L’Etat gabonais, la SEEG et le Groupe Vivendi Africa (GVA) ont signé, vendredi 18 août, une convention devant permettre aux usagers d’accéder à l’Internet à très haut débit via un réseau aérien de fibre optique.

Les représentants des trois parties, le 18 août 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Guy Bertrand Mapangou signant la convention (haut), et photo de famille. © Gabonreview

Après s’être mis d’accord, en en mai 2016, le ministère de l’Energie, la Société d’Energie et d’eau du Gabon (SEEG) et le Groupe Vivendi Africa (GVA) ont décidé, vendredi 18 août, d’amorcer l’étape de la mise en pratique de leur projet lié à la fibre optique aérienne. Un projet «novateur» et «ambitieux», selon les trois partenaires, qui entre dans le cadre du Plan Gabon numérique porté par les autorités gabonaises. Celui-ci permettra aux populations d’accéder à l’Internet à très haut débit via le FTTH, assure Mamadou Mbeng, le patron de GVA Gabon. L’astuce : se servir des infrastructures de transport de l’électricité de la SEEG, notamment les poteaux électriques, pour faire parvenir le FTTH jusque dans les foyers et les entreprises.

Le lancement des travaux liés à la mise en œuvre de ce projet a été annoncé pour les jours qui viennent sans plus de précisions, mais ceux-ci, a indiqué le directeur général de GVA Gabon, seront effectifs dans un premier temps dans plusieurs quartiers des communes de Libreville, Akanda et Owendo, et la connexion des usagers à ce réseau se fera «à des prix véritablement accessibles». C’est en tout cas la promesse qu’a faite Mamadou Mbeng aux ministres Guy Betrand Mapangou (Eau et Energie) et Alain-Claude Billie-By-Nze (Economie numérique).

Que gagne l’Etat gabonais dans ce projet ? «Beaucoup», a répondu Guy Bertrand Mapangou, qui a dit apprécier le fait qu’il ne nécessite plus uniquement de creuser le sol pour étendre la fibre optique à travers la capitale et le pays. Selon le ministre de l’Eau et de l’Energie, en plus de booster la productivité dans divers domaine d’activités au Gabon, ce projet fera rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat par le biais de la Société du patrimoine. «C’est très clair dans la convention : les poteaux ne sont pas gratuits mais en location mensuelle. C’est-à-dire que GVA, en se déployant, devra payer 600 francs CFA par mois pour chaque poteau. Ces dividendes seront partagés entre la SEEG (150 francs) et la Société de patrimoine (450 francs)», a-t-il précisé.

Le réseau aérien de fibre optique de GVA Gabon devrait également «permettre d’améliorer la qualité de service de la SEEG pour sa clientèle grâce au nouvel accès Internet plus performant», qui doit prochainement être mis en place, a annoncé Mamadou Mbeng, qui envisage enfin de raccorder les principaux bâtiments du ministère de l’Eau et de l’Energie.

 
GR
 

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