Un peu comme la voix du mapane, l’égérie pamphlétaire de Gabonreview, livre sa lecture de la dernière tragi-comédie de la scène politique locale ; avec dans le rôle principal Jean de Dieu Moukagni Iwangou, renvoyé dos à dos avec charmeurs de serpents du pouvoir. Tout le monde en prend pour son matricule.

Résultats Google Images sur les mots-clés «Moukagni Iwangou – Ali Bongo». © D.R.

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On est en droit de se dire qu’il s’agit encore d’une des stratégies crapuleuses du pouvoir en place au Gabon. Faux, usage de faux, on prêche le faux, à coups de fausses promesses, esprits corrompus jusqu’à l’os, esprits faux culs pêle-mêle, plus rien ne doit nous étonner, ni idées plus fumeuses que lumineuses, ni les réactions plus émotionnelles que pragmatiques des gabonais lambda que nous sommes pour la plupart. Les idées, ce n’est pas ce qu’il manque à celui qui nous sert de Président de la république. On pourrait parler de notre éventuelle ascension dans la galaxie par la création de l’Agence Gabonaise de l’Étude et de l’Observation Spatiale, en se demandant si le but est d’observer les étoiles ou de diriger le satellite sur l’étendue du territoire pour observer depuis l’Espace, les actions et les déplacements de tous les gabonais. Ils ne nous laissent aucun répit à la veille des élections, pas le temps de souffler. La recherche du buzz à tout prix semble être leur seul objectif de vie. Tellement on en a à en dire, tellement, on en a à penser, mais aujourd’hui, il nous faut allumer nos torches indigènes sur l’actualité politique, en prenant le cas de la nomination tonitruante de l’actuel président du Front de l’opposition au sein du gouvernement de la dictature en place.
La gestion calamiteuse de notre pays est camouflée par des histoires à dormir debout. Distractions sur distractions, décisions impopulaires suivies d’actions pitoyables voire même impitoyables. Impitoyables parce qu’en nommant Jean de Dieu Moukagni Iwangou ministre d’État, ils ont réussi à semer le doute dans l’esprit de ses partisans, des personnes qui pour la plupart l’affectionnaient particulièrement, du fait qu’il n’a jamais fait partie à notre connaissance de toute cette bande mafieuse qui pille, exploite, gangrène la patrie, depuis plus de 5 décennies.
Sa prestance, son verbe, son assurance, son apparente volonté d’être droit et de dire toujours plus haut, toujours plus fort, avec véhémence et beaucoup de courtoisie qu’il n’a rien à se reprocher, qu’il est blanc comme neige, qu’il s’insurge contre le faux, l’usage de faux, la culture de la barbarie et de la médiocrité, du mensonge et la folie de grandeur qui caractérisent ceux qui ont confisqué le pouvoir au peuple gabonais, séduisent le peuple du changement. On a tous retenu son leitmotiv par cœur : «Je suis Moukagni Iwangou, je suis né à Mouila, je réside dans la commune d’Akanda, je suis prêt à répondre de l’ensemble de mes actes». Moukagni Iwangou a gravi sans nonchalance, les échelons qui mènent au sommet du Front sans passer par la case départ. Sans erreur de la banque en sa faveur sans faire un tour en prison, sans aligner, hôtel, terrains, maison, voitures de luxe, avions privés, sans être un fils de parvenus, il est devenu le Chef de l’un des principaux partis de l’opposition gabonaise, comme figure de proue, comme modèle d’excellence, comme l’image même de ce que le Gabon mérite au sommet de l’État.
Naturellement, ils sont nombreux à penser que n’ayant pas fait partie de la machine à piller que constitue le Parti dit démocratique gabonais (PDG), n’ayant pas eu de fonctions aux sommets de l’État, il ne dispose pas des moyens suffisants pour enclencher une campagne électorale et remporter les élections présidentielles. Dans tous les cas, il y a au sein des partis de l’opposition, des personnes qui disposent des moyens suffisants pour ébranler le parti au pouvoir et le faire flancher si seulement ils avaient l’intelligence de s’unir, de s’entendre, de trouver des compromis, d’arrêter de guerroyer entre eux et de faire front commun. Alors qu’apparaît que le Chef du gouvernement actuel, Daniel Ona Ondo, a approché le mec considéré hier encore comme l’un des