L’enjeu de la rencontre voulue par Jean Ping va bien au-delà des relations entre camps politiques.

© facebook/ infoskinguele


 
C’est un événement marquant dans la vie de la Coalition pour la Nouvelle République. Mais, c’est peut-être aussi un tournant majeur dans la crise post-électorale. Le Dialogue national pour l’alternance a réuni, du 19 au 23 du mois courant, des milliers de citoyens d’origines sociales et politiques diverses et variées. L’enjeu de cette rencontre va bien au-delà des relations entre Jean Ping et ses principaux soutiens. Il se rapporte aux relations entre les différentes composantes de la société. En d’autres termes, il a trait au devenir de notre vivre ensemble. Rien de plus, ni de moins…
Cinq jours durant, les participants à cette rencontre ont longuement échangé sur les événements post-électoraux. Sur la nuit du 31 août au 1er septembre derniers, ils ont recueilli des témoignages, analysé le mode opératoire, identifié les exécutants et commanditaires. Individuellement et collectivement, ils sont parvenus à une conclusion : cette nuit-là aurait pu être fatale à chacun d’entre eux. Unanimement, leur religion est désormais faite : durant ces événements, chacun d’entre eux aurait pu tomber sous des tirs ou subir des sévices en raison de son choix politique. Cette vision des choses se trouve légitimée par une absence d’enquête officielle. Indubitablement, la cohabitation au sein de la société portera désormais la marque de cette conviction-là.
Amnistie ?
Le Dialogue national pour l’alternance a été le lieu de témoignages, souvent violents, parfois insupportables mais toujours poignants. Une jeune rescapée a dit avoir passé un mois en réanimation. Elle a affirmé avoir besoin d’une évacuation sanitaire en toute urgence pour espérer recouvrer l’usage complet de ses membres supérieurs. Affirmant avoir été brûlée au thorax et à la tête, elle a dit avoir été violentée par trois hommes cagoulés du fait de son appartenance au groupe ethnique Myéné, celui dont est issu Jean Ping. Disant avoir été arrêtée à Nzeng-Ayong, loin du théâtre des opérations, elle a livré des détails troublants. Entre soupçon de rafles systématiques, accusation de nettoyage ethnique, mise en cause implicite des forces de défense et, critique du corps médical, le témoignage de cette jeune dame est tout simplement glaçant.
Au sein de la majorité au pouvoir, on tente pourtant de détourner l’attention ou tout au moins de trouver une voie de règlement de cette crise post-électorale. Certains ont même avancé l’idée d’une amnistie pour les crimes et délits commis durant cette période. Peut-on y souscrire ? Est-ce opportun ou opérant ? Peut-on songer à une amnistie en absence de poursuites clairement diligentées ou de condamnations officiellement prononcées ? Si l’amnistie supprime les conséquences pénales, elle ne fait pas pour autant disparaître les faits matériels ou les conséquences civiles. En clair, même en cas d’amnistie, la question des réparations demeurera entière. Or, les réparations relèvent de la responsabilité civile. Sauf à imputer ces crimes et délits à l’Etat, il serait difficile de songer à une amnistie sans identification préalable des auteurs.
Introspection et bilan
Parler d’amnistie en absence d’enquête peut être compris comme un aveu. Dans le contexte actuel, une telle idée est de nature à libérer les pulsions les plus mortifères. Il y a risque de voir ensuite certains nourrir un sentiment de vengeance ou s’organiser pour des actions d’auto-défense ou de vigilantisme. Notre société pourrait ainsi sombrer dans une sorte d’état de nature, où chacun fait sa loi, avec toutes les conséquences imaginables. Le Gabon a trop souffert de l’autisme des uns, de leur sentiment de toute-puissance et de leur impunité pour faire l’économie d’une réflexion de fond sur la suite à donner aux témoignages entendus durant le Dialogue national pour l’alternance.
Sauf à s’opposer à la manifestation de la vérité, le silence ne saurait durer plus longtemps. Ni les entreprises, ni les détenteurs de l’autorité publique n’ont intérêt à s’opposer au droit de savoir. On ne peut plus faire l’économie d’une enquête, d’une recherche scientifique de la vérité. Il en va de notre vivre ensemble, de l’avenir de la nation et du devenir de la démocratie. Le pire serait de vouloir faire comme si rien ne s’était passé au Noé Palace entre le 19 et le 23 du mois en cours. La majorité au pouvoir doit entendre les confessions et récriminations formulées par de nombreux citoyens libres en ces lieux. Elle doit faire son introspection, dresser un bilan sans concession des 50 ans de gestion et 26 ans de pratique démocratique. Elle doit reconnaître ses fautes et erreurs et avoir le courage d’engager une réflexion de fond sur le processus de réconciliation nationale. Sauf, bien entendu, si elle entend continuer à jouer au chat et à la souris avec le peuple. Jusqu’à quand ?
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Nkembo dit :

