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Feuilles de placage : Le Gabon au top
Inaugurée le 6 avril au sein de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok, l’usine de la société indienne Accurate Industries assoit davantage la position du Gabon comme premier exportateur africain de feuilles de placage. Désormais, le pays vise grand.
Ali Bongo inaugurant l’usine de la société Accurate Industries, le 6 avril 2018 à Nkok. © Gabonreview
Avec l’inauguration par le chef de l’Etat de l’usine de la société Accurate Industries, le 6 avril au sein de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok, le Gabon conforte sa place de deuxième exportateur mondial de feuilles de placage. Selon Gabon Special Economique Zone (GSEZ), l’installation de l’opérateur indien a également propulsé le Gabon au rang de premier producteur africain de feuilles de placage. Un statut faisant du pays l’une des références sur le marché international du bois, au grand bonheur du chef de l’Etat.
«Neuf ans après le lancement de la zone économique, il est agréable de constater le nombre de sociétés installées et en cours d’installation, mais également la production en hausse au niveau de toutes les industries au sein de la Zerp. Aujourd’hui, nous devons simplement retenir que nous exploitons et conservons le bois. En d’autres termes, l’exploitation telle que pratiquée aujourd’hui ne met pas la forêt en danger : c’est une bonne chose», a déclaré Ali Bongo.
Ali Bongo avec, à sa droite, Ashish Shingal (DG Accurate Industries), assistant à une démonstration. Moments de la signature de conventions, avant la photo de famille. © GabonreviewPar ailleurs, le président gabonais a réaffirmé l’ambition du pays de tirer le maximum de profits des produits forestiers et donc, accroitre au maximum la transformation locale. «Cette vision est en cours de matérialisation», a affirmé Ali Bongo. «Mieux encore, elle est en bonne voie car nous sommes actuellement leader africain en termes de bois tranché, et deuxième sur le plan mondial. L’objectif est que d’ici trois ans, nous soyons leader mondial», a-t-il révélé. Un horizon à portée de main, grâce notamment à la contribution de l’usine d’Accurate Industries.
Société à capitaux indiens, Accurate Industries a été créée le 1er août 2017. Elle a pour activité principale la transformation du bois en placage et sciage. La société représente un investissement direct étranger de 2 millions de dollars et envisage une production moyenne de 15 000 m3 de placages et 7 500 m3 de sciages par an. A cela s’ajoute la création de 100 emplois au démarrage avec un quota légal de 70% gabonais et 30% étrangers. Sa production est vouée à l’export à 90% avec comme marché cible l’Asie et l’Europe.
Au-delà de l’inauguration d’Accurate Industries, quatre conventions ont été signées pour la construction de nouvelles entreprises dans le secteur du bois. «Avec ces nouveaux opérateurs, la Zerp de Nkok va voir son volume d’exportation mensuelle augmenté de plus de 400 conteneurs en plus des 530 conteneurs déjà exportés à ce jour», a annoncé le ministre des Forêts. «En matière d’emploi, il s’agit de plus de 300 nouveaux emplois directs qui vont ainsi être créés», a annoncé Pacôme Moubelet-Boubeya, réaffirmant l’ambition d’«inaugurer au moins une entreprise tous les deux mois dans le secteur bois».
8 Commentaires
Toujours en train de couper les banderoles sur les trucs qui ne buy pas…
[…] Feuilles de placage : Le Gabon au top […]
Le placage, le Gabon est au top. Combien cela rapporte t’il aux gabonais pour voir leur mode vie changes. Des usines ou vous etes actionnaires en pillant la richesse bois du gabon. Les indiens sont racistes, ils vont tortures les gabonais.
Si Ali Bongo et son père avaient été des gens intelligents qui voulaient rendre les gabonais riches et non eux mêmes en Premiers, une industrie comme celle du bois, serait pleinement dans les mains des gabonais aujourd’hui avec une politique d’accompagnement de l’état. Aucune compagnie, italienne, indienne ou chinoise ne devrait s’installer au Gabon sans une participation au moins de 49% des locaux au lieu de faire profiter à Delta Synergie des miettes pendant qu’on pille nos ressources. L’exploitation et la transformation du bois ne demande pas des technologies aussi lourdes que les mines et même là encore, il suffit d’une volonté. C’est en donnant l’exclusivité de notre économie que le Gabon va émerger? Des ignorants diront que ce sont les gabonais qui ne veulent pas faire les affaires alors que ces gens ont chez eux l’appui et l’accompagnement de l’état et des banques pour arriver là pendant que chez nous les Bongo et leurs valets sabotent tout initiative qui n’est pas pas placée sous leur parrainage. Le transfert des technologies s’arrache ça ne se donne pas. Mais on attendra une éternité avec cette famille au pouvoir qui a toujours exclu les véritables têtes de ce pays par leur politique politicienne.
@AIRBORNE Ce que ça rapporte: des centaines d’emplois, des taxes, des cotisations CNSS etc.
Il faudrait des milliers d’entreprises comme celle-là, et peu importe que les investisseurs soient Indiens, Papous, ou Esquimaux, du moment qu’ils participent loyalement au développement du pays.
Souvenons-nous: « A ceux qui nous donnent leur force de travail, donnons leurs notre amitié »
Mon frère nous ne refusons pas que nos partenaires développe notre pas pays nous regrettons seulement que la cupidité et la stupidité des Bongo a seulement favorisé le bradage de notre économie. Ses 50 ans de Bongo s’il y avait une vision, une volonté et une politique incitative pour permettre aux gabonais de prendre en main de leur économie, comme les nigerians, ghanéens, ivoiriens, marocains, etc., on n’aurait pas besoin des indiens pour être numéro 1 dans le contre plaquer. Mais la politique industrielle des Bongo a consister à tout brader sans rien exiger en ce qui concerne la place de l’ensemble des gabonais en terme de participation etcde transgert de competences. Se contentant de quelques parts offerts gracieusement a Delta Synergie dans un elan de corruption. Vous pensez que ces indiens ou plus prêts ces marocains ont fait comment pour avoir une expertise qu’ils exportent aujourd’hui ? En disant aux investisseurs étrangers exploitez jusqu’à épuisement, la tva et autres taxes, les emplois subalternes sans évolution de carrières pour les nôtres nous suffisent. Les indiens sont aujourd’hui entrain de pleurer et faire souffrir des gabonais.
Et notre dignité dans tout avec tous ces contrats leonins qui ne consistent qu’à exploiter les ressources jusqu’à épuisement sans espoir devoir les gabonais eux-mêmes monter en expertise et le contrôle de l’exploitation de leurs ressources.
Au top de quoi?