disposition. «Nous, collectivités locales, aurons toujours un œil sur vos activités, voir vos difficultés et toujours être cette interface fidèle du FNAS afin de vous booster à faire mieux et à réussir dans votre activité», a-t-il assuré.

«Nous sommes conscientes que c’est un crédit et que nous devons rembourser dans les délais établis dans notre contrat. C’est la raison pour laquelle, j’encourage chaque femme à prendre au sérieux son financement et à rembourser, afin que d’autres femmes que nous puissent en bénéficier», a indiqué Louise Paga au nom des commerçantes.

 
GR
 

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