    Il y a des choses qui amusent mais comme la haine et la passion aveuglent certains seront surpris. La bande à Ping ira aux législatives à conditions que le code électoral soit amélioré.
    Puisqu’ils refusent de dialoguer avec Ali. Que fera t’il?
    Lorsque la proposition lui avait été faite avant les présidentielles conditionnant la participation de l’opposition à l’amélioration du code électoral.Quelle avait été sa réponse?
    Je crois que Ping est à bout et le dialogue avec Ali se tiendra sous peu. TIC TAC TIC TAC

    • Matho dit :

      Possible, mais à la fin de tes tic tac tic tac, le rapport de force sera en faveur de J PING. C’est peut être,là, le but de la manœuvre!

      • Nkembo dit :

        @ Matho
        contrairement à toi,je ne suis ni pro Ali ni pro Ping. Je suis pro nouveau code électoral pour que le peuple retrouve sa dignité pour que les politiques de tous bords apprennent à les respecter.
        Ce qui se passe aujourd’hui, c’est leur exploitation par des hommes qui en réalité ne leur veulent pas du bien au profit de leurs egos.Après que les plus naïfs ont perdu leur vie,ces politiques se retrouvent

        • Matho dit :

          Quand on utilise des expressions du genre » la bande à ping » ou quand on dit « ping est à bout et le dialogue avec ali se tiendra sous peu »…cela ne me semble pas être d’une évidente neutralité. Peut être pas pro Ali mais un « peu anti Ping » tout de même!

          • Nkembo dit :

            @ Matho,
            Les gens savent que Ping est pris en otage un groupe(occidentaux,gabonais et autres nationalités) qui le ruine sérieusement d’où l#expression  » la bande à Ping « . Arrêtez de voir les anti Ping partout. Les vrais anti Ping sont à ses côtés. Ils profitent de Ping pour régler les comptes à Ali. Une fois cet objectif atteint,une instabilité devrait s’installer pour lui (Ping) empêcher de diriger. Les ennemis de Ping sont à ses côtés. Prière de vérifier avant de traiter de tout.

        • Samuel dit :

          On aura attendu le coup d’état militaro électoral pour penser à un nouveau code électoral ? Pourquoi doit venir d’un dialogue ? BOA et ses acolytes qui se prennent pour des demi dieux ont toute la puissance pour modifier la Constitution comme ils l’ont toujours fait. Alors, arrêtons d’amuser la galerie. Même un enfant sait bien que dialogue de BOA c’est tout simplement pour légitimer son pouvoir.
          Quelqu’un devrait d’abord reconnaître le verdict des urnes avant toute chose.

          • Koek lun dit :

            Ils changent les résultats des élections comme ils veulent. Mm le nouveau code électoral ne changera rien si on ne change pas les gens qui le controle .vous ne voyez pas comme la commission électorale ont laissé les vrais chiffres lors des élections et invente les leurs ?

