Décidée en mars dernier par le Comité national olympique (CNO), la suspension du président contesté de la Fédération gabonaise de boxe (Fegaboxe) a récemment été entérinée par la Confédération africaine de Boxe (AFBC), qui a également émis des doutes sur la validité du dernier combat de Taylor Mabika à Port-Gentil.

Alfred Bongo Ondimba, le 25 mars 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Alfred Bongo Ondimba, le président de la Fegaboxe élu dans des conditions plutôt troubles, le 25 mars 2017 à Libreville, a définitivement été mis sur la touche. C’est en tout cas ce que révèle une lettre lui ayant été adressée, le 3 juillet 2017, par le président de la Confédération africaine de Boxe (AFBC). Kélani Bayor. Par ailleurs vice-président de l’Association internationale de Boxe (AIBA) a expliqué sa décision par le fait que l’élection de mars dernier était entachée d’une «contestation sérieuse» de la part des deux adversaires d’Alfred Bongo Ondimba.

Il y a quatre mois, Achille Nziengui et Pierre Dickson Anguinga, tous deux membres du bureau exécutif sortant, avaient accusé les organisateurs de cette assemblée élective d’avoir violé les articles 34 et 35 des statuts de l’AFBC, portant sur l’inéligibilité d’Alfred Bongo Ondimba. Les contestataires avaient notamment fait remarquer que le président élu n’avait jamais été membre d’un bureau exécutif de la Fegaboxe, tel que prescrit dans les nouveaux statuts de l’AFBC. Saisi, le Comité national olympique (CNO) avait décidé de la suspension de la Fegaboxe de ses activités peu de temps après.

En entérinant la décision du CNO, l’AFBC a dit vouloir y voir plus clair. Dans sa correspondance, Kélani Bayor a enjoint Alfred Bongo Ondimba de diligenter «aux frais de la Fegaboxe» une mission au siège de l’AFBC sis à Lomé au Togo, composée de Clément Sossa Simawango (ancien président de la Fegaboxe), ainsi que les deux autres candidats contestataires. Depuis l’envoi de cette lettre, aucune information n’a filtré quant à la date prévue pour la mission au Togo.

En attendant d’«analyser efficacement la situation et d’appréhender au mieux les approches de solution de la crise» qui secoue la Fegaboxe depuis plusieurs mois, l’AFBC n’a pas manqué d’émettre des doutes quant à la validité du dernier match de Taylor Mabika. Le boxeur Gabonais avait affronté, le 17 juin 2017 au stade Michel Essonghe de Port-Gentil, le Roumain Alexandru Jur. S’il avait fini par remporter le combat, son entrée dans le championnat WBC ne semble plus très sûre. Co-organisé par l’agence évènementielle Yoka, le ministère gabonais des Sports et la Fegaboxe, dont la légitimité du bureau exécutif n’avait pas encore été reconnue, son dernier combat s’est fait «en violation des stipulations de l’article 6 point 3 des statuts AIBA à laquelle la Fegaboxe est, jusqu’à preuve du contraire, affiliée par le biais de l’AFBC», selon Kélani Bayor.

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Airborne dit :

    C’est une sage decision de la part de l’AFBC de suspendre la FEGABOXE dirigée par Alfred Bongo. C’est sa soeur Nicole Asselé qui a validité son election qui savait tres bien qu’il etait inélligible selon les articles 34 et 35 de l’AFBC. La triche, le truandage, la fausseté est un gène qui est dans le sang des bongo. Ils obtiennent tous dans le fourberie, toujours malin, et voila que cela le retrappe, sa soeur Nicole croyant lui rendre service pour se servir dans les caisses de la FEGABOXE.

    • Artsamsonic dit :

      On nous parle encore de l’article 34 et 35 des statut de l’AIBA (Association Internationale de Boxe Amateur) mais ces articles ne concernent pas l’élection d’un Président de Fédération National mais l’élection du Président de l’AIBA. Merci de faire l’effort de lire ces articles qui donneront tout l’enseignement nécessaire à une lecture impartiale. (Article ci-dessous produit en fin de note ainsi que le lien vers le document officiel sur le site de l’AIBA car tout bon auteur cite ses sources afin de vérifier ses dires).

