Libreville accueille du 6 au 10 mars 2017, un séminaire sur les mécanismes de contrôle et d’audit, initié par le Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international (FMI) pour l’Afrique du centre (Afritac centre). Il vise le renforcement des capacités des participants pour une gestion budgétaire axée sur les résultats.

Les participants au séminaire Afritac Centre sur «le contrôle interne et l’audit» autour du ministre gabonais du Budget, Mathia Otounga, le 6 mars 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Réunis à Libreville dans le cadre de ce séminaire régional axée sur «le contrôle interne et l’audit», les participants, venus des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), mais également du Burundi et la République démocratique du Congo (RDC), vont plancher sur les nouvelles responsabilités financières des ministères sectoriels en matière d’ordonnancement, le champ et le contenu du contrôle et de l’audit internes, les expériences sur la conception d’une stratégie de mise en œuvre de ces éléments dans les administrations.

A l’ouverture des travaux, le ministre du Budget et des Comptes publics, Mathias Otounga Ossibadjouo, a indiqué que dans le contexte actuel, la «réforme du contrôle est incontestablement la condition sine qua non de la réforme budgétaire». Il s’agit selon lui, d’obligation clairement définie dans les différentes lois organiques respectives. Le contrôle et la gestion budgétaire sont une nécessité constitutionnelle. «Qu’il soit a priori ou a postériori, interne ou externe, il est gage de bonne gouvernance. Puisqu’il crédibilise tout système budgétaire, son absence est source de dilution de responsabilités, d’inefficacité et surtout de déperdition des ressources», a déclaré le membre du gouvernement. Dès lors, a-t-il précisé, «avec la réforme, la fonction de «Contrôle», cesse d’être une fonction isolée. Elle devient une partie intégrante du rôle de gestionnaire, chef de service, ordonnateur ou encore responsable de programme : le contrôle financier de régularité des opérations budgétaires devient une compétence partagée»

Il est à noter que les pays de la sous –région sont à l’étape de finalisation du processus de mise en place du nouveau cadre constitutionnel de la gouvernance financière publique pour certains, et pour d’autres, ce processus est bouclé, a expliqué le Conseiller résident en Gestion des finances publiques de l’Afritac centre, Abdoulaye Touré

Pour ce séminaire, plusieurs experts ont été mobilisés. Roger Picard et Bakary Konaté du FMI. Ils seront accompagnés par les experts résidents en gestion des finances publiques, Agnès Turenne et Abdoulaye Touré. Le séminaire s’achève le 10 mars prochain.

 
GR
 

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