    • marcel Guisir dit :

      Cher ami,
      il faut faire des commentaires dans le but de compléter ou analyser l’article.
      Dans cet il est question d’une idée d’amnistie qui serait avancée pour absoudre les individus qui seraient mise en cause dans les violences post-electorales si une enquête était ouverte. La question de l’article c’est amnistier qui et pour quelles crimes?
      C’est plutôt grave, le clivage dans les commentaires qu’on peut lire, on y voit que deux camps Bongo Ali vs. Ping Jean, c’est à croire que de nombreux gabonais n’ont plus la capacité d’analyser au-delà des positions partisanes.
      Dans cet article, il faut lire:
      1- les victimes de la nuit du 31 août 2016, auraient pu être tout le monde (toi, moi, un frère, un ami, une soeur). Il aurait suffit d’etre présent ce soir au QG de PING
      2- 4 mois plus tard, pas une seule enquête
      3- Amnistie??? Sans mettre en cause des coupables et dire de quoi ils sont coupables
      4- Que des gabonais y voit dans la réaction du gouvernement par rapport au traitement de ce fâcheux événement un sentiment de toute-puissance de la part du gouvernement et cela agace.
      Si à ton sens aller aux élections législatives est synonyme de réconciliation des gabonais face à diverses constats amers. C’est bien pour toi.

      • lepositif dit :

        marcel Guisir, cet article partisan (comme d’hab) montre l’état émotionnel de son auteur a l’ecoute des « supposes victimes ». De quelle armistice parle t-on?
        L’Echoué du 27 Aout 2016, Jean Ping et ses partisans ont parlé de « carnage » durant cette opération dans leur QG. A la lecture de l’article, aucun parent n’est « tué » n’est venu témoigner? L’operation ne visait donc pas les leaders de cette opposition moutouki, tous ou presque ex-PDGistes, tous ont bizarrement eu la vie sauve, miraculeusement. Que des chanceux!
        Plus de 200 morts au Gabon, chaque famille gabonaise aura été plus ou moins concerné.
        Tchouoooo Ping, comment un grand comme ca peut mentir de cette façon?
        Oooooh on a pilonne mon immeuble avec des hélicoptères. Oooooh les avions de chasse survolent mon immeuble?
        D’après le Petit Larousse: « Pilonner. Écraser un objectif avec des obus ou des bombes. »
        Que l’Echoué du 27 Aout nous explique avec quelle matière son bâtiment a été construit pour résister aux obus et aux bombes? Ca pourrait sauver des vies.
        Ces gros mensonges distillées par Jean Ping a travers les ondes des radios internationales et les réseaux sociaux dans le monde entier montre que ce type a joué sur la politique de la terre brûlée et manque de sérieux sur un problème tout aussi sérieux.
        Les témoignages des pilleurs et casseurs arrêtés sur les lieux des opérations ne peuvent être pris comme parole d’évangile. Des gens qui vont casser et piller les bien d’autrui ne peuvent être des modèles, même si pour vous ce sont des combattants (a deux balles) de la liberté. Le dialogue a t-il pensé aux dédommagements de ceux qui ont été pille par vos partisans, cher Echoué du 27 Aout?

        • marcel Guisir dit :

          @ le positif,
          La dame avec le thorax brûlé est la concubine de mon frère qui est sous officier de la marine nationale à Port-Gentil, elle s’était rendue sur LBV pour des soins de sa fille faute de structure médicale capable de traiter la pathologie de sa fille et c’est à ce moment que le drame est survenu.
          Cette histoire n’est pas un mythe, renseigne toi auprès des salariés de Dietsmann Gabon (Port-Gentil).
          Arrêtez de croire qu’il ne s’est rien passé.
          Pourquoi il n’y a t-il pas d’enquête alors.
          Si j’ai le pouvoir et que je suis accusé d’avoir commis des crimes, tout en sachant que ces accusations portent du discrédit sur toutes mes actions, pourquoi ne pas faire en sorte que la vérité soit connue?
          Pas besoin d’etre un fin stratège, pour la majeure partie des gabonais, la colère naît de ces supposés crimes, alors faisons la lumière sur le sujet. C’est plus la que réside le problème, beaucoup plus que les résultats de l’élection.

