Auto-proclamé «candidat du changement et de la rupture», Placide Xavier Bourdette est revenu, le 14 avril à Libreville, sur les motivations de sa candidature à la présidence de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot).

Placide Xavier Bourdette, le 14 avril 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

Pourquoi Placide Xavier Bourdette s’est-il lancé dans la course à la présidence de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) ? Une question à laquelle le candidat a répondu sans détour, le 14 avril à Libreville. «La 92e place qu’occupe notre pays le Gabon dans le classement mondial a créé en moi un choc patriotique qui m’amène aujourd’hui à me présenter afin de changer de paradigmes de gestion au niveau de la Fegafoot», a déclaré l’ancien joueur du FC 105.

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Pour l’ancien président de Tout Puissant Akwembe, «il est inconcevable que notre football soit aussi déliquescent malgré les moyens colossaux mis à la disposition de la fédération par la Fifa et la Caf. Sans oublier l’implication personnel du chef de l’Etat, par l’octroi de budget conséquent au football, comme jamais il n’a été le cas avant son accession au pouvoir en 2009».

En se portant candidat à la succession de Pierre-Alain Mounguengui, Placide Xavier Bourdette entend ainsi révolutionner les organisations et les pratiques actuelles, non adaptées, selon lui, à un environnement en pleine mutation. Pour y arriver, ce dernier entend mettre à contribution son vécu sportif et professionnel. «L’expérience acquise tout au long de ma carrière sportive et aux différentes fonctions professionnelles occupées dans cet environnement me confortent aujourd’hui dans l’idée de faire un peu plus en portant un projet collectif et fédérateur», a-t-il souligné.

Placide Xavier Bourdette n’a pas manqué de décliner ses atouts dans le cadre de la course à la présidence de la Fegafoot. L’ancien footballeur professionnel a notamment mis en avant «la mise en place d’une équipe et d’un encadrement expérimentés», «une méthodologie de travail participative et professionnelle» et «un investissement et un accompagnement institutionnel et privés effectifs». Mais aussi et surtout, «une vision et un programme réalistes avec des objectifs précis».

Une fois élu, le candidat entend s’attaquer à quatre chantiers prioritaires. Il s’agit du «toilettage des textes pour une ossature juridique moderne et adaptée au contexte international», la «redéfinition des rôles et des compétences de partenaires de la fédération (ligues, clubs et associations», la «gestion transparente avec une nouvelle technique de gestion par la mise en place des procédures comptables et des audits organisationnels». Et, enfin, «l’autonomisation de gestion des ligues et affectation des budgets conséquents pour la gestion des clubs de football et des associations (footballeurs, arbitres, entraineurs, football féminin)».

Placide Xavier Bourdette n’a pas manqué d’interpeller l’électorat (présidents de ligues et de clubs) sur sa responsabilité, lors de l’élection prévue le 21 avril prochain à Lambaréné. «Le retour aux heures de gloire qu’a connu notre football dans les années 80-90, puis 2006-2012, dépendra de votre vote utile dans l’intérêt général. Ce qui devrait vous amener à choisir le candidat idéal. A ce propos, mon expérience d’ancien footballeur, de président de club, d’ancien gestionnaire des fédérations sportives, ajoutée à mon expérience avérée et à mon intégrité morale jusque-là irréprochable, font de moi le candidat du changement et de la rupture», a-t-il conclu.

 
GR
 

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