Statutairement encadrée, une assemblée élective est prévue ce mois d’octobre à la Fédération gabonaise cyclisme (Fegacy). Un événement attendu comme le messie, tant la famille du cyclisme est ébranlée par une crise depuis plusieurs mois.

Des cyclistes au départ du Tour de Libreville, en mai 2017. © Gabonreview

 

S’achemine-t-on vers une éclaircie au sein du cyclisme national ? Oui, serait-on tenté de dire avec l’imminence d’une assemblée élective à la Fédération gabonaise cyclisme (Fegacy). Statutairement encadrée, cette assemblée prévue courant octobre permettra de clarifier la situation au sein de la Fegacy.

Depuis la fin de la Tropicale 2017, en effet, le cyclisme national est plongé dans une grave crise. Une situation symbolisée par Nazaire Embinga, se réclamant toujours président de la Fegacy. Ce dernier met notamment en avant l’irrégularité de l’assemblée générale extraordinaire ayant entériné, en mai, sa révocation prononcée un mois plus tôt par le ministre des Sports d’alors, Nicole Assélé.

Une assemblée générale qui si l’on en croit les articles 16, 17 et 32 des statuts de la Fegacy, était pourtant légale. L’intérim de la présidence de la fédération avait alors été confié au 1er vice- président de la Fegacy jusqu’à la prochaine assemblée générale. Et ce, conformément à l’article 20, alinéa 3 du règlement intérieur de la fédération.

Des dispositions ignorées par Nazaire Embinga qui, après le départ du gouvernement de Nicole Assélé, a repris du service en «récupérant» son poste de président «élu» de la Fegacy. Du coup, la confusion règne au sein de la famille cycliste avec deux tendances se réclamant légale chacune : celle de Nazaire Embinga et l’autre, emmenée par Alexandre Assoumou Obiang, assurant l’intérim.

Par ailleurs, la position de Nazaire Embinga laisse penser que ce dernier est clairement opposé à la prochaine assemblée élective de la Fegacy. Ce qui, de facto, sous-entend qu’il n’entend pas quitter son poste. Un élément sur lequel Nazaire Embinga est attaqué par ses détracteurs. «Pourquoi cherche-t-on à s’accrocher à des fonctions pourtant présentées comme du bénévolat et vouloir en faire des titres fonciers ?», s’interrogent-ils.

Dans tous les cas, la crise au sein de la Fegacy est plus que jamais à son paroxysme. Et l’assemblée élective annoncée tombe à pic pour clarifier la situation et ramener, on l’espère, la sérénité au sein de la famille du cyclisme.

 
GR
 

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