          • lepositif dit :

            marcel Guisir, ta belle-soeur qui eu le thorax brulé etait partout sauf chez elle ou a l’hopital aupres de sa fille malade. Elle ne vous dit pas tout. Depuis quand c’est l’accusé qui cherche les preuves de sa cupabilité? Votre Echoué du 27 Aout a parle de 200 morts, qu’il prouve les trouvent d’abord et montre comment ils ont ete tue et par qui? A l’heure des android, un tel carnage sans image. Seules 2 images de cadavres circulent depuis cette date. In n’y aucune lumiere a faire, 2 ou 3 pilleurs sont tombes, ce qui est regrettable, mais ce sont les risques du metier.

        • marcel Guisir dit :

          @ lepositif,
          La peine de mort a été abolie au Gabon, à ce que je sache.
          Aux pillages, je dis emprisonnez les pilleurs, les vandales, mais ne les tuez pas, parce qu’il ne mérite pas plus la mort qu’un autre.
          2009, combien de mort? On ne saura jamais! Parce que le pouvoir ne veut pas dresser ce bilan en toute transparence,
          Mboule Beka, on ne saura jamais qui est en est l’auteur, quels sont les donneurs d’ordre.
          2016, même pour les 4 décédés, déclarés par le gouvernement pour ne s’en tenir qu’à cette déclaration que certaines choisissent de prendre comme vérité, ou sont les coupables?
          Des lors qu’on est doté d’un minimum de bon sens, il y a des événements qui ne peuvent être cautionnés.

        • marcel Guisir dit :

          « Prendre soin des autres, partager leurs problèmes, faire preuve de compassion, tel est le fondement d’une vie heureuse pour soi-même, pour sa famille et pour l’humanité toute entière »
          Compassion – Dalaï Lama
          Si tu ne sais même pas être désolé pour le drame qui a frappé une famille, alors tu es un damné ou alors tu fais dans les pitreries.

    • l'ombre qui marche dit :

      Bonjour NKEMBO!
      Vous savez bien que le pouvoir avec ou sans opposition allait toujours organiser l’élection présidentielle et quelle serait la situation aujourd’hui?

      • Nkembo dit :

        @ l’ombre qui marche
        Puisque vous avez commencé,en réalité vous devriez terminer. Vous avez l’obligation d’aller au dialogue d’Ali pour que Nzouba NdamaPing,Chambrier,Menga Ndemezo et tous les
        autres révisent l’actuel code qu’ ils ont taillé aux mesures de leurs intérêts.Ce code aujourd’hui lèse le peuple et Ali est le principal bénéficiaires. Tant que ce code électoral demeure,Ali sera toujours président vous irez dans la rue,casser,incendier …
        rien ne changera. Aujourd’hui Nde mezo est diabolisé mais si les conditions qu’il a posé pour sa participation au dialogue d’Ali aboutissent,il deviendra le héros,celui qui su donnera au peuple sa dignité. Ping et tous les autres le savent.

  2. mayombodieudonne dit :

    VIVRE ENSEMBLE AVEC ACCROMBESSI ET LBAN SOULEMAN AVEC LE DANGER DANS LES CAISSES D’ARGENT DES GABONAIS

  3. diogene dit :

    L’amnistie n’est qu’une des idées évoquées, elle ne me semble pas majoritaire du tout.
    Les revanchards, les va-t-en guerre étaient nombreux encore en état de choc donc pas très objectifs, ni sereins.
    Les tenants d’une justice appropriée, dépassionnée étaient aussi très nombreux.
    Dans tous les camps un besoin de savoir, d’enquêtes sérieuses…
    Assorti d’une plus grande indépendance de la Justice.
    J’appelle de mes vœux un travail sur les violences post électorales depuis 1990 car d’après les témoignages que j’ai pu recueillir en 1993 la brutalité du régime et l’arbitraire étaient d’un niveau plus élevés. Les mercenaires de la GP n’avaient pas les réseaux sociaux sur le dos. Certains des bourreaux de cette période et des suivantes sont toujours là, parfois aux mêmes postes et dorment sur leurs deux oreilles (inadmissible!). Tandis que leurs victimes n’ont même pas oser réclamer justice et vivent dans une souffrance que le quotidien tient en laisse, mais il est certain qu’ils n’ont rien oublié.

