Le talent cinématographique des malentendants sera valorisé pendant trois jours à Libreville et Lambaréné.

Extrait de l’affiche du festival. © IFG

Extrait de l’affiche du festival. © IFG

Libreville et Lambaréné abriteront respectivement le 17 puis les 19 et 20 juillet prochain la première édition du festival «Sourd métrage», inspiré de ce qui se fait depuis quatre ans maintenant en France, en alternance entre Nancy et Montpellier, grâce à l’association éponyme.

Cet événement qui débute ce jour à l’Institut Français du Gabon, avec l’étape de Libreville, s’inscrit dans le prolongement du centenaire de l’arrivée d’Albert Schweitzer au Gabon. Selon les organisateurs, «plusieurs films, réalisés dans le cadre d’autres éditions de ce festival en France, seront projetés, en particulier le film des jeunes sourds gabonais, «La maison de la vie», qui leur avait valu l’obtention du prix du meilleur scénario en 2013 à Nancy».

Ce rendez-vous majeur dans le paysage des festivals de courts métrages pédagogiques, éducatifs et artistiques destiné à tous les publics, ouvre une fenêtre à des réalisateurs sourds, enfants et adultes. Il vise, entre autres, à mutualiser les productions cinématographiques des établissements qui accueillent des jeunes sourds, à faire connaître au grand public des courts métrages réalisés par des jeunes sourds et à créer un espace de rencontre, d’échange et de découverte autour des productions réalisées par les jeunes sourds. «Ce festival sera aussi l’occasion d’organiser 3 tables rondes pour échanger autour de la question de l’intégration des sourds dans la société gabonaise, à savoir : surdité, prévention et intégration ; l’accès à l’éducation; droits, besoins et perspectives», poursuivent les organisateurs.

 

 
GR
 

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