Jusque-là sans actes de naissance, ils ont récemment reçu ce précieux document qui consacre leur inscription dans les registres d’état-civil.

© natgeocreative.com
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«Le phénomène des enfants sans actes de naissance est une réalité au Gabon, ce qui représente une violation de la législation gabonaise et des conventions internationales ratifiées par le Gabon», déplorait l’ancien ministre de la Famille, Honorine Nzet Biteghe, qui soulignait que pour éradiquer ce phénomène, son département ministériel avait mis en place un «projet qui permettra à chacun de ces apatrides de fait de retrouver la pleine citoyenneté, grâce à l’amélioration de la procédure d’enregistrement des naissances».

Ce sont donc environ 600 actes de naissance qui ont été établis pour les peuples autochtones (Pygmées) de Mékambo. Ces documents ont été remis aux intéressés lors de la tournée effectuée par le député Maxime Ngozo Issondou.

Du fait de leur éloignement des centres d’état-civil, les Pygmées ne déclaraient pas la naissance de leurs enfants. De ce fait, nombreux d’entre eux sont demeurés sans pièces d’état-civil. L’on note aussi que des goulots d’étranglement ont été identifiés au niveau des maternités, des tribunaux, des services d’état-civil.

Pour l’établissement d’un acte de naissance au Gabon, les parents du nouveau-né doivent se présenter dans une mairie d’arrondissement, munis notamment d’un certificat de naissance délivré par les services de maternité. Dans le cas de l’ancien hôpital général, ce document est délivré, moyennent 2 000 francs, sur présentation du reçu des frais de maternité. Après remplissage des formalités à la mairie, l’usager doit repasser, dans la plupart des cas, dans trois mois, avec deux timbres, pour récupérer l’acte de naissance de son rejeton.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Djouori dit :

    Bonne initiative pour Mekambo mais cela ne represente rien du tout par rapport aux vrais besoins des peuples autochtones premiers. C’est une initiative d’un depute et non de l’Etat en tant que protecteur des droits humains. J’aurais chante et danse si l’initiative etait enfin du Ministere de l’Interieur ou de celui de la Justice qui peuvent declencher le processus national d’etablissement des actes de naissance pour tous les enfants gabonais qui sont apatrides et surtout pour tous les peuples autochtones Baka et Babongo de 7 de nos 9 provinces. Pourquoi refuer un simple papier a des enfants qui ne sont pas auteur d’une seule infraction. Le vrais fautif c’est l’Etat qui a creer desobstacles administratifs en fermant les yeux sur la corruption dans les maternites. Mais helas les Babongo et Baka n’ont pas de commission parlementaire ni de deputes car ceux qui y sont sont tous Bantous et peu soucieux du devenir de cette pauvre minorite.

  2. Boomrang dit :

    Finalement le recensement dit que nous sommes exactement combien de gabonais dans ce pays?

  3. N'importe quoi dit :

    Que faut -il exactement pour établir un acte de naissance? C’est incroyable le calvaire qu’on fait vivre ceux qui veulent établir des actes de naissances pour leurs enfants à la mairie du 6e arrondissement. Là bas, on peut faire même un an sans avoir ce document. Alors comment ne voulez-vous pas qu’il y ait des enfants sans actes de naissances? Voilà de petites choses qu’il régler. Les lenteurs administratives qui sont voulus par des personnes véreuses et ensuite, on verra.

  4. mesrinePK9 dit :

    Ah moi obligé, j’ai payé l’acte de ma petite du 9 et dans la foulée son passeport et carte d’identité, tout ça authentique pour 150mille avec un gar de M…
    en 15 jours plié, 20 ans qu’elle attendait

  5. Fiacre Ngoma dit :

    L,initiative vient de lui même député et aussi peuple pygmée bonne reconnaissance aux futurs électeurs de son siège actuel .

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