  4. Faustino Nze Ondo dit :

    @ nkembo,
    Votre propos a lui tout seul suffit a illustrer plus que tout la pertinence de cet excellent article de Roxane.
    Le pire, pour le Gabon, c’est que vous n’en avez même pas conscience.

  5. Allo241 dit :

    Le vivre ensemble n existe pas au Gabon.
    Pendant que les uns se mettent plein les poches d autres croupissent dans la misère totale. Et ça cré des frustrations

    • Pierre Manganga dit :

      @Allo241
      Vous pensez certainement à Jean Ping le vieux bonze chinois d’Omboué, Guy Nzouba Ndama le centrafricain, Zacharie Myboto le proxénète, Barro Chambrier le liquidateur du pétrole gabonais, Paulette Missambo des 150 milliards de la BAD, Oye Mba le pétrolier, Jacques Adiahénot des logements d’Agondjé… tous ces octogénaires pèsent plusieurs centaines de milliards de francs caf par le pillage et le bradage des richesses du Gabon. Passez voir les manoirs et leurs parkings automobiles… vous nous direz s’ils sont qualifiés à donner des leçons de patriotisme ou de simple morale.

      • Matho dit :

        Je crois plutôt que Allo241 pensait à vous et a fait mouche. Votre réaction est celle de quelqu’un sur la défensive. Vous citez plein de noms pour répondre à un post qui n’en contient aucun. Bizarre, non?

        • Pierre Manganga dit :

          @Matho
          On n’a pas besoin qu’un nom soit écrit pour comprendre un texte. Il suffit d’un peu d’intelligence pour saisir le sous-entendu suggéré par un pingouin qui croit que son opposition n’est formée que de vertueux. C’est pourquoi je me suis fait le plaisir de lui rappeler l’historique (en condensé) de ceux qu’il veut nous vendre comme de nouveaux produits vertueux; alors qu’il s’agit de produits avariés avec un passif abyssal. Mais, pour vous tout ce passif est plus honorable. Libre à vous de les prendre pour ce qu’ils ne sont pas et qu’ils ne seront jamais.

          • Matho dit :

            Votre dernière phrase est intéressante mais elle ne semble pas en phase avec votre état d’esprit car on vous sent comme irrité par le fait qu’ils(les pro PING)prennent, justement, cette liberté là, que vous leur concédez, et pourtant!

          • Pierre Manganga dit :

            @Matho
            Il n’y a pas pire aveugle que celui qui, ne veut pas voir. Je vous suggère une visite du passif moral, politique, économique… abyssal de vos pseudo-opposants; qui ne le sont devenus que lorsqu’ils se sont rendus compte que leur temps est très loin derrière eux. Je vous répète, prenez-les pour ce qui semble vous convenir. Heureusement, je vous le redis, aucun n’accèdera à la fonction présidentielle dans ce pays. Dieu veille sur notre nation pour ne pas la confier à des carnivores, au propre comme au figuré.

          • Matho dit :

            En effet, on a vu toute la cour constitutionnelle à la cathédrale ste Marie aller le(Dieu) remercier!

          • Nkembo dit :

            @ Matho,
            Je confirme les membres de la cours constitutionnelle sont allés remercier Dieu parcequ’il a épargné le gabon de la voie satanique sur laquelle Ping et ses acolytes voulaient nous embarquer.

  6. JEAN - JACQUES dit :

    l’internaut nkem,bo a tout dit ce vieillard que ses faux sympathisants refusent qu’il n’est pas vieillard, il est bien et restera vieillard. Quelle election qu’il peut gagner au Gabon chez lui à omboué c’est OBO qui l’aidait à chaque election etait battu , meme à l’UA C’est OBO qui encore pousser comme un pion.