plus grands leaders que le Gabon ait connu par grand nombre d’entre nous, alors qu’apparaît qu’il lui a offert un poste stratégique au sein du gouvernement, alors que la carotte semblait avoir été acceptée, que l’annonce fût faite et que même Ali le ndoss des ndoss écrivait sur Twitter : «Je salue l’arrivée de Jean de Dieu Moukagni Iwangou, chef de l’opposition radicale, pour piloter le projet phare : le programme Graine», comme d’une affaire conclue d’avance, Jean de Dieu, déclare à son tour en crachant dans la marmite, en grande pompe, avec sa courtoisie légendaire que c’était un «privilège» pour lui «d’être invité aux plus hautes responsabilités de l’État» dans une déclaration plus poétique, plus imagée qu’autre chose, il rajoute que c’est par respect pour le peuple qu’il décline sa nomination.
Et là c’est la partie qui entache sa réputation, malgré tout, on se souviendra que c’est à cause de la consternation exprimée surtout sur les réseaux sociaux que le président du Front a résisté à la tentation, on aura toujours l’impression que si les gens s’étaient contentés de le féliciter, de l’encourager, de penser que son entrée au gouvernement aurait pu influer positivement sur la mise en place d’un projet séduisant à moins d’un an des élections présidentielles, il serait aujourd’hui installé dans cabinet. On continuera de se dire que lorsque le Premier ministre l’a approché, il aurait dû refuser catégoriquement que de jouer à l’autruche pour ensuite se rétracter. On continuera d’accorder le bénéfice du doute à Ali et ses sbires et à penser que la soudaine volonté du Chef de l’État d’inclure le leader de l’opposition dans le gouvernement était un pas consenti vers un dialogue inclusif avec l’opposition. Bien que, de toute évidence, l’idée même, à elle seule, d’accorder un poste de ministre au chef actuel de l’opposition est un manque de respect total envers les idées qu’il défend.
En toute logique, avant que cette décision ne soit annoncée, elle a été nourrie, consommée et digérée, elle aurait pu être avortée, tuée dans l’œuf, elle aurait dû moisir dans un tiroir, sans perspectives de réalisation concrète, certains prétendent même que c’est le poste de Premier ministre que notre cher Moukagni Iwangou convoitait. Il se dit même dans les coulisses du pouvoir qu’il aurait exigé d’avoir le privilège de nommer son propre gouvernement, mais les on-dit vont bon train et séparer le vrai du faux ne se fait pas d’un coup de baguette magique au pays des enchanteurs. Il ressort de toute évidence que la lettre de démission du Président du Front, dénote une courtoisie honteuse, en justifiant son refus par la réaction du peuple, ceux qui se servent encore de leurs neurones ont compris que la politique est un jeu, et c’est au plus futé d’attirer les projecteurs. Seulement sur ce coup, en croyant remplacer les ampoules ordinaires par des LED, on voit bien que la gangrène va dans tous les sens, qu’il n’y a pas de bons contre des méchants en réalité, il y a les pires contre les moins pires.
On peut bien continuer à insulter Ali, à voir son gouvernement, son parti, ses gens, comme des faux-culs et prétendre même que c’est une tentative de discrédit inaboutie, mais la réalité nous démontre que l’annonce de la nomination de Moukagni Iwangou ne s’est pas faite sans qu’on ne l’ait consulté d’avance et donc l’esprit faux-cul s’avère être partout. Dans leur tentative de faire passer Ali pour le champion des coups tordus et des idées ridicules, bien que… somme toute… ils viennent de nous démontrer qu’ils sont aussi tordus que le système qu’ils prétendent combattre. Déçus ou dépités, embrouillés ou inquiétés par la tournure imbécile des événements dans la cour des grands, on va continuer à réfléchir globalement ou personnellement à la stratégie adéquate pour récupérer notre pays et garantir qu’il ne tombera plus jamais dans les mains sales de gens qui n’ont aucune idée de ce que c’est de travailler à la sueur de leur front, des gens qui ne feront jamais passer leur ambition personnelle devant l’intérêt générale et supérieur du peuple gabonais. L’espoir fait vivre, le contraire anéanti, ne nous laissons pas abattre par l’esprit faux-cul de tous ces gens.
 

