Dans le cadre des travaux liés à la connexion du Gabon à la fibre optique, l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences a transféré le prêt et les actifs de l’Etat à la Société de patrimoine des infrastructures numériques.

Echange de documents entre Alex Bongo Ondimba (à gauche) et Axèle Kissangou Mouele. © Gabonreview
Echange de documents entre Alex Bongo Ondimba (à gauche) et Axèle Kissangou Mouele. © Gabonreview

 

Alors que la signature, le 15 octobre dernier, d’un contrat avec l’Etat gabonais attribuait officiellement le marché de construction du Backbone du Gabon CAB4 à la China Communications Service International Ltd (CCSI), le 31 octobre dernier, l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) a réitéré son souhait de mener à bien cette mission, tout en tentant de rattraper le retard accusé depuis l’annonce, en 2010, du projet relatif à la connexion du pays au câble sous-marin «Africa Coast to Europe» (ACE). C’est notamment dans cette optique que s’est déroulée la cérémonie de signature de la convention de transfert de prêt et d’actifs de l’Etat entre l’Aninf et la Société de patrimoine des infrastructures numériques (Spin), en présence du ministre de l’Economie numérique et de la Poste, Pastor Ngoua N’neme et du président du conseil d’administration de l’Aninf, Pacôme Moubelet-Boubeya.

Photo pour la postérité au terme de la cérémonie officielle. © Gabonreview
Photo pour la postérité au terme de la cérémonie officielle. © Gabonreview

Si le choix du gouvernement est fortement apprécié des DG de l’Aninf, Alex Bongo Ondimba, et de la Spin, Axèle Kissangou Mouele, le transfert permettra à toutes les composantes du Gabon de tirer pleinement parti des différentes potentialités offertes par les technologies de l’information et de la communication (TIC), a estimé le ministre de l’Economie numérique et de la Poste. Pour Pastor Ngoua N’neme, le transfert des biens et obligations de l’Etat à la Spin dont la principale mission est de détenir et de gérer les participations de l’Etat dans le secteur de l’Economie numérique, «concernera essentiellement une ressource humaine hautement qualifiée, un linéaire de fibre optique sous-marine de 192 km, avec une boucle terrestre de 22 km, et un ensemble d’équipements de transmission, d’énergie, de froid et de sécurité». «L’intérêt de ce transfert est d’une part, de doter notre pays d’une infrastructure haut débit sécurisée et, d’autre part, de permettre une diminution des coûts de communication et de connectivité», a-t-il ajouté se félicitant au passage de l’aboutissement du partenariat public-privé à travers l’implication de l’opérateur pétrolier Total Gabon.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. sm dit :

    Cela ne suffira malheureusement pas, au Gabon, on a pas la culture de l’excellence, malgré les gros tuyaux qui sont en train d’être installés à l’intérieur comme sur les transatlantiques, les opérateurs doivent faire des efforts de leur côtés sur leurs réseaux. Mieux, ils doivent être contrôlés de façon agressive. Paradoxalement, les loges sont omniprésentes.

    C’est comme remplir une baignoire avec une paille (opérateur) alors qu’on a la capacité de la vider en 1 seconde avec une lance à incendie (fibre optique transatlantique)…C’est la situation telecom au Gabon…

  2. ignace dit :

    voilà les gens qui retardent ce Gabon, pitié!
    La BM mondiale avait financé le cable ACE depuis 2010, soit 100 milliards de francs CFA. Même pas 50 KM de cable ACE n’avaient pas été tirés. L’argent a pris la poudre d’escampette!
    En Aout 2014, la Banque mondiale a encore rajouté 58 millions d’euros cadeau. Deux mois après ou nous apprend que ce n’est plus le BOAZ qui gère le cable ACE, mais la spin ou la spleen des fleurs du mal!
    Pour quoi se moque t-on du gabon de la sorte ?
    Même la mauritanie ou le burkina faso ont déjà deployé leur cable ACE. Au Gabon, les populations attendent toujours. pitié! vous n’avez pas si honte ?
    Des DG qui sont nommés nuitamment pour leur appartenance à … regardez les gestes de la photo, c’est symbolique!
    Ces messieurs ne savent pas qu’il y a plein d’hommes d’affaires qui ne peuvent pas travailler correctement par manque d’internet fiable au gabon. Au sommet on s’en fou! la fin est proche guéééé…

  3. Jean-Jacques dit :

    Si c’etait possible de privatiser um pays je serais le premier à dire oui par ce que nous même gabonais nous n’arrivons pas.d’ici on nous nous dire que la sté chinoise s’est retirée du projet c’est déjà les coréens ou singapouriens ou les insraliens pour faire ce projet.

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