A quelques semaines de la clôture de l’année scolaire en cours, au ministère de l’Education nationale, l’on s’inquiète d’une nouvelle grève qui viendrait compromettre la tenue des examens en préparation.

Le gouvernement craint une nouvelle menace sur les examens de fin d’année scolaire. © L’Union/Sonapresse

 

Les examens de fin d’année scolaire actuellement en préparation sur toute l’étendue du territoire national pourraient être perturbés. Au ministère de l’Education nationale, l’on s’inquiète d’une nouvelle grève. C’est du moins ce que laisse penser «les multiples messages appelant à un énième arrêt des cours et au boycott des examens» diffusés ces derniers jours sur les réseaux sociaux et dans certains médias. Craignant que ce nouveau débrayage n’ajoute à «une année scolaire déjà laborieuse pour les enseignants, pénible pour les élèves et coûteuse pour les familles», Edgard Nziembi Doukaga, le conseiller en communication du ministre, a appelé lundi 12 juin à la vigilance des enseignants, y compris ceux affiliés à la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed), suspendue en mars 2017.

Selon le ministère de l’Education nationale, l’appel à cette nouvelle grève trouve ses origines dans la mise sous mandat de dépôt de Cyprien Moungouli, enseignant à Tchibanga. Or, le conseiller en communication l’assure, cette affaire n’a aucun lien avec les revendications faites par les organisations syndicales depuis des mois. Il ne s’agirait d’aucune forme de pression exercée sur l’enseignant, que le procureur de la République près le tribunal de première instance de Tchibanga a récemment condamné pour «injure à magistrat». Pour Edgard Nziembi Doukaga, «(ce fait) reproché à l’enseignant par la justice relève de sa seule responsabilité civile et pénale».

«Les autorités académiques, les personnels de l’administration des établissements, les parents d’élèves et les élèves sont invités à adopter la meilleure attitude visant à épargner l’année scolaire de toute nouvelle perturbation, du fait d’un acte isolé posé par un citoyen, enseignant ou syndicaliste soit-il», a exhorté le ministère de l’Education nationale.

Si le message semble passer auprès des responsables d’établissements scolaires, d’autant que les épreuves sportives comptant pour le Baccalauréat 2016-2017 sont en cours, le bras-de-fer opposant le gouvernement et la principale centrale syndicale de l’Education nationale se poursuit. Le verdict du procès intenté par le Syndicat autonome des enseignants du Gabon (SAEG), membre de la Conasysed, contre le ministère de l’Intérieur en mai 2017, sera connu le 23 juin 2017.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. simplice dit :

    non pas maintenant. nous sommes si près du but

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