 
GR
 

21 Commentaires

  1. Pierre dit :

    C’est facile de changer le monde derrière un ordinateur…les idées c bien mais qui pour les pratiquer depuis 50ans on lit cette littérature stérile

  2. l'ombre qui marche dit :

    Ma chère IKA je t’écris le scénario suivant: 1)Tu m’appelles(tu es la PR), je réponds à ton appel à ce moment là je suis démocrate car nous ne sommes pas des ennemis et j’applique la sagesse qui dit qu’on ne refuse pas un appel mais… de ton côté tu sais que je suis juriste que je défends une certaine idée de la démocratie qui n’est pas la tienne donc c’est à qui fera perdre l’autre la face!2) à supposer que je te dise oui à ce que tu m’as proposé lors de ton appel comment peux tu être sûre que je ne vais pas finalement refuser ton offre sauf si dans ton esprit tu te dis que comme tu m’as mis au chômage et que comme tous les politiciens du GABON mes yeux vont devenir comme ceux d’oncle picsou à la vue du cfa je vais me renier cela ne serait pas une injure à ma personne?3) quand j’arrive chez moi c’est le tollé général, ma femme, mes enfants et tous ceux qui sont là s’opposent à ce que je m’apprête de faire, me rappelle le mot éthique la suite logique que je devrais avoir en analysant une nouvelle fois la situation ce n’est pas finalement de décliner ton offre? Ici le bénéfice du doute à mon avis va à MOUKAGNI IWANGOU CAR LA FAMILLE BONGO ET LEUR REGIME EST COUTUMIERE DES COUPS TORDUS ILS ONT TELLEMENT DEIFIER L’ARGENT QU’ILS PENSENT QUE TOUT LE PEUPLE GABONAIS EST COMME EUX
    QUE RETENIR DE CETTE HISTOIRE? QUE TEL EST PRIS QUI CROYAIT PENDRE MAIS EST CE QU’ILS RETIENDRONT CETTE LECON? HUM!LES BONGO DISENT QU’ILS PEUVENT FAIRE D’UN CHIEN UN MINISTRE ET VICE VERSA
    LE PEUPLE RETIENT QUE MOUKAGNI IWANGOU A DIT PEUT ÊTRE oui au salon de Boa et TROIS FOIS NON DEVANT LES HOMMES ET DIEU

    • peter pan dit :

      En toute logique et l’histoire politique de notre pays ne surprend plus personne…les voltes faces de Père Mba Abessolo pour seul exemple démontreront que lorsque la panthère te montre ses dents ce n’est pas pour te sourire mais pour te croquer. En effet ce sieur jadis prêtre a troqué sa soutane pour la quête du pouvoir et que finalement l’argent a eu raison de lui, entrainant dans sa chute de nombreuses familles gabonaises aujourd’hui dans la désolation… D’opposant farouche au feu Président Omar, il a fini par courber l’échine et occuper des hautes fonctions de l’Etat (vice premier ministre etc) mais l’oiseau oublie le piège mais le piège n’oublie pas l’oiseau… Et voici qu’il brigue le poste de la mairie centrale et qu’il l’obtient, la suite on l’a connait: embauche massive des ressortissants de sa ville natale, et de ses partisans, signatures de nombreux contrats avec des fournisseurs pour l’entretien et la propreté de la cité etc…Cependant Monsieur le Prêtre n’avait sans doute pas pensé à ce que lui réservait l’un des plus puissants Chef d’Etat au monde son excellence Smalto, que l’Etat c’est lui, alors avec quoi comptait il mener à bien tous ses projets dit novateurs?…Aucun financement ne lui a été accordé, la cité a finit par pourrir dans les amas de poubelles hautes comme des grattes ciels, des arriérés de salaire etc… Notre feu Président a fait de cet homme une vraie girouette qui portera jusqu’à la fin de sa vie la marque du judas.
      Pensez vous qu’un lion puisse mettre au monde un chat? non bien sûr alors Mr IWANGOU a peut être échappé au même sort que le prêtre déchu parce que croyez moi son Excellence ALI l’aurait brisé car la dent dur est un héritage qui se partage de père en fils chez les ONDIMBA…A bon entendeur salut.

