Considéré comme une «substance stratégique» pour l’économie gabonaise, l’or bénéficie désormais d’une journée dédiée, dont la première édition sera célébrée le 6 juillet à Libreville, à l’initiative du ministère de l’Equipement, des Infrastructures et des Mines.

Le Gabon organise, le 6 juillet 2018, à Libreville. © D.R.

 

La production de l’or se porte plutôt bien au Gabon. En 2017, il s’en est produit environ 500 000 kg, selon le ministre en charge des Mines Christian Maganga, invité au «Dafresmorning», le 3 juin sur la radio Urban FM. Les autorités gabonaises veulent faire de cette «substance stratégique» un des piliers de l’économie nationale, quatre ans après le début de la crise de l’industrie pétrolière mondiale. L’institution en février dernier d’une journée dédiée au minerai entre dans les plans du gouvernement, qui souhaite ouvrir «une nouvelle ère» dans l’exploitation de cette ressource. La première édition de cette journée nationale de l’or est prévue pour le 6 juillet, à l’Hôtel Boulevard des Acaé à Libreville.

«L’objectif de cette journée, précise Christian Magnagna, est de redéployer la filière or et de relever son niveau de production afin de permettre que l’or ouvre des emplois, apporte la stabilité et le développement dans notre pays». Le ministre ne cache pas que l’intention des autorités est de constituer à la longue un important stock à utiliser comme réserve monétaire.

Pour cette première édition censée accueillir 400 participants, le gouvernement dit attendre «de fortes recommandations», y compris sur la révision du cadre règlementaire et légal, ainsi que «la réunification dans l’action» de tous les acteurs de la filière, en accordant une place particulière aux orpailleurs.

La première édition de la Journée nationale de l’or est organisée sous deux thèmes : «Monétisation de l’or : enjeux et perspectives en Afrique centrale» ; «défis et perspectives de la filière or au Gabon».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Filopi dit :

    Mirage et Poudre d’or aux yeux,

    Oui il i a de l’or au Gabon, comme dans tous les pays du monde cependant:
    1. les gisements sont éparses et petits (la plupart moins d’une tonne)
    2. les plus gros gisements (pas très gros quand mème), papa Omar les a déjà mangé en douce depuis avec des anciens du BRGM.

    C’est pour cela que le Gabon n’a jamais attiré de grosses compagnies minières pour ce métal car pas de gros gisements. FIN

    Néanmoins, une toute petite poignée de gisements seraient rentables pour de très petites exploitations semi industrielles. Le reste c’est pour l’artisanal.

    Le ministère des mines connait très bien ces sites, mais ne vous les divulguerons jamais. Pourquoi ? Car ils rêvent tous de pouvoir un jour les exploiter à leurs comptes mais ils en sont incapables. Donc, rien ne bougera. Fin

  2. Mandackah sitamboh svetlanha tesie dit :

    Je veux participe

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