  7. JEAN - JACQUES dit :

    QUE LES PRO VIEILLARD LISENT BIEN CE PARAGRAPHE.
     »rançois Hollande s’est adressé à l’opposition «africaine»… pas gabonaise
    Publié par Désiré-Clitandre Dzonteu dans POLITIQUE sur mardi 16 octobre 2012 à 8:02 / 30 commentaires
    Alors que la classe politique gabonaise s’était mobilisée pour donner de la voix lors du sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui s’est tenu du 13 au 14 octobre dernier à Kinshasa (RDC), la lettre adressée au président français, François Hollande n’a pas eu de réponse dédiée. Le chef de l’État français a préféré s’adresser à l’opposition «africaine». »
    Ca veut tout dire Hollande sait que les opposants gabonais sont les faux.

  8. JEAN - JACQUES dit :

    M.Pierre Manganga tous ceux qui pensent que tous ses vieillards representent le bonheur du Gabon il se trompent.tous ses milliadaires ont fait quoi pour le Gabon? bilan zero ce nzouba chez lui il a honte c’est ex tpg J.massima et Louembet qui ont construit Koula-moutou, cette vieille paulette la meme chose Ping omboué meme pas un jardin d’enfant. il ya un exemple recent, ce vieillard ping a mis son faut cabinet d’affaires ou ? chez ca femme en cote d’ivoire pour qu’il n’engage pas les gabonais, c’est une personne qui n’aime pas les gabonais. Aujourd’hui Ali malgré le mauvais coeur plein de haine. tous ses vieillard souhaitent que l’echec des projets . regarder ex hopital général, université, on a vu les vraies routes . les routes que myboto passait tout son temps à detourner les budgets, est ce que ping va nous dire que c’est lui qui fait ça ou Nzouba? non. qu’ils laissent Ali faire ce qu’il peut faire son successeur qui ne sera pas dans la liste des vieillards.qui ont mangé avec POMPIDOU. mais un jeune qui va remplacer Ali apres les 7 ans ou une femme pourrait etre la presidente de la COUR CONST.

  9. Yenu na menu dit :

    Quand je lis certains commentaires, je me demande si ce sont des gabonais qui subissent ce pouvoir tous les jours qui parlent ou alors ce sont des personnes malintensionnées qui veulent à tout prix provoquer la guerre dans ce pays. C’est vraiment pathétique.

    • Nkembo dit :

      @ Yenu n’a menu,
      Au corps de garde, j’ai appris que lorsque tu tombes,regarde d’abord là où tu as commencé à trébucher avant de regarder l’endroit de la chute. C’est le problème réel pour que le gabon se retrouve là? voilà la question que tu dois te poser. Le pb du gabon c’est un code électoral que Bongo père,Nzouba Ndama,Ping,Chambrier et tous les pseudos opposants ont taillé à la mesure de leurs intérêts.Ce code aujourd’hui profité au pouvoir en place et tant que code y est Ali sera toujours Presi malgré les manifestations organisées .Comment réviser alors le sale boulot qu’ils ont effectués il faut forcément passer par dialogue .
      Et ce dialogue aura lieu,on monte ou on descend

    • Samuel dit :

      Pitoyable. On peut soutenir et avoir tout de même un peu de bon sens.
      Avoir vieilli est devenu un crime pour certains

  10. Nkembo dit :

    le plus grand crime au Gabon c’est contredire les vrais les gabonais (suivez mon regard )

  11. Pierre Manganga dit :

    Le dialogue pour l’alternance entre le vieux bonze chinois d’Omboué et Alexandre Barro Chambrier pour l’élection de 2023. Voila ce que signifie le dialogue de Noé Palace. Les myénés ont décidé coûte que coûte de prendre le pouvoir. Mais ça, c’est une autre affaire. En 2023, les dents de beaucoup de brebis nourries au lait du vieux bonze chinois d’Omboué auront pris de la taille au point de se prendre pour des tigres…

  12. aldo dit :

    Il est vraiment scandaleux de lire les commentaires de certains ici. Nous sommes dans un état de droit comme aime à le rappelé les membres du gouvernement qui se relaient devant les médias depuis le début de cette crise. Alors pourquoi cet état de doit la reste sourd face au désarroi des gabonaise et gabonais victimes de la crise??? le Gabon est un état de doit quand cela arrange les tenants du pouvoir à ce qui semble. Que la lumière soit faite de façon indépendante avant la tenue de ce dialogue de façon à rétablir les victimes de cette crise si nous sommes dans un état de doit.