    • Neto dit :

      Vous portez bien votre nom!
      quand on est responsable et intelligent, on sait anticiper, on ne vient pas jouer au chat et à la souris.
      Votre maître Moukagni-Iwangou dont vous affublé de superlatif de « grand juriste » (on ne sait toujours pas quel prix il a obtenu à l’école ou dans sa carrière)aurait dû le savoir. Arrêtez avec vos théories ridicules. « Que ton oui soit oui si c’est oui et non si c’est non, ce que tu ajoutes en plus vient du mauvais ». C’est le Christ qui nous l’enseigne. Dire oui dans l’ombre et mille fois non à la lumière, ne change absolument rien.Qu’il aille pleurer où il veut, tout ce qu’il ajoutera montre le caractère obscure du personnage; si on n’a pas le courage de s’exprimer devant son interlocuteur, et derrière quand cela est découvert, venir dire non c’est ridicule. Revenez aux vraies valeurs spirituelles chrétiennes et vous verrez que que vous ne vous laisserez plus distraire…mais comme vous êtes vous-mêmes une ombre…C’est ce genre de pantin que vous défendez! DU VENT!!

    • olivier dit :

      Je vois des gens emprunter un chemin des plus bizarre depuis hier juste pour justifier la présence d Iwangou au palais, ainsi ils nous disent qu’il n y a pas de mal à rencontrer le président en catimini parce que pour eux en politique on est des adversaires pas des ennemis. J’aimerai savoir celui qui va jusqu’à vous empoisonner comme ça été le cas avec Amo est-il un adversaire ou un ennemie ? Celui qui envoie l’armé pour tirer sur le peuple au point de faire des morts est-il un adversaire ou un ennemi? De même celui qui envoie la police gazer la population avec des bombes lacrymogène qui brule au point d’enlever la peau et la chaire comme ça été vue leur du décès d’Amo, est-il un ennemi ou un adversaire ?

  3. MassMédias dit :

    Cher IKA, la politique a ses subtilités qui dépassent et le loin, la logique populaire qui en tout temps, reste amnésique. Comment peut-on accorder le bénéfice du doute à un régime qui règne sans partage depuis 50 ans, sur un pays immensément riche, avec une population pauvre à 95%.
    Mr MI est un des plus grand juristes de son pays et par extension, du continent. Pour avoir des positions contraires au régime en place, le pays est privé des lumières d’un de ses illustre fils qui lui, est privé des bienveillances de sa mère patrie.
    Non Mme IKA, en observateur de la vie politique gabonaise, je constate que Mr MI sort du lot des politiciens classiques de ce pays qui ont pour la plupart, pris part au banquet des corrompus et c’est en cela qu’il fait l’objet d’une attention plus que particulière (elle côtoie la malveillance), de ses pairs des deux camps.
    Le Machiavélisme primaire dont font montre, les tenants du pouvoir, est aussi, une de leur faiblesse. C’est en cela que Mr MI vient de leur infliger une leçon magistrale de stratégie politique, en démontrant l’amateurisme de ces derniers, tout en mettant en lumière, la mesquinerie des pseudos opposants affiliés ou non, au front.
    Par son action qui est loin d’être un épiphénomène, Mr MI passe de l’ombre à la lumière, amplifiant par la même, sa stature d’homme politique.

