Les travailleurs membres de la confédération syndicale Dynamique unitaire ont défilé le 1er mai, sous le thème «travailleur du Gabon, lève-toi et marche pour défendre tes droits». Tournant le dos au défilé organisé par le gouvernement, la procession organisée par Jean Remy Yama et ses camarades est partie du siège de cette coalition jusqu’au rond-point d’Awendje, sous l’encadrement des forces de l’ordre.

Les travailleurs membres de la confédération syndicale Dynamique unitaire ont défilé le 1er mai, sous le thème «travailleur du Gabon, lèves-toi et marche pour défendre tes droits». © Gabonreview

 

Comme souhaité et contrairement aux années antérieures, la confédération syndicale Dynamique unitaire a organisé son défilé de 1er mai loin des festivités organisées par le gouvernement, sans heurt avec les forces de polices affectées sur les lieux pour le maintien de l’ordre.

Quelque temps fort du défilé de Dynamique unitaire. © Gabonreview

Cette manifestation inattendue par son caractère «pacifique», pour plusieurs membres de Dynamique unitaire, mais également pour certains agents des forces de police, s’est déroulée simultanément avec la mobilisation des membres de la confédération générale des travailleurs (CGT France), la diaspora gabonaise de France solidaire, sous le thème «travailleur du Gabon, lève-toi et marche pour défendre tes droits».

«Le thème de cette année est un message à l’endroit du régime en place, exigeant l’organisation des élections professionnelles ou syndicales, le retrait de l’ordonnance querellée du 23 février 2018 et rejetée par l’assemblée nationale le 10 avril 2018, l’organisation du dialogue social et le respect des droits des travailleurs du Gabon», a indiqué le président de Dynamique unitaire Jean Remy Yama, invitant le travailleur du Gabon à s’élever et à marcher pour défendre ses droits.

Si pour le président de Dynamique unitaire, le professionnalisme des forces de police est à saluer pour cette édition 2018, en dépit de l’absence de réponse à la correspondance envoyée au ministre de l’Intérieur pour l’autorisation de défiler. Pour l’un des responsables des éléments de la police affectés au rond-point d’Awendjé, face à une foule non-hostile, il n’y avait aucun intérêt à répondre par la répression.

«Toute répression se fait en fonction du degré de provocation de la foule. Nous avons eu à faire à une foule calme. Dans la mesure où nous nous sommes compris, l’interdiction a été comprise. Nous, nous n’avons fait qu’une vague de refoulement sans avoir fait usage de répression. Ils ont répondu positivement à ce message et tout, s’est bien passé», a confié le policier sous le couvert de l’anonymat.

Toutefois, fidèle à sa devise «bravoure, de dignité et respect», la confédération syndicale n’a pas manqué de hausser le ton pour exiger la réhabilitation de la Conasysed, la renégociation de nouveaux paramètres de la pension retraite, la révision à la baisse du taux de prélèvement de la CNAMGS, le paiement de toutes les sommes dues aux travailleurs (rappels solde, P.I.P du 2e trimestre 2015 aux agents de la santé, des affaires sociales, des travaux publics, de l’enseignement supérieur, vacation des examens 2017 aux enseignants de l’éducation nationale, droits des déflatés de la CNSS), etc.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. beko dit :

    Jean Rémy Yama n’a pas pu réunir un grand nombres avec cette honte il est allé prendre le renfort de sa famille dans tous les quartiers .va rendre l’argent de tes collègues que t’as détourner

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