Le mouvement «Bongo Doit Partir – Modowan» se prononce pour la mise en place d’une commission paritaire censée trancher la question sur la base de test ADN.

© bdpmodwoam.org
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Pour taire toutes les zones d’ombre relevées dans les écrits du journaliste-écrivain Pierre Péan, le mouvement BDP-Modwoam, exige une enquête parlementaire. Une sommation exprimée dans une lettre ouverte adressée aux membres de la Cour constitutionnelle et des 2 chambres du Parlement. «De telles accusations, si avérées, disqualifient d’emblée Ali Bongo Ondimba de toute prétention à la présidence de la République de notre pays et le positionnent, automatiquement, comme un faussaire ayant fait usage de faux et de fraude pour se hisser à la magistrature suprême du Gabon», estiment les initiateurs du projet, qui disent agir au nom des Gabonais de tous les bords politiques.
Pendant que les témoignages de personnalités prétendant avoir partagé une partie de leurs vies avec le mis en cause se succèdent, les membres du BDP Modwoam choisissent de concéder le bénéfice de la neutralité aux animateurs des institutions constitutionnelles, pourtant réputées «acquises» à la cause du régime en place. «En tant que membres d’un Parlement et d’une Cour constitutionnelle supposés représenter le Peuple, vous ne sauriez rester spectateurs d’une situation qui vous interpelle au niveau le plus fondamental. Il y a un impératif de clarification et de mise en lumière de la vérité», disent-ils, avant de prétendre que «l’affaire Péan est une affaire d’État qui constitue, potentiellement, le plus gros scandale de toute l’histoire de notre jeune République».
Selon eux, cette commission aurait pour objectif de commanditer en toute autonomie des tests ADN visant à l’établissement des liens de consanguinité entre Ali Bongo, Pascaline Mferri Bongo et Patience Dabany. Pour mener à bien cette opération, une procédure et des conditions ont été définies par le conseil exécutif extraordinaire du BDP Modwoam. Ces modalités prévoient, pour des «raisons de crédibilité de ce processus», que le président dudit mouvement, Daniel Mengara, ou Luc Bengone Nsi, président du Morena, soit à la tête d’un comité de vérification composé de 6 membres, dont 3 de l’opposition (Daniel Mengara, Pierre André Kombila et Luc Bengone Nsi) et 3 de la majorité. Cette commission se rendrait en France, au Canada, en Suisse, en Allemagne et aux Etats-Unis avec les prélèvements de salive des 3 personnalités sus-citées aux fins de procéder à des tests ADN. Bien entendu, il reviendrait au Parlement de leur faire injonction de se plier à ces prélèvements. Les résultats des tests seraient livrés aux Gabonais lors d’une conférence de presse publique censé clore l’«affaire Péan». «Les Gabonais n’accepteront aucun test fait en privé ou commandité par les Bongo eux-mêmes. Seuls des tests commandités par le Parlement et la Cour constitutionnelle selon les modalités ici énoncées seront acceptables aux yeux des Gabonais», met en garde le BDP Modwoam.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. borouz dit :

    Il n va pas le fair , et atendra en 2016 a la veill d ds dépôt de candidature (23h) pour ne laisser du temps aux autres de verifier

  2. MOUKOUMBI VICTOR dit :

    voici les symptômes de la fin d’un règne
    la franchise est là, une famille ne peux pas aussi gérer un pays voici 50 ans! cameme!

    • Cédric NGUEMA ESSONO dit :

      Je suis tout à fait d’accord avec toi.
      La famille BONGO ferait mieux de se retirer au lieu d’être retiré de la scène politique, je dirais même de la présidence par le peuple.
      Tout ce qu’on désire actuellement c’est qu’un gabonais peu importe son ethnie, sa province ou son mouvement politique, pour vu qu’il soit choisi par le peuple, soit à la tête de ce pays.

  3. TESSI dit :

    Vous vous rappelez des dires de Bongo Père « Dieu ne nous a pas permis de faire du Gabon ce qu’on est entrain de faire » quelque chose comme ça!!! Comment voulez-vous que moi, je sois obligé de prouver à la plannette entière que je suis ce que je suis. C’est grave ce que mon Président vit. En tout cas, je ne souhaite pas être à sa place!! Qui vivra, verra!

  4. Combo gombo mauvais bois dit :

    Daniel Mengare, toi et tes amis laissez nous avec vos sketchs. Ces Institutions là (la Cour Constitutionnelle et les 2 chambres du Parlement) que vous sollicitez pour commandez un test d’ADN à Ali Bongo ; leurs présidents n’ignoraient pas qu’Ali est Biafrais quand il a présenté le faux acte de naissance dans son dossier pour la présidence. Omar Bongo Ondimba avait introduit l’article 10 dans la Constitution pour empêcher au Biafrais d’accéder au pouvoir mais Nzouba Ndama, Boukoubi, Aboghe Ella (des femmelettes sans couilles) et Marie-Mado qui était supposée protéger l’article 10 ont tous vendu leur âme au diable et ont craché sur la Constitution. Ce n’est pas eux qui vont faire amende honorable aujourd’hui en faisant respecter la Constitution. Ils n’ont pas écouté la prédiction du « Vieux » qui les avait averti que « le jour viendra où Dieu nous sanctionnera ». Ce jour est arrivé ! Joignez vous à la société civile, aux syndicats et aux partis de l’opposition et formez un grand bloc (l’union fait la force) pour éjecter les imposteurs et leurs complices du pouvoir. C’est la seule solution, les voies légales que vous voulez entreprendre n’aboutiront pas, vous le savez très bien. C’est pourquoi je dis que vous faites du cinéma.

  5. manondzo dit :

    Si vous osez la voie illégale, tant pis pour vous; déjà ils ne seront pas nombreux, peureux qu’ils sont; à la moindre détonation ils vont détaler comme des lapins

  6. Le Miroir de la petite émergence. dit :

    L’étau semble se resserrer. J’ajouterais même que si les tests s’avèrent négatifs, que l’on condamne ceux qui ont encouragé cette fraude grotesque!

  7. JeanLafayette dit :

    @Combo Combo mauvais bois. C’est toi qui fait du cinéma. de vous à moi, qu’est-ce qui vous semble plus réaliste, une plainte de l’opposition qui ne peut aboutir immédiatement à cause de l’immunité d’Ali ou une enquête parlementaire qui peut aboutir tout de suite? Il faut un peu réfléchir au lieu de parler pour rien. Le parlement peut illettré forcé à destituer Ali, mais la justice ne peut être forcée à juger Ali pendant qu;il est président. La proposition du BDP est plus intelligente que celle de porter plainte à Ali Bongo.

  8. Cédric NGUEMA ESSONO dit :

    A pareil moment, je suis surpris que population et partis de l’opposition soient encore là à parler de test d’ADN, Ali devrait cesser toute activités jusqu’à présentation de sa pièce justificative de sa nationalité gabonaise, pièce qu’il ne possède pas. Donc s’il vous plait soit on veut évoluer soit on veut parler et demeurer dans l’injustice.

  9. gee dit :

    tu proposes que NGUY NZOUBA et MBOURANTSO fassent quoi?tu es un plaisantin vraiment en reve oui,ils sont liés par le secret de la franc maçonnerie donc ils ne pourront jamais faire ce que tu racontes ce sont de sorciers donc ne t’atttends a rien

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