      Source : lien vers le document officiel des statuts de l’AIBA revu du 20/12/2016 :

      http://d152tffy3gbaeg.cloudfront.net/2015/02/AIBA-Statutes-December-20-2016.pdf

      34. COMPOSITION DU COMITÉ EXÉCUTIF
      1. 34.1 Le Comité exécutif sera composé de vingt (20) personnes comme suit:
      1. (A) un (1) président;
      2. (B) cinq (5) vice-présidents chacun d’une fédération nationale affiliée à une Confédération différente, soit une de chaque AFBC, AMBC, ASBC, EUBC et OCBC;
      3. (C) deux (2) membres de la CE appartenant à une fédération nationale affiliée à chacune des AFBC, AMBC, ASBC et EUBC ;
      4. (D) un (1) membre de la CE d’une fédération nationale affiliée à OCBC; et
      5. (E) cinq (5) membres de la CE de toute autre fédération nationale,
      Tous élus par le Congrès.
      Les membres énumérés à l’article 34.1 (membres élus de la CE) ont droit de vote.
      2. 34.2 En plus des membres de la CE élus par le Congrès conformément à l’article 34.1, le Président de l’AIBA peut nommer et rejeter les membres suivants:
      • Une personne représentant l’intérêt de l’APB en tant que vice-président du comité exécutif;
      • Une personne représentant l’intérêt du WSB en tant que vice-président du comité exécutif;
      • Jusqu’à deux personnes représentant les intérêts commerciaux d’AIBA en tant que vice-présidente du comité exécutif
      • Le président de la Commission technique et des règles en tant que membre de la CE;
      • Le président de la Commission des femmes en tant que membre de la CE; et,
      • Le président de la commission médicale en tant que membre de la CE;
      Les membres énumérés à l’article 34.2 (nommés membres de la CE) ne disposent d’aucun droit de vote.
      3. 34.3 La nomination de personnes en vertu du paragraphe 34.2 ci-dessus sera liée à leur expertise et à leurs connaissances et elles ne représenteront pas leur nationalité. Toute personne nommée en vertu de cet article n’a pas le droit de représenter les intérêts de sa Fédération nationale.
      4. 34.4 À la nomination du Président, le Comité exécutif nommera un trésorier et un conseiller juridique qui seront invités à assister aux réunions du Comité exécutif mais ne disposeront d’aucun droit.
      5. 34.5 Exceptionnellement, le Président peut désigner d’autres membres de la CE ad personam qui, sous réserve de l’approbation du Comité exécutif, ont le droit d’assister à l’Exécutif

      35. CRITÈRES D’ADMISSIBILITÉ
      1. 35.1 Les candidats à la présidence doivent:
      1. (A) être capable de communiquer de manière exhaustive en anglais;
      2. (B) avoir un dossier de service au Comité exécutif du passé immédiat pour un mandat complet de quatre (4) ans en tant que membre de la CE;
      3. (C) être soutenu par écrit par au moins vingt (20) fédérations nationales;
      2. 35.2 Les candidats à la vice-présidence doivent:
      (A) être soutenu par écrit par au moins cinq (5) fédérations nationales, à l’exception de l’Océanie, où les candidats à la vice-présidence doivent être soutenus par au moins trois (3) fédérations nationales;
      35.3 Les candidats au Comité exécutif doivent:
      (A) être nommé par leur fédération nationale respective et occuper le poste de président, vice-président, secrétaire général / directeur exécutif, membre du comité exécutif, président honoraire, vice-président honoraire ou membre honoraire de la Fédération nationale, ayant été nommé valablement Conformément aux lois, constitution ou statuts applicables de la Fédération nationale;
      4. 35.4 Tous les candidats doivent:
      1. (A) pouvoir prouver à la satisfaction raisonnable du Comité des élections qu’ils n’ont jamais été reconnus coupables d’une infraction pénale;
      2. (B) n’a pas été sanctionné pour violation des présentes Statuts et / ou des Règles et règlements de l’AIBA;
      3. (C) s’il est candidat à la réélection, un candidat ne doit pas avoir manqué plus d’une (1) réunion du Comité exécutif au cours de son dernier mandat.
      5. 35.5 Si un employé rémunéré de toute Confédération ou fédération nationale veut se présenter à la présidence, à la vice-présidence ou au comité exécutif, il doit démissionner de son poste avant de soumettre sa candidature.
      6. 35.6 Une fédération nationale peut désigner la même personne pour la Vice-présidence et pour le comité exécutif. Un candidat nommé pour la présidence ne peut pas non plus être nommé vice-président ou membre de la CE.
      7. 35.7 Tous les candidats à la présidence, à la vice-présidence ou au comité exécutif doivent être présents au congrès.
      8. 35.8 Le président, les vice-présidents et les membres des CE ne peuvent occuper aucun poste dans une organisation de boxe professionnelle non-AIBA. Tout membre d’un organisme de boxe professionnel non-AIBA ne peut occuper aucun poste au sein d’AIBA, en tant que fonctionnaire, officiel de la compétition ou autrement.
      35,9. Sous réserve des termes de l’article 34.3, chaque membre de la CE doit être affilié à une fédération nationale différente; Cependant, il peut y avoir un vice-président et un membre de la CE du même pays ou deux (2) vice-présidents ou deux (2) membres des CE du même pays tant qu’ils ne sont pas tous deux élus (il faut avoir été nommé). Un membre de la CE ne peut pas être membre de la Commission disciplinaire.

  2. medzomekoure dit :

    Ils sont nés tricheurs ces gens,quelle honte. Un nom qui devrait paraître illustre est malheureusement toujours associé à la fraude…c’est vraiment plus que triste.

