Dans une lettre datée de 2 mars, le directeur général d’Eurest supports services-Gabon (ESS Gabon), Russell Pritchard, a signifié à tous les employés la fin du contrat, avec effet immédiat et sans règlement conclu d’un commun accord avec le gouvernement, les représentants syndicaux et Assala Gabon.

Le ministre du Pétrole Pascal Houangni Ambourouet entouré des délégués du personnel et des responsables de ESS Gabon lors de la négociation, le 16 février 2018. © Gabonreview

 

Nouveau rebondissement dans l’affaire opposant les 372 employés d’ESS Gabon à leur employeur. Ce nouveau round qui vient de sonner au détriment des agents de la filiale de Compass, géant mondial du catering, remet en cause l’exécution de l’accord de bonne séparation, signé le 16 février à Libreville, entre les délégués du personnel et les responsables de cette entreprise, sous la médiation du ministre du pétrole Pascal Houangni Ambourouet.

L’accord prévoit une rallonge de 328 millions de francs CFA, le paiement de 9 mois de salaire et autres droits légaux (une indemnité de licenciement, les allocations familiales et congés). Mais contre toute attente, dans une lettre adressée à tous les employés d’Eurest supports services-Gabon, le directeur général Russell Pritchard annonce la fin du contrat avec effet immédiat et sans règlement conclu d’un commun accord avec le gouvernement, les représentants syndicaux et Assala Gabon.

«En dépit du fait qu’ESS Gabon a fait une offre qui va au-delà de ce qui était obligatoire selon les termes contractuels, le gouvernement et Assala ont rejeté la proposition. De plus, Assala n’a pas pu fournir le plan adéquat ou des assurances concernant la sécurité de nos employés expatriés», regrette Russell Pritchard dans sa lettre.

Selon l’accord de bonne séparation, les agents d’ESS Gabon devraient rentrer dans leurs droits au plus tard le premier mai 2018. Estimant ne pas avoir d’autres options face à cette situation tout à fait regrettable, qui ne manquera certainement pas d’incommoder ses 372 employés, ESS Gabon assure « que tous ses employés seront payés toute somme à laquelle ils ont le droit légalement en conséquence de la résiliation du contrat».

Serait-on face aux limites de la médiation du ministre du pétrole Pascal Houangni Ambourouet ?

Les employés d’ESS Gabon espèrent que l’Etat ne va pas les abandonner dans cette phase délicate de leur parcours.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. diogene dit :

    Le ministre aurait il demander le droit de cuissage (viol de la mariée)?

  2. ENIGA dit :

    Retour à la loi.
    Pourquoi voulez-vous qu’une entreprise dépense plus que la loi ne le demande.
    Au nom de quoi ?
    Le rôle d’une entreprise privée est de faire des bénéfices.
    Pas de se substituer à l’Etat.

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