A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’enfant, l’association «Danse au féminin» (Danse Fé), organise du 17 au 30 novembre 2014 un festival pour dénoncer les actes dégradants envers les jeunes filles.

Aïda Camara (extrême gauche) et ses invitées, lors de la conférence de presse du 18 novembre 2014. © Gabonreview
Aïda Camara (extrême gauche) et ses invitées, lors de la conférence de presse du 18 novembre 2014. © Gabonreview

 

Considérant que le phénomène reste encore peu ou mal connu à travers le continent et particulièrement au Gabon, l’association «Danse au féminin» organise la 2e édition du festival de danse qu’elle a initié l’an dernier sur la thématique des violences faites aux filles mineures. Après la 1ère édition consacrée à la lutte contre le cancer du sein, le «FE’Stival» 100% féminin entend mettre un accent sur cette question qui touche plusieurs centaines d’individus et dont les responsables bénéficient trop souvent encore de l’impunité. Pour ce faire, du 17 au 30 novembre 2014, se tient à l’Institut français du Gabon (IFG) de Libreville et à Port-Gentil, «Danse Fé». Au menu : spectacle, battle, visite dans un orphelinat à Owendo, ateliers de danse, défilé de mode et séances de sensibilisation sur les enjeux du phénomène.

Aidée dans son action par l’ONG «Agir pour le genre», représentée par Ingrid Litchangou, «Danse Fé» dont la présidente, Aïda Camara, dit mener des «luttes nobles» depuis 2010, entend mettre la danse à contribution une nouvelle fois. Invitée au même titre que la danseuse-chorégraphe suédoise Joanna Chrona, la chanteuse gabonaise, connue pour être l’une des plus engagées, Naneth Nkoghé, considère que la musique et la danse sont «des moyens de communication et de transformation», rejoignant ainsi la présidente de «Cauris Sage», une association de sensibilisation par l’art de la scène, qui estime que tous ces outils doivent être utilisés dans le but de briser le silence face au phénomène des violences diverses subies par les personnes les plus fragiles, en l’occurrence les filles mineures.

Le «FE’Stival» devrait s’achever le 29 novembre avec le spectacle «ELLES» et un défilé de mode qui verront la participation des groupes de danse tels que Golden Girls, Nö Limi’T, No Comment, Ebène Dance, Scorpion et la Compagnie Danse Fé (Sénégal), ainsi que de la styliste ghanéenne Tsista.

 

 
GR
 

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