La société spécialisée dans l’ingénierie informatique, l’électronique, la bureautique et la téléphonie rejette en bloc toute implication dans les malversations liées fêtes tournantes. Le rapport de la Cour des comptes comporterait-il des données erronées ?

Advanced Data Systems, une pièce du puzzle qui entend revendiquer sa réhabilitation à la Cour des comptes, auteur d’un rapport sur la gestion des Fêtes tournantes © adsi-sc.com
Advanced Data Systems, une pièce du puzzle qui entend revendiquer sa réhabilitation à la Cour des comptes, auteur d’un rapport sur la gestion des Fêtes tournantes © adsi-sc.com

 

Epinglée par le rapport de la Cours des comptes sur les fêtes tournantes, édition 2002, la société Advanced Data Systems, spécialisée dans l’ingénierie informatique, l’électronique, la bureautique et la téléphonie, s’en défend. Dans un courrier adressé à l’hebdomadaire Echos du nord, qui a publié ce rapport le 8 septembre dernier, son directeur général, s’étonne d’apprendre que sa société «aurait perçu de l’argent public pour un marché non exécuté dans le cadre des fêtes tournantes». «A ce que nous sachions, en l’an 2002, soit 12 ans à ce jour, en vue des festivités du 17 août, nous avons signé un contrat avec la Commission nationale du 17 août pour la fourniture d’équipements informatiques et téléphoniques, en vue d’équiper les hôtels construits à cette occasion dans les villes de Tchibanga et Makokou. Le marché était cautionné par une banque, la Banque internationale pour le commerce et l’industrie (Bicig)», indique Constantin Megne M’Ella.

Dans le document rendu public par notre confrère, il est indiqué qu’Advanced Data Systems a perçu une somme de 60 millions de francs CFA pour l’équipement informatique et téléphonique de l’hôtel Belinga à Makokou, sans que les fournitures n’aient été livrées. Ce que dément Constantin Megne M’Ella, qui affirme que «toutes les prestations facturées ont été réalisées. Aucun décaissement n’a été effectué par la commission du 17 août sans que leurs experts désignés n’aient constaté l’effectivité des prestations, et les mainlevées sur les cautions bancaires ne (leur) ont été délivrées qu’à cette condition. (Ils ont) d’ailleurs été cités en exemple lors des discours officiels du 17 août 2002». Par ailleurs, si la société ne remet pas en cause le sérieux du journal, elle compte bien faire ce qui est en son pouvoir pour rétablir la vérité. «Nous allons d’ailleurs, grâce à vous, entreprendre les démarches nécessaires auprès de la Cour des comptes qui, soit dit au passage, ne nous a jamais contacté pour une quelconque information à ce sujet», conclut Constantin Megne M’Ella.

Une situation qui suscite cependant un certain nombre d’interrogations. En effet, cette mise au point suggère que les informations contenues dans le rapport de la Cour des comptes sont erronées. Est-ce réellement le cas ? Si oui, quid des autres entreprises mises en cause ? On en saura certainement plus au fil de l’évolution de cette affaire.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. kevin dit :

    Je reviens de Makokou j’ai été logé à l’hôtel belinga je suis curieux de savoir de quel côté le matériel informatique à été installé et en quoi il consistait.

    Pas de wifi dans l’hôtel,
    pas de téléphone
    ni de système de téléphonie
    Pas l’ombre d’un ordinateur ou d’un onduleur existe dans cet hôtel de quel informatique parle t-on ?
    Peuvent-ils fournir des photos/documents de la recette des installations?

    Ca ne me regarde pas plus que ça mais dans le cas d’espèce j’ai dormi à BELINGA c’est un hôtel pourri sans aucunes infrastructures informatiques

    • MOUNGUENGUI MBADINGA dit :

      J’étais été un petit agent du Ministère des TP à l’époque (2002).

      J’ai eu l’occasion de suivre (certes sans aucune responsabilité) le dossier fêtes tournantes de Makokou.

      Je crois savoir que cet hôtel avait été construit par la société SOBEA (ou SOGEA) pour qq milliards de francs CFA. Je me souviens, au cours d’une tournée où j’accompagnais mes chefs, avoir vu les employés de la société ADS (une des rares PME gabonaise sur le site) en train de tirer des câbles téléphoniques et informatiques.

      Quant à celui qui pose le problème d’absence du WIFI, assurez-vous, cher ami, que ça faisait partie du cahier des charges.

      Bref, à force de chercher les problèmes là où il n’y en a pas, on finit malheureusement par passer à côté des vraies préoccupations.

      Au fait, SOCOBA a encaissé de l’argent (des milliards de FCFA) pour construire 5 échangeurs à Libreville, on ne voit que 3 petits ponts. Où est passé le reste d’argent?

      Arrêtez votre cirque.

      • Kevin dit :

        Mounguegui ,

        Quelle est la partie de mon intervention que vous ne comprennez pas? Je me ferai un plaisir de la reformuler pour vous.

        Je reviens de Makokou je n’ai rien vu dans l’hôtel Belinga Palace qui laisse suggérer qu’il y ait eu dans cette structure une quelconque infrastructure informatique, ou alors elle est bien secrète.

        Pour le reste bofff c’est long.

        • Elop dit :

          Pour vous c’est la faute du prestataire si les ordinateurs et les onduleurs ont disparu 12 ans après leur livraison? Quel raccourci!
          Avez-vous sondé les murs pour voir si les câbles informatiques y sont encastrés?

  2. louetsi dit :

    Je crois que ce Mr veut prendre les enquêteurs pour des aveugles!
    Moi j’avais bel et bien visiter cet établissement avant l’inauguration par le défunt président.
    Il faudrait que Mr Megne M’Ella montre là où il avait effectuer les travaux?

  3. Boumi dit :

    C’est regrettable de constater la mauvaise foi des gens. M. MEGNE a réalisé le câblage téléphonique et informatique des hôtels concernés et fourni le matériel informatique en 2002.
    Et plus 12 ans plus tard, vous voulez que ce monsieur vous présente encore les ordinateurs livrés.
    Si vous trouvez que les hôtels sont pourris, c’est la faute de qui? De ce monsieur qui a juste réalisé le câblage?
    Soyons sérieux.
    Avez vous vu qu’il n’existe pas de câblage dans ces hôtels?
    Gardez la passion pour des choses moins sérieuses.

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