  4. imagine56 dit :

    Ika,
    je fais mienne l’analyse de MassMédias.

  5. serge dit :

    ne soyez pas fanatiques. Moukagni a été démasqué. et je suis persuadé qu’il y a encore à découvrir sur ce monsieur et le pouvoir. Qui l’avais nommé DG de l’école de la magistrature?

  6. Pierre dit :

    Malheureusement nous avons que ses opposants ceux qui attendent le christ attendrons longtemps…macky sall était premier ministre de wade…et le futur de la france c juppé,sarkozy,valls,Hollande il y a qu’au gabon qu’on attend des hommes blancs comme neige, ou je dirais noir comme charbon aucune personne dans l’histoire politique de notre pays a eu le pouvoir sans appartenir a l’ancien régime…donc ceux qui attendent des « innocents » rêvez toujours

    • la_cenap dit :

      vraiment!!! ils vont attendre l’homme parfait jusqu’aaa! le gabonais ne sait vraiment pas ce qu’il veut. dans un combat, tout le monde finit par se salir. on dit Tout sauf Ali, les gens passent leur temps a disserter a longueur de journee.

      • Makaya dit :

        En effet, Mr Moukagni a ete bcp plus clair et incisif lors de sa conference de presse que dans sa lettre premiere de refus publiee. Il a ete bcp trop lisse et polisse dans sa lettre si bien qu’il a donne ‘limpression qu’il craignait ou du moins fricottait avec Ona Ondo. S’il avait des le depart signifie un ferme et tonitruand refus au lieu de jouer au moliere, le doute ne se serait pas intalle des le depart comme ce fut le cas. Bref, tout exces est nuisif, meme la bonne education usee a outrance peut nous faire paraitre faible et craintif, surtout dans un combat politique feroce comme celui-ci.

  7. Jesuis! dit :

    C’est une chose de dire que Mr MI n’aurait jamais dû accepter d’échanger avec ce pouvoir et qu’il a commis une faute en le faisant (il s’en est excusé même si l’on peut lui reprocher de l’avoir fait tardivement). C’en est une autre de dire qu’il avait accepté les propositions du pouvoir. A moins que, pour vous aussi, être approché par le pouvoir signifie qu’on accepte désormais ses propositions. Non, Mme IKA ! Votre lecture est étonnamment fausse. Si vous aviez bien lu (je ne peux imaginer que vous ayez écrit ce texte sans avoir suivi ses dernières sorties) le discours de la première sortie de Mr MI consécutive à sa nomination, vous auriez noté ce qui est limpide, savoir : ce n’est pas la pression du peuple qui est « à l’origine » de son refus, étant entendu que, comme il l’a clairement dit, il a dit NON sur toute la ligne à ceux qui se sont rapprochés de lui avant sa nomination. Il n’a pas dit NON après avoir accepté.
    Dans sa première conférence de presse consécutive à cette affaire, Mr MI a, en effet, rappelé les raisons pour lesquelles il a dit NON : situation administrative du chef de l’Etat, Delta Synergie, la Haute Cour de Justice, etc. A ces raisons, et pour montrer qu’il est aussi à l’écoute du peuple, il a confirmé avec plus de fermeté : NON, NON et NON. Votre lecture est donc étonnamment partiale car elle veut faire croire que Mr MI avait déjà accepté et que c’est le peuple qui l’a fait reculer, que sans cela, il ne se serait pas ravisé, etc. A moins de donner du crédit aux dires du pouvoir et d’ignorer les sorties de MI sur le sujet, votre analyse manque totalement de rigueur. C’est un lot d’affirmations gratuites ! C’est une chose de s’interroger. C’en est une autre de tirer des conclusions sur la base d’arguments manquant de profondeur. A ce niveau de la soif de la vérité et de justice, votre analyse est d’une indigence remarquable !