  3. L'esprit du ring innocent tchuente dit :

    C’est du n’importe quoi la CAB ELLE MEME, GABON REVIEW tourne au ridicule car ce soir de l’election la CAB etait representer par son premier vice President membre de L’AIBA President le la FEGABOXE sortant monsieur SOSSA SIMAWANGO CLEMENT Lui meme qui a organiser et valider l’election AVEC proces verbal signe donc ne nous dites pas que l’AIBA OU LA CAB n’etait pas representer c’est du n’importe quoi la CAB doit d’abord s’actionner son premier vice President avant tout debat.

  4. mfoubane dit :

    C’était prévisible, d’autant plus que le président mal élu s’est enteté, pensent que Maitre Sossa Clément allait se déguisrer en marie mborantsouo , pour cautionner les coups de force. Chaque chose a son temps

  5. DALLAS CITY dit :

    Bjr les frères,
    je suis très attristé de voir continuer ce genre de manœuvres machiavélique d’un individu qui se dit Gabonais et tire sur les Gabonais.
    Jadis, on parlait du feuilleton NZIGOU, qui a fait couler beaucoup d’encres et salive dans notre pays et la CAB qui l’avait écarté de la boxe alors que, celui-ci avait belle et bien raison.
    maintenant,Sieur SOSSA qui, par je ne sais quel tour de passe, sanctionne encore le Gabon qui lui à tout donné alors que, nous savons tous que cette affaire va plus haut vers l’AIBA. Nous allons pour cela, consulter la TAS afin d’interpréter ces articles 34, 35 des statuts de l’AIBA et savoir que, s’il y a eu arrimage des statuts de la CAB (AFBC à ceux de l’AIBA, pourquoi les fédérations sont elles obligées d’en élaborer et tenant compte des lois et dispositions du pays?
    Nous avons pour cela, trois niveaux donc:
    1er niveau, AIBA= statuts type qui donne des grandes lignes sur les cinq continents.
    2eme niveau, AFBC -(CAB) Instance faitière, sensé avoir 52 fédérations affiliées et sa structure a ses missions et prérogatives qui ne sont pas les mêmes que celles de l’AIBA.
    3ème niveau, les fédérations, elles qui font simultanément la politique du ministères des sports et la CAB dans, formation, entretien, participations à des compétitions organisées par ces deux entités avec toutes les catégories. donc, rien que cela, les statuts ne peuvent êtres identiques.
    merci de bien comprendre le fonctionnement d’un système. aussi, posez des questions à ceux-là qui ont été dans ce milieu.
    Enfin, le Gabon ne doit pas être prit en otage par ces gens qui ne sont pas reconnaissants et qui ont sacrifiés la jeunesse dans le domaine du sport.

  6. DALLAS CITY dit :

    quant à l’affaire MABIKA, il y a lieu de savoir que, le monde de la boxe est représenté par une multitude de fédérations qui n’ont rien avoir avec l’AIBA.
    chaque fédération a ses statuts et affiliations.
    je suis au regret de constater que les techniciens du ministère ne maîtrisent en rien dans ce système.
    la fégaboxe a certes, l’agrément technique, mais une autre fédération peut par l’entremise d’un sponsor, ou le Gouvernement, organiser dans le pays; une compétition qui n’a pas de représentant fédéral de ce type de discipline.
    Sieur Huuuuummmmmm ayant prit goût à arnaquer les Gabonais, ne voit que le poignon!poignon!poignon! mais cette fois ci, il a raté beaucoup et risque encore dans l’avenir parce que, il y a trop de faut autour. que fait l’état?
    vive le nouveau Ministre!

  7. Artsamsonic dit :

    Après avoir pris contact avec l’AIBA en Suisse avec le service juridique : Il m’a été notifié que c’est le ministère des sports qui décide à qui il donne l’agrément des complétions non AIBA. Si il souhaite donner l’agrément à la FEGABOXE, il le peut dans la mesure ou la Fegaboxe respect le code de déontologie de AIBA. Mais dans le cas présent l’agrément a été donné à YoKa event. La Fegaboxe n’a été qu’invitée pour cet événement a présenter ses boxeurs.

    Toute les Fédérations national du Monde sont affiliés à l’AIBA. La WBC organise dans tout les pays du Monde pourquoi y aurait il un problème au Gabon exclusivement ?

    Et c’est bien la première fois que je vois un citoyen d’un pays participer à sanctionner sont propre pays mais il est vrais qui ne s’agit là surement que d’intérêt personnel en dépit de toute objectivité, au détriment des jeunes et du pays. D’autant que l’ancienne présidence de la Fegaboxe a ouvertement organisé 2 championnats ABU (section Afrique de WBC) et un championnat du monde IBU qui sont deux Fédérations qui ne sont pas affiliées à l’AIBA et il n’y a eu aucune sanction.

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