  13. Pierre Manganga dit :

    @ aldo
    Vous parlez de quelles victimes et de quelle crise? S’il s’agit de la crise économique, l’État, au Gabon, comme partout ailleurs, fait de son mieux pour atténuer les conséquences de la crise. Ce n’est pas la première crise que connaît ce pays. Dans les années 80/90, et même plus près de nous, en 2007/2009, il y a eu des crises économiques très profondes. Qu’ont fait les vieillards actuels quand ils étaient aux manettes du pays? Rien ou presque. Et puis, il faut cesser avec cet esprit passif qui veut qu’on attende tout de l’État. Retroussez les manches et agissez comme des citoyens. Je crois que c’est le président JFK qui a dit que les bons citoyens, au lieu de se demander ce que L’État fait pour eux, se demandent plutôt ce qu’il font pour l’État. Pensez-y!

  14. rock dit :

    Je vous lis tous et c’est pathétique ! L’article parle d’une amnistie proposée après les événements du 27 au 31 décembre. Certains cherchent les morts et mettent leur talent d’écrivains ici pour faire oublier l’essentiel. Oublions un temps soit peu le pouvoir et l’opposition! Parlons du Gabon. D’après vous, y’a eu des morts oui ou non? La réponse doit nous amener à mieux réfléchir sur ce qu’on appelle le vivre ensemble. Comment peut-on ignorer ce qui s’est passé et continuer à vivre comme si de rien n’était !? A chaque fois on nous dit que tout va bien. La poste à des problèmes, tout va bien, clean afica a du l
    Mal à payer ses agents, tout va bien, les sociétés installées au gabon licencient, tout va bien, les administrations sont presque toutes en grève, tout va bien, les enfants ont du mal à boucler les années scolaires, tout va bien, les effectifs sont pléthoriques, tout va bien,les crimes dits rituels sont sans enquêtes, tout va bien…bref, ne devrions-nous pas repenser notre modèle de sociétés et essayer de donner la gestion de la cité à une autre classe des dirigeants et non aux arrogants, à ceux qui brillent par le nombrilisme et au déni des réalités? Êtes vous sûr qu’il s’agit ici d’Ali contre Ping? A mon humble avis, les enjeux sont ailleurs. C’est la soif de la démocratie, de l’Etat de droit, d’une alternance démocratique et du respect des suffrages du peuple dont il s’agit. Enfin, suis pas universitaire, encore moins quelqu’un qui a fait sciences politiques ou politologue, suis un gabonais lambda!

  15. Obus dit :

    Gabonreview peut-il nous soulager des interventions des mêmes personnes éternellement dans la polémique? Notre image d’élites peut prendre un coup. Un ami étranger se délecte et a même pris le sobriquet de deux grands intervenants qu’il trouve plutôt intéressants comme ridicules.

  16. Révérend Pasteur Israël dit :

    Fin du Dialogue national pour l’alternance : une messe d’espoir, un renouveau pour le Gabon de demain. Merci Jean Ping, car tu as réussis ton défi de regrouper plus de 6000 Gabonaises et gabonais. C’est un événement marquant dans la vie de la Coalition pour la Nouvelle République que nous rêvons tous et un tournant majeur dans la crise post-électorale mais pourquoi ? Parce que les gabonaises et gabonais d’aujourd’hui et de demain sauront qu’était Jean Ping, ce qu’il a fait pour son pays au prix de sa vie.
    Merci la Coalition autour de notre champion de toujours. C’est maintenant aux seuls gabonais de prendre ce témoignage pour se positionner à l’instar des Nations que : le Gabon se tiendra debout pour la paix et pour la démocratie. Merci Jean Ping.
    Révérend Pasteur Israël

Poster un commentaire