  8. Aramail dit :

    Soyons sérieux , vous idéalisez trop la sphère politique .On est pas dans une Eglise ou une Mosquée.En politique il n y a que des loups sachez le une fois pour toute .Que le meilleur gagne .Observer quand deux enfants jouent ensemble et que tout d’un coup le premier enfant veut s ‘accaparer le jouer du second, que se passe-t-il ? Bin le premier enfant se défend et l’autre insiste jusqu’à ce qu’ils se battent. Ensuite, un adulte vient régler le problème. Tout cela, pour comclure qu’il faut transposer cette meme réalité en politique . Le peuple est cette adulte qui réglera une bonne fois pour toute la question de la transition dans ce pays à travers les urnes.

  9. Moukagni-Iwangou dit :

    SANS LIBERTE DE BLÂMER IL N’EST POINT D’ELOGE FLATTEUR
    Avec des envies de plaidoirie, qui est affaire des prétoires, je voudrais me limiter à engager un plaidoyer auprès de IKA ROZIRA. Ma sœur.
    C’est par l’aphorisme de De Beaumarchais que je voudrais vous savoir gré du bénéfice de votre dépit amoureux exprimé avec talent sur GABONREVIEW.
    Chère patriote.
    Lorsque vous avez subi dans votre peau le supplice du poison, et que perclus sur un lit d’hôpital, six mois durant, vous n’avez survécu que par le génie d’une assistance médicale de haut niveau ;
    Lorsque vous avez subi dans votre être le supplice de la radiation, et que reclus dans votre quotidien, vous affrontez toutes les humiliations du pouvoir par la force de la dignité ;
    Lorsque vous vous affranchissez de la précaution sécuritaire du silence et que vous vous engagez à affronter le prince de qui vous n’attendez aucune rédemption, PARLER EN FACE, n’est plus votre problème, c’est celui de l’oppresseur.
    Chère patriote,
    J’ai pris un risque énorme, et je m’incline. Bien bas.
    S’il vaut mieux un ami grondeur que flatteur, je demeure convaincu que dans le cœur juste de votre ami, il reste une place pour négocier et obtenir, devant le tribunal du dimanche matin, la main sur le cœur, le bénéfice du doute.
    Je m’appelle MOUKAGNI-IWANGOU.
    Je suis né à MOUILA.
    Je réside dans la Commune d’AKANDA.
    Je suis prêt à répondre de l’ensemble de mes actes.

  10. mbembo dit :

    Qu aurions nous dit s il avait accepté ? Les gens veulent d une chose et de son contraire. Il refuse on le traite de tous les noms d oiseaux . Il aurait accepté il serait aussi vilipendé. Quelle réponse alors donner? Il vaut mieux être honni par un pouvoir que d être vomi par le peuple. Moukagni a faut le choix du pouvoir pour rester aux cotés du peuple. Sujet de philosophie basique.

  11. Che Guevara dit :

    Yes! Moi aussi comme «jesuis».
    Et puis, même si MI à pu être tenté,écrasé comme il est sous le poids de la misère que lui impose ce régime faux-cul en dépit de ses qualités et de son background, et qu’il recule sous la pression du peuple SOUVERAIN, n’est ce pas tout à son honneur de respecter ce Peuple pour lequel il souffre et se bat.
    Pour ma part, je suis heureux de saluer l’avènement d’une nouvelle génération d’hommes politiques: les hommes de convictions.

  12. je passe dit :

    Je ne comprends pas très bien ce que l’on reproche à cet homme. La critique est aisée. Ils sont combien les personnes qui auraient refusées une telle offre. Même s’il avait accepté avant, c’est la fin qui compte. Il n’est pas rentré au gouvernement. Jusqu’à preuve du contraire, Monsieur MOUKAGNI IWANGOU est encore un homme libre.
    S’il avait accepté, franchement vous lui aurez fait quoi ? Il a refusé et c’est ce qui compte.

  13. YOVE dit :

    Je réaffirme mon admiration pour MUKANIWANGU, ce grand homme, pour qui je perçois un avenir politique des plus brillants. A l’opposé, les Ali; Bilié, Manf (je m’en fous?) et compagnie font vraiment pâle figure.

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