Quatre mois après le lancement de ses activités, la Nouvelle Gabon Mining envisage d’exporter le minerai de manganèse avant la fin de l’année en cours.

© nouvellegabonmining.com

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Comptant sur un site minier d’une superficie de plus de 800 km², entièrement fonctionnel, comprenant une usine de valorisation d’une capacité annuelle de 75000 tonnes par an, et dotée d’une technologie de pointe pour l’effraction du manganèse en taille appropriée et la séparation des déchets du minerai, les responsables de la Nouvelle Gabon Mining (NoGa Mining) semblent parfaitement sûrs de leur réussite. Plus de deux ans après l’acquisition des droits d’extraction du manganèse sur le site de Binioni dans le Haut-Ogooué, la filiale de la firme indienne Coalsale group envisage de démarrer la production avant la fin de l’année en cours. Comme une volonté de démontrer à l’opinion que les tensions enregistrées en son sein, seulement quelques mois après le lancement de ses activités, sont désormais apaisées, sans avoir douché ses ambitions.

Tout récemment, le directeur général de la NoGa Mining a confié à Africa Mining Intelligence qu’il prévoit d’exporter environ 7 000 tonnes de minerai par semaine, à compter du démarrage de la mine. Selon Phil Mason, ces exportations devraient atteindre 28 000 tonnes par semaine au deuxième trimestre 2016. Des ambitions conformes aux attentes des partenaires de l’entreprise, qui ont déjà consenti à acheter une bonne partie de la production.

Ayant conclu en juin dernier un accord avec la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) pour l’acheminement de sa production jusqu’au port d’Owendo, NoGa Mining dit cependant ne pas avoir décidé jusque-là du type d’unité de transformation qui sera le plus opportun. «L’usine de traitement du minerai sera probablement une usine de bioxyde de manganèse électrolytique (EMD), qui ferait espérer la conquête des marchés européens, ou de manganèse métal (EMM), mais pas de silicomanganèse ou de ferromanganèse, dont le marché est déjà excédentaire», rapporte le confidentiel en ligne. Si la fin des travaux de construction de l’usine est annoncée pour les semaines à venir, la NoGa Mining indique que les travaux de construction de sa gare se poursuivent sereinement à Franceville, et qu’ils devraient s’achever en novembre prochain.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. maixent dit :

    Akié, les choses cachées finissent pas réussir.
    Aucune information officielle sur la répartition des actions à NoGA Mining? Nous osons espérer qu’il n’y a pas d’investisseurs privés gabonais qui détiennent 17 % des actions hein ? la fameuse DELTA y présente sous couvert d’une société écran dont le nom sortira prochainement!

    Société indienne 63 %
    Etat Gabonais 25 %
    Privés gabonais 17% (DELTA ACCROMBESSI).

    Chez TOTAL GABON
    Total holding 63 %
    Etat Gabonais 25 %
    DELTA Synergie 17 %

    Faites vos choses sans bruit, la réussite sera assurée, sauf en 2016 ça ne passera plus!

    • enfantdugabon dit :

      Cher maixent,
      c’est un secret de polichinelle, la société appartient bien aux émergents.

      Je defie les députés de prouver aux gabonais que les recettes escomptées pour cette année figureront au budget pour l’année 2016. Ils vont tout bouffer. Déjà qu’ils ne parlent que du site de Franceville alors que celui d’Okondja leur a également été attribué en catimini.

      LIBEREZ MON PAYS

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