L’atelier national de promotion de la certification forestière au Gabon s’est ouvert ce 26 novembre à Libreville. Ce dernier ambitionne notamment d’accroitre la part de forêt certifiée FSC, établie à 2% sur un total de 14,6 millions d’hectares.

Hermance Moure Nang, Basile M’Boumba et Raymond Ndomba Ngoye. © Gabonreview
Hermance Moure Nang, Basile M’Boumba et Raymond Ndomba Ngoye. © Gabonreview

 

Comme annoncé, l’atelier national de promotion de la certification forestière au Gabon s’est ouvert le 26 novembre dernier à Libreville. Deux jours durant, les participants vont plancher sur le processus de certification forestière afin de susciter un intérêt auprès des opérateurs économiques de la filière forêt-bois. Ouvrant les travaux, le ministre délégué chargé de l’Economie forestière a indiqué que le Gabon ne dispose que d’environ 2,9 millions d’hectares de forêt certifiés FSC, soit 2%. «Le niveau ainsi atteint reste encore en deçà de nos aspirations, au regard de l’étendue des forêts à vocation de production de bois d’œuvre, estimée 14,6 millions d’hectares d’une part, des enjeux de la gestion durable d’autre part», a regretté Basile M’boumba.

Les officiels. © Gabonreview
Les officiels. © Gabonreview

Un constat qui fait écho aux propos du coordinateur national de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), qui estime que la gestion durable et la conservation de la biodiversité sont des préoccupations permanentes des gouvernements de l’espace Comifac. «Dans son rôle de recherche de financement, la Comifac a mobilisé des fonds au profit des Etats en vue de leur apporter des appuis supplémentaires pour mettre en œuvre leurs projets et programmes forestiers», a déclaré Raymond Ndomba Ngoye. Pour lui, les contributions de la Comifac au processus de gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale, «justifie le nombre élevé des concessions certifiées».

La directrice générale adjointe des Forêts a, quant à elle, rappelé que le secteur forestier est un des plus importants, étant le deuxième pourvoyeur de main d’œuvre dans le pays. «La promotion de la certification forestière n’est plus à démontrer. Elle permettra de sécuriser le bois gabonais», a-t-elle affirmé. Hermance Moure Nang estime que la certification forestière est une garantie de prise en compte de certains aspects tels que la conservation et la préservation des ressources forestières, l’amélioration des conditions de vie des populations, la prise en compte des questions liées aux changements climatiques et la gestion de la faune.

Cet atelier vise à créer un cadre d’échanges afin de contribuer au partage d’expériences entre les différents acteurs intéressés par la certification forestière, sensibiliser les acteurs de la filière bois sur les enjeux de la certification forestière pour le Gabon, faire un état des lieux de la certification forestière, présenter aux acteurs les différents systèmes de certification forestière, permettre aux opérateurs économiques du secteur bois de nouer des contacts avec des partenaires, contribuer à la formulation de propositions concrètes en vue de l’élaboration d’un plan d’action pour la promotion de la certification forestière au Gabon.

Selon le programme officiel, les schémas de certification PAFC (Pan-African Forest Certification) et FSC (Forest Stewardship Council), le rôle des bureaux de certification, le processus de certification, l’intégration des opérateur étrangers dans ce processus sont autant de sujets qui seront abordés durant cet atelier.

